Parachutisme Championnats du monde à Gap
Blandine Perroud, sergent dans les troupes aéroportées de Pau, 1 150 sauts à son actif, malgré une persistante peur du vide, vise un podium mondial.
Planche de surf aux pieds, montée sur " guiboles blindées après neuf saisons de volley-ball en Nationale 3 ", Blandine Perroud, vingt-six ans, sergent dans les troupes aéroportées de Pau, combat, à 4 000 mètres du plancher des vaches " où je ne suis qu’une fourmi ", sa peur du vide. " Depuis toujours, j’ai le vertige. Et, malgré mes 1 150 sauts, ça ne s’arrange pas. Alors, lors de mes premiers pas dans le parachutisme, à la veille de chaque saut, j’avais des crampes à l’estomac. Ensuite, en montant l’échelle de l’avion, j’étais blanche. Puis dès que s’ouvrait la porte de l’avion, je croyais que j’allais mourir. Alors, mettre un pied dans le vide, c’est terrible. À chaque fois, j’étais à la limite de tomber dans les pommes. Toutefois, je refusais de me laisser gagner par la peur. Et, au bout de deux semaines d’initiation, j’étais conquise. "
Tellement conquise, qu’un nez fracturé en atterrissant, " un peu brutalement sur le ventral ", ne la freina point dans son envol. Tellement conquise, qu’elle grilla des heures " à plier des parachutes pour me faire de l’argent de poche afin de payer mes sauts ". Tellement éprise, que ses trouilles se torpillent : " En plus du vertige, maintenant, j’ai aussi peur que mon avion se crashe au décollage... "
Larguée à 4 000 m et avant d’atteindre les 1 500 m " où le saut est considéré comme fini ", notre surfeuse, lancée, alors, à 200 km/h, possède cinquante secondes pour effectuer sept figures : " Comme on avale 35 mètres par seconde, faut faire vite... "
Longtemps classée, faute de concurrentes, avec les garçons, Blandine Perroud, fut troisième aux championnats d’Europe en 2002, " exclusivement féminin ". À Gap, elle reluque le podium mondial.
À partir de 200 sauts au compteur, seulement, le parachutiste est autorisé à pratiquer le sky surf : " Je trouvais cette discipline très esthétique, très artistique, donc, complètement adaptée à la femme. En plus, peu de parachutistes, et, encore moins de femmes, la pratique, donc, je l’ai essayée et je l’ai adoptée, raconte-t-elle après quatre saisons de surf. Après cinquante premiers sauts de merde et de galère, j’ai, enfin, réalisé une première figure. " Aujourd’hui, Blandine Perroud s’efforce à glisser dans " l’homme invisible qui existe, surtout, pour l’instant, dans un livre. Sur cette figure, on tourne sur soi-même à une telle vitesse qu’on semble disparaître en fumée comme Aladin aspiré par sa lampe ". En fait, personne, dans l’Hexagone, ne se voit dans cet homme invisible. À part elle, qui en pouffe : " Preuve que l’avenir de la femme passe par l’homme ! "
Puis, son étreinte avec les cieux frise la poésie : " Là-haut, je ne peux pas m’empêcher de sourire tellement c’est le bonheur. Déchirer le ciel tout en éprouvant une sensation de liberté et de vitesse énorme, c’est... Je n’ai pas l’impression de descendre vers le sol, mais, vraiment de voler, encore plus en sky surf. Et puis, vous savez, la ligne d’horizon du ciel, comme une femme, elle a des courbes. "
Son surf à terre, notre blonde file de l’air sur un autre jeu, le speed fly, la version aérienne du kilomètre lancé. À 4 200 m, la tête la première dès la sortie de l’avion, bras plaqués le long du corps, jambes collées " pour un piqué intégral vers le sol, un bras de fer contre l’air ", pour un record de vitesse mesuré entre 2 700 et 1 700 m : " Là, ce n’est pas un bol d’air, mais, un bain d’air ! Mon record de France, fait en tee-shirt, short et baskets, pas vraiment la tenue profilée, est de 409,49 km/h. Le record du monde est 420 km/h et des brouettes et de 547 km/h chez les hommes. Une fois, c’était marrant, je l’ai fait en claquettes. Et, je les ai même pas perdues
2007-01-15 06:17:51
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answer #1
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answered by nana 1
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VERTIGE : C'est une sensation erronée de déplacement du corps par rapport à l'espace environnant, ou de l'espace par rapport au corps, liée à un déséquilibre entre les deux appareils vestibulaires.
Un vertige est souvent accompagné de nausées, de vomissements et de sueurs, d'une pâleur et surtout d'une angoisse; des acouphènes (bourdonnements d'oreille) et une surdité unilatérale peuvent y être associés.
TRAITEMENT : C'est avant tout celui de la cause, chaque fois que cela est possible : prescription d'antibiotiques contre une infection, arrêt d'une prise médicamenteuse, ablation chirurgicale d'une tumeur, etc. Le traitement des symptômes recourt au repos au lit, à la prise de médicaments antivertigineux, d'antiémétiques (contre les vomissements) et d'anxiolytiques (contre l'angoisse). La prévention des récidives et le traitement des vertiges chroniques comprennent des cures d'antivertigineux, une rééducation de l'équilibre - particulièrement efficace pour les vertiges de position -, une psychothérapie mais aussi la correction de tout déficit visuel ou auditif pouvant aggraver les troubles.
2007-01-11 06:42:33
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answer #3
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answered by emmanuel l 6
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