Attention, question très délicate, ne te fie pas à nos réponses sur yahoo Q/R, tu risques des conseils erronés, des réponses qui vont te rassurer ou t'inquiéter à tort. Un seul interlocuteur compétent: le médecin (de préférence neurologue, neurochirurgien, oncologue ou radiothérapeute) qui connaît le dossier.
Pour répondre un peu à ta question, il s'agit comme c'est dit au-dessus de tumeurs dites bénignes (stade I ou II) du cerveau ou de la moelle épinière. La gravité vient de 2 choses:
1- Le degré d'agressivité du tissu tumoral (défini en particulier par le stade I ou II)
2-La localisation de la tumeur qui fait que l'enlever par chirurgie peut-être difficile voire impossible. Suivant la localisation, enlever la lésion peut laisser des séquelles (faiblesse d'une moitié du corps, troubles de la parole...)
Dans le cas d'un stade I, si la chirurgie est complète on peut espérer une guérison définitive.
Dans le cas d'un stade II, en règle général on ne peut pas enlever le tissu anormal à 100%. Il y a donc un rique élevé de récidive de la lésion et surtout de transformation en une lésion d'agressivité plus élevée dans les années qui suivent.
Encore une fois, ce ne sont que des généralités, donc renseigne-toi auprès de ton médecin, et bon courage.
2007-01-06 04:09:19
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answer #1
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answered by spindle 2
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Astrocytome
Tumeur du système nerveux central qui entre dans le cadre des gliomes ou tumeurs gliales, de grade I et II, en principe bénigne ou peu maligne, souvent de pronostic indéterminé. Les astrocytomes s’observent chez des sujets dont l’âge moyen est 40 ans. Ils se présentent comme des formations gris bleuâtre assez fermes, au sein de la substance blanche du cerveau, affleurant souvent à sa surface. Les formes kystiques sont fréquentes. Une fois sur deux la tumeur est révélée par une épilepsie (crise comitiale), généralisée ou plus souvent localisée, dont les symptômes particuliers évoquent l’irritation de telle ou telle structure cérébrale. Naguère ces crises se reproduisaient, plus ou moins contrôlées par des médicaments, pendant des années, parfois des dizaines d’années, ces tumeurs pouvant évoluer lentement. Aujourd’hui une telle crise conduit aussitôt à faire une scanographie et surtout un examen IRM sur lequel l’astrocytome apparaît comme une zone plus ou moins nettement définie, moins dense (plus noire) que le tissu cérébral voisin.
Le premier traitement est chirurgical. Les techniques opératoires d’aujourd’hui permettent d’aborder ces lésions dans des zones très actives (fonctionnellement) du cerveau et même au niveau du tronc cérébral. Certains astrocytomes sont parfaitement limités sur tout leur pourtour, ce qui se reconnaît facilement à l’intervention : leur ablation (exérèse) est suivie d’une guérison définitive ; c’est le cas des astrocytomes du cervelet chez l’enfant ou le jeune. à l’opposé, on rencontre des astrocytomes des hémisphères cérébraux sans limite définie, les cellules néoplasiques infiltrant sur plusieurs centimètres la substance blanche de vastes régions de l’encéphale : l’exérèse complète est alors impossible car elle exposerait à des séquelles fonctionnelles inacceptables. Dans ce cas, une radiothérapie est en général appliquée. Cependant la radiosensibilité de ces tumeurs est peu différente de celle du tissu normal et, chez ces sujets qui peuvent espérer vivre longtemps, la radiothérapie expose aux conséquences
à long terme des rayonnements. Aussi, même dans des cas non opérables, on préfère parfois surveiller l’évolution, sans traitement complémentaire spécifique.
Le pronostic des astrocytomes de bas grade reste médiocre pour des lésions histologiquement bénignes, la moitié seulement des malades vivant encore après 10 à 12 ans (médiane de survie).
Les astrocytomes de grade III, dits anaplasiques, ont des caractères histologiques, cliniques et pronostiques intermédiaires entre ceux de l’astrocytome de faible malignité (grade I et II) et ceux des glioblastomes
2007-01-04 22:22:40
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answer #2
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answered by megbrise 6
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