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Les féministes ont été les premières à reprocher l’absence de leur père dans la famille, et leur conviction a fait pire: elle l’a fait disparaître, écartant souvent la présence de l’homme à presque rien, soit le simple reproducteur.
Elles leur ont reproché de ne penser qu’au sexe, pourtant c’est la seule part qu’elles veulent bien accepter de l’homme, à moins qu’elles ne trouvent d’autre moyen de mettre au monde « la petite poupée d’amour qu'elles veulent avoir rien que pour elles ».

Après la gestation, si le « mâle » n’accepte pas les concessions qu’elles exigent, elles s’en débarrassent. Elles n’ont rien à perdre, tout à gagner. La Justice française, Notre JUSTICE, dans la très grande majorité des cas, leur accordera la garde de leur enfant et percevra la pension alimentaire à même le salaire du père. Et si le père arrive à se dérober, les prestations de la Caisse d’Allocations Familiales subviendront à cette lacune. Ce ne sera probablement pas le pactole mais l’objectif de liberté qu’elles estiment être fondamental sera atteint.

Autrefois, on disait : « Je n’aime pas mon travail mais je le fais quand même et j’ai du mérite parce que, j’endure mon inconfort pour le bien-être de ma famille et de la société ». Aujourd’hui, le féminisme a conduit à l’individualisme et on dit : « Tu es bien bête de te sacrifier pour les autres car ton inconfort ne sert que ton malheur. Les autres se foutent de toi et tu as bien tort de t’en préoccuper. Occupe-toi de ton bien-être et les autres n’ont qu’à se préoccuper du leur. Soit égoïste, ainsi, tout le monde ira bien ».
Dès lors, on ne met plus au monde des enfants pour vivre une expérience familiale enrichissante, d’échange mutuelle et d’amour; on se fait plutôt un enfant pour soi toute seule, quitte à ne pas lui donner de père. Et même si le père est présent, il a tout intérêt à adhérer aux valeurs féministe s’il ne veut pas que sa paternité soit réduite à l’enfer des droits de visite … et à la pension alimentaire!

Quand un enfant perd son père, il perd la force et l’orientation; il gagne la liberté, mais c’est un privilège inutile sans la maturité nécessaire à être capable de faire des choix.
Je n’ai pas hâte de voir quelle génération ça va donner dans l’avenir. Il faut être aveugle d’ailleurs pour ne pas voir que les premières vagues d’enfants des années féministes sont déjà là sous nos yeux. Ces jeunes mendiants en santé et qui font ce qu’ils veulent me semblent désœuvrés et immatures.
Quand tu as été élevé dans des valeurs féministes qui t’ont enseigné que seul ton « petit » bonheur personnel compte et qu’on a pourvu à tous tes petits caprices, tu restes immature et tu continues, à l’âge adulte, comme un petit moineau dans son nid, à ouvrir tout grand ton bec et attendre qu’un passant y dépose de quoi manger. Tu t’assois sur le trottoir, tu prends un air miséreux et, en tendant la main, tu espères que le passant va y déposer quelques pièces.

On a craché sur le rôle autoritaire du père et on l’a détrôné comme s’il avait la plus belle part. Les femmes imposent maintenant d’autorité leurs valeurs. On voit ce que ça donne. Loin de s’insérer dans une société ordonnée où chacun s’efforce de faire ce qu’il doit, on a une société d’enfants gâtés, jaloux, inutiles, et suicidaires. Ils ne cherchent plus à se dépasser pour vaincre l’obstacle; ils cherchent à le contourner, l’obstacle. On veut réformer l’orthographe, (style SMS), on veut inventer un nouveau vocabulaire (verlan, RAP), on veut manger sans travailler, on veut être aimé tel que l’on est, … sans effort.
On a des droits mais aucune obligation puisqu’on n’a pas demandé à venir au monde; on est né pour être aimé, C’EST – UN – DÛ !!!!
.
Mais quelle race de mauviettes fabriquons-nous!

Les pères ne sont plus là pour imposer leurs caprices à leurs familles…? Les pères ne sont plus là pour faire comprendre, par leurs exigences inexpliquées, que dans la vie, tu ne peux pas tout avoir; tu ne peux pas toujours faire ce que tu veux. Les pères ne sont plus là avec leur force pour supporter et contenir la révolte de leurs fils et filles, sachant que leurs enfants doivent apprendre à affronter certaines frustrations.
Les jeunes arrivent donc à l’âge adulte avec une maturité équivalente à celle d’un enfant de huit ans et ils ne comprennent rien à la vie.

Huit ans. C’est l’âge où le père aurait dû commencer à effectuer son travail de père; mais on s’en est débarrassé. Aujourd’hui, c’est maman qui continue à les materner, … et la police un peu plus tard, qui fait le travail gâché du père.

À l’échelle de la famille, les féministes jouent le rôle du peuple Français de 1789 : j’ai l’impression d’assister à une deuxième Révolution Française. Même si on sait que ça n’a rien donné, on a encore coupé la tête du roi. Ni le roi ni le peuple n’avaient raison; on a simplement laissé primer l’amour de soi sur l’amour du prochain.
Si le roi manque d’amour, il ne faut pas lui couper la tête, il faut lui apprendre la compassion. Est-il nécessaire ici de rappeler que, lors de la Révolution Française, tôt ou tard, tous les coupeurs de tête ont fini par être guillotinés. Pourquoi faut-il encore répéter l’histoire? Qu’ont-elles gagné?

Elles doivent maintenant travailler en plus d’assumer leurs tâches ménagères. Elles peuvent à peine mettre deux enfants au monde dans les meilleurs cas, et elles s’imposent une routine insupportable et des horaires de travail infernaux qui les empêche souvent de voir leurs enfants grandir. Ces enfants arrivent le plus souvent à l’âge adulte immatures et endettés.



Quelle drôle et effrayante société qu’est celle qui consiste à envoyer à la perte le plus rapidement possible ce qu’elle produit.


Ne pourrait – on pas vivre autrement?

2006-12-22 04:46:29 · 13 réponses · demandé par ted_laparty 1 dans Grossesse et enfants Éducation

13 réponses

Ca part bien, effectivement, en constatant que le père n'a plus la mainmise obligatoire sur sa famille et que la recherche du bonheur peut primer sur les intérêts familiaux ... J'ai envie de dire "So what?" ... L'image emblématique du père en a pris une trempe, et les hommes ont été contraints d'évoluer ...

Pour ce qui est d'imputer la mollesse de la nouvelle génération à l'éducation maternelle, je ne peux pas te suivre ... Il est parfaitement faux que l'éducation masculine antérieure (arbitraire et violente) avait de meilleurs effets sur la jeunesse de France (et d'ailleurs) ... Bien sûr qu'il était plus facile de faire entrer les gens dans le moule à coups de lattes ! Mais était-ce souhaitable ? La méthode, aujourd'hui, faux héritage de la méthode Dolto (en fait, son oeuvre a été lue de façon généralement incomplète et donc mal comprise), fait que l'enfant-roi met du temps à descendre de son piédestal ... Mais est-ce la faute des mères pour autant ? L'accusation en est bien rapide, alors qu'elles mettent généralement tout en oeuvre pour utiliser la conviction là où la force n'a jamais donné de bons résultats ... Toutefois, la proportion d'enfants sortant grandis de cette éducation reste inchangée, et il y a toujours la même proportion d'enfants qui devront aller apprendre le reste dans la rue ... Seulement, on en parle plus aujourd'hui, alors qu'ils n'intéressaient personne en d'autres temps ...

Bref, ton monologue semble particulièrement partisan et tu devrais peut-être envisager une autre manière d'aider tes enfants maintenant que tu as été contraint de partir ... Je suis moi aussi divorcé, et j'ai une influence sur mon fils que j'entends garder ... Je n'ai pas des prérogatives de Père Fouettard, mais l'objectif ambitieux d'ouvrir mon fils au monde et de lui en expliquer les mécanismes, sa mère s'occupant du suivi scolaire stricto sensu ... Et honnêtement, je pense avoir le rôle le plus intéressant et in fine le plus important ...

Cesse de lutter contre des moulins et vois ce que tu peux faire pour tenir ton rang de père, qui est loin d'être terminé ...

2006-12-22 05:13:50 · answer #1 · answered by Dixneuf 6 · 1 0

lol

2006-12-22 04:49:53 · answer #2 · answered by fubukitsunami 4 · 1 0

Perso j'aime bien l'charm des chevaux espagnols ou portugais ! Mais un galop sur un boulonnais ou un trait du nord.... C'est incomparable ! Sinon, mon plaisir habituel, c'est le Henson par mauvais temps en baie de Somme. Cordialement,

2016-12-11 14:19:33 · answer #3 · answered by ? 4 · 0 0

excellente analyse bien que je comprenne que les femmes se sentent vexées. Mais je crois qu'il faut comprendre dans ce texte, que ce ne sont pas que les enfants élevés uniquement par leur mère qui posent problème, mais les enfants élevés de manière"féminine", même par le père parfois. C'est à dire dans un environnement de douceur perpétuelle où tout est dû, tout est facile, où l'on a supprimé l'"effort" et le "mérite".
Mais c'est malheureusement la société qui a voulu ça et pas seulement la cellule familiale: dernier exemple concret : la supression du service militaire. La dernière chance pour certain jeunes de découvrir ce qu'est la contrainte et l'autorité, choses qui, si désagréables qu'elle soient, sont nécessaires pour se construire de manière équilibrée et solide.
Le service militaire permettait aussi de cotoyer des gens de tous horizons géographique et culturels et de se rendre compte qu'on n'était pas le centre du monde, qu'on ne possédait pas la " vérité absolue". Et surtout de découvrir la diversité dont est faite la france en étant tous dans le même merdier! la meilleur école de tolérence et de compréhension de l'autre.

2006-12-23 01:48:54 · answer #4 · answered by e.dulac 2 · 0 0

mais oui bien sur..............
et la marmotte???

des enfants commes tu les decrits y en a aussi dans les familles ou y a pere et mere..................alors ou est le bleme dans ce cas la?

nos enfants sont ainsi parce que nous avons voulu "teste" d'autres modes d'education
on s'est dit que nos parents n'avaient pas forcement trouve la meilleure façon de nous former a devenir des adultes et on a essaye autre chose

mais on s'est plante grave!!!!

on a voulu etre des "parents-copains",ceux qui comprennent, ceux qui parlent avant tout, ceux qui sont cools, ceux qui donnent avant les demandes.....................
resultat: nos enfants n'ont plus aucun respect envers nous, ils veulent tout sans avoir a attendre, que leurs parents se defoncent 24 heures sur 24 pour leur confort est devenu naturel

meme debarasser la table ou faire leur lit est devenu "negociable"

les femmes n'ont rien a voir la dedans!! heureusement qu'elles ont pris leur independance
avoir a dependre d'un homme est la chose la plus devalorisante qu'il puisse exister et je vous parle en connaissance de cause car je n'ai jamais bosse pour elever mes enfants et aujourd'hui a trop vouloir en faire pour eux et a trop vouloir leur en donner , j'en ai deux qui glandent que dalle et me pourissent la vie (20 et 21 ans)par contre leur pere , du jour ou il est parti de la maison il a fait une croix sur ses gosses et s'en ai plus jamais occupe

alors la faute a qui??

bonne journee

2006-12-22 19:23:18 · answer #5 · answered by marie 3 · 0 0

Pour abonder dans ton sens, comme tu dis
"Loin de s’insérer dans une société ordonnée où chacun s’efforce de faire ce qu’il doit, on a une société d’enfants gâtés, jaloux, inutiles, et suicidaires", et cela se répercute au niveau du couple, combien d'hommes mariés deviennent les proxénètes de leurs femmes ? Ils ont le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière, la valeur du travail n'a plus aucun sens à leurs yeux, ils n'ont pas honte de traîner dans leur lit toute la matinée alors que leurs femmes bossent du matin au soir......

2006-12-22 18:46:43 · answer #6 · answered by Gitana 5 · 0 0

ahhh, les feministes! je propose qu'on les pendent par les pieds, qu'on revienne sur toutes leur exigences, qu'on remette les femmes à la cuisine, qu'on revienne sur le droit à l'avortement à la contraception, le droit d'avoir une vie sexuelle, et qu'on remette les femmes à leur rang de laveuse baisée poule pondeuse!
le jour où les femmes ont ouvert leur gueule à signé la fin de l'humanité c'est bien connu, enfin, de celle qui compte... ce sont elles qui sont responsables de tous les maux de la terre! Inutile d'essayer de rendre tout le monde heureux, revenons plutot en arriere, là où au moins la moitié de la population avait une vie à peu pres satisfaisante. Les shadocs ont bien raison: pour qu'il y ait le moins d'insatisfaits possibles, il suffit de taper toujours sur les même...

2006-12-22 10:03:06 · answer #7 · answered by Anonymous · 0 0

pppf j'ai même pas tout lu..pauvre tu chou qui doit se taper la vaisselle les couches des gamin et un peu de ménage!! aaah il va devenir une tite mauviette!!pauvre coco!! lool!!

dur dur les mâles ex dominant, vous en chier!! bien fait !!!nos aieule feminines en ont chier aussi, et bien plus que vous de nos jours!!!!

faut pas deconner!!!

2006-12-22 07:17:18 · answer #8 · answered by mamoune 6 · 0 0

oui on pourrait vivre autrement à condition de revenir au moins 50 ans en arrière mais qui renoncerait à tout ce que nous a apporter le modernisme au point ou le sexe faible est entrain de devenir le sexe fort c'est sur qu'à ce prix là les hommes?de demain deviendront des mauviettes!

2006-12-22 04:54:40 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 0

c'est dommage !
ça part bien, mais c'est si long...
trop long pour que j'ai envie de tout lire.
alors, du coup, je vais répondre à côté.. tant pis !
les féministes ont été excessives, mais elles ont permis des avancées vers l'égalité refusée par les machistes mal embouchées.
maintenant, il faudrait remédier au règne de l'enfant-roi, surtout quand on voit toutes les dérives vers lesquelles ça nous entraîne...

2006-12-22 04:52:39 · answer #10 · answered by kiko 7 · 0 0

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