Je n'arrive pas à dépasser ce que j'ai laissé faire... Je ne sais pas vers quelle association me tourner, j'ai besoin d'en parler, besoin d'exprimer ce que ça provoque comme angoisse chez moi... Depuis on s'est séparé, mon amie et moi
Je n'arrive pas à me tourner vers quelqu'un d'autre... je ne veux plus jamais revivre cette situation... je n'en ai pas mesuré les conséquences... sur ma vie future.
Je ne voyais que le coté immédiat de la solution, c'est elle qui en a parlé... j'étais paniqué, je l'ai laissé faire... et je l'ai même soutenu.
Si vous connaissez une association qui prend en compte les conséquences subies par les hommes (ça fait un peu égoiste... mais je crois que j'en ai besoin), merci de me laisser une adresse ou un lien.
2006-12-13
23:12:31
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21 réponses
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demandé par
bamboulala
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dans
Grossesse et enfants
➔ Grossesse et enfants - Divers
On vivait ensemble
On voulait se marier
Cette grossesse était désirée... mais elle nous est tombée sur la tête, et ça a tout cassé
Pour ce qui est du préservatif... après 1 an de relation qui fonctionne... on n'en parlait plus... c'est vrai qu'elle a assumé seule la responsabilité de la contraception...
En fait, le pire a été de penser que c'était une joie : j'allais être papa ! et ensuite de dégringoler petit à petit en cédant chacun de nous à la panique, à l'organisation... changer de voiture, d'appart, de job...
Bref, on n'était pas prêt... on ne voulait pas tuer notre enfant, on pensait simplement pouvoir le décaler un peu dans le temps...
Sauf que ça nous a détruit.... et que maintenant je me retrouve à me demander comment tout cela est arrivé...
En dernier lieu, je pense sincèrement qu'un homme subi une IVG... c'était mon enfant...
2006-12-13
23:38:19 ·
update #1
Pourquoi ne pas mettre de préservatif, après c'est un peu facile de dire que tu as laissé faire et de te comporter en victime.
2006-12-13 23:17:09
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answer #1
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answered by miel 5
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Je suis très touchée par votre texte...merci de partager ce que vous vivez, je pense que cela pourra ouvrir les yeux à pas mal d'entres nous sur la réalité. Et oui, tous les hommes ne sont pas des salauds qui abandonnent leur copine enceinte, et toutes les IVG ne concernent pas des relations récentes et instables (qui utilisent vraiment le préservatif au bout d'un an de relation serieuse avec son mec?!)
Pour ce qui vous concerne, il est très dommage que l'on ne vous ait ps proposé de consultation psy au moment de l'IVG, surtout si vous étiez présent (vous dites l'avoir soutenue dans cette démarche)...ceci dit, l'entretien psy n'est même plus obligatoire pour la femme depuis quelques années, alors pour l'homme, c'est illusoire...et très dommage, encore une fois.
Mais puisque vous êtes dans cette démarche, très positive, de verbalisation (me^me si cela passe par internet), allez jusqu'au bout:consultez!
Et sachez qu'au Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF), nous recevons aussi des hommes en demande d'informations ou de parole!
Alors courage, et encore merci pour votre question...
2006-12-14 13:49:07
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answer #2
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answered by tiblily 3
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salut,
Je suis ébahie qu'un homme parle de ses sentiments. Mais c'est une bonne chose, cette question aidera sûrement d'autres hommes, qui ayant peur du "qu'en dira t on?", n'en parleront jamais autour d'eux.
On propose quasi-systématiquement une aide psychologique aux femme qui avortent, mais jamais aux hommes. Alors qu'il n'y a pas que des filles-mères qui viennent avorter!
Le mieux, c'est de contacter la clinique où a eu lieu l'avortement et de demander quel psy a l'habitude d'encadrer les femmes ayant avorté. Cette personne sera la plus "compétente" pour répondre à tes questions.
Ensuite, laisse un peu le temps passer, et essaye de reprendre contact avec ta copine. Pour que vous ayez réussi à parler mariage, enfant et tout, c'est que vous êtes faits pour être ensemble, et ce n'est pas un petit caillou dans votre chaussure qui va vous arrêter en si bon chemin!!
bon courage
a+
2006-12-14 10:44:01
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answer #3
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answered by coubo 2
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Je comprend ta détresse et elle n'est pas anodine. Le seul moyen de t'en sortir c'est de l'exprimer, consulte sans hésiter un psy. C'est gratuit dans un CMP (centre médico psychologique) ou renseigne toi à la maternité du coin pour voir un psy.
On se remet difficilement de ce genre de situation, mais tu n'as pas à t'en vouloir, vous avez fait ce que vous avez jugé bon pour lui et vous. Ce n'était pas le moment. Ceder à la panique c'est normal aussi. Ce qui est dommage dans l'histoire c'est que vous vous êtes soutenu mutuellemnt et qu'au bout du compte la rupture a été de conséquence. Laissez vous du temps à tous les 2. Ensuite essai de la joindre pour en discuter avec elle et exprime ta douleur et ton désarroi. Elle souffre probablement autant que toi.
la prise en charge est nécessaire n'hesites pas une seconde.
Je serais ravi de communiquer avec toi !
Anytime
Bonne chance
2006-12-14 09:31:24
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answer #4
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answered by vanille 3
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En toute objectivité : Je pense que c'est la séparation d'avec ton amie que tu as du mal a supporter. C'est elle qui t'a quitté ou bien vous vous êtes séparés mais que c’est elle qui ne veut plus te revoir.
L'IVG est devenu le bouc émissaire de la séparation. Comme tu ne parvient pas à retrouver des liens avec cette fille, ton angoisse se cristalise sur le moindre détail qui aurait pu la retenir, et ce détail est cette grossesse qui n’est pas allé à terme. Tu imagines que si tu avais empêché son interruption tu sortirais toujours avec cette femme et que le bébé serait le ciment du couple. Ton coeur désire maintenant cet enfant mais ce ne serait pas le cas si la mère ne venait pas avec.
Pose toi la question : accepterais tu de vivre seul avec l'enfant si la mère refusait de te revoir à cause de l'enfant ? Certainement pas, et c'est bien la preuve que ce que tu désire réellement c'est cette fille et pas l'enfant.
Voilà pour le constat. Que faire ? Mieux vaut concentrer ton anxiété sur cette fille qui ne veut plus te voir, car c’est par exigence de vérité et parce qu’on peut avec le temps guerir d’un amour déçu. Oublier cette histoire d'IVG, car c’est un mensonge que de penser que c’est la vraie cause de ton désarroi et que c'est morbide.
Et n’hésite pas à parler à ton médecin de cette anxiété que tu ressent (et qui a tant perturbé tes idées), car elle pourrait ne pas partir d'elle même. Il te prescrira probablement un anxiolitique, un tel état qui perdure peut se transformer en depression difficilement guérissable.
2006-12-14 08:29:40
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answer #5
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answered by bazounga 3
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Un ou Une spy, tu ne seras pas jugé, la parole libère beaucoup et tu sera guidé pour exprimer clairement ce que tu ressens, ce sera sans doute long, car il est rare que les hommes s'exprime sur ce sujet, et le fait d'avoir osé le faire est la preuve de ta souffrance réelle. Tous les bla bla sur les préservatifs, des autres intervenant ne feront que te faire culpabiliser, c'est fait, c'est fait, tu n'y changera rien, et "que celui qui n'a jamais pêché te lance la première pierre". Bon courage à toi. Pense surtout que tu auras un jour des enfants en l'ayant décidé avec la personne qui sera alors à tes côtés.
2006-12-14 07:37:52
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answer #6
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answered by Anonymous
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Peut etre faut il consulté un psy, je pense que ca te ferais besoin d'en parler sans jugement!
En tout cas, bon courage ta situation m'attriste et je ne peux qu'imaginé ta douleur!
Bon courage
2006-12-14 07:26:30
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answer #7
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answered by Fayace 4
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va voir un psy , il t aidera plus qu une association
ma femme a subit trois fausses couches et j ai eu beaucoup de mal meme si je ne l ais pas exprimer cer j estimais que ma femme avais eu beaucoup plus de douleur psychologique comme physique par rapport a moi
mais en realité ces 3 fausses couches ont fait des dgeats sur moi sans que je me rende compte et ce n est que 5 ans apres que la" pillule m est passé "
heuresement que nous avions deja une fille qui nous a permis de nous unir autour d elle car sinon c est une epreuve bien difficile a vivre que cela soit volontaire ou non souhaité
bon courage a toi
2006-12-14 07:17:05
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answer #8
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answered by ptitom 6
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Bonjour,
Je suis sincèrement désolée de ce qui vous est arrivé, je sais que l'annonce d'une grossesse surtout quand c'est la première peut déboussoler énormément! Mon mari et moi avont mis plusieurs semaines pour l'accepter malgré qu'elle était ultra désirée!! de mon coté c'est la peur de l'accouchement qui était la plus forte, j'ai pensé à avorter, je ne me sentais pas prête, mais je n'ai rien dit et j'ai laissé courir, je ne regrette pas mon choix, j'ai cette chance. Mon mari aurait été anéanti, je le savais...
Si cette grossesse désirée lui a posé un problème c'est qu'elle savait déjà qu'elle te quiterait, car si elle t'avais si bien connu que ça, elle aurait pu prévoir ta réaction et ouvrir le dialogue en exprimant ses craintes...
Si ça peut te rassurer, il n'est mm pas sur que cet enfant aurait vu le jour car les fausses couches du premier trimestre sont très fréquentes, au stade de développement qu'il avait, cet embryon n'avait pas de vie, pas de système nerveux, et ce que le commun des mortel appellent "le coeur qui bat" n'est qu'un tissu autocontractile (comme une paupière folle par exemple) qui n'est pas un coeur! Dit toi qu'il faut en faire le dueil malgré tout, et la meilleure justice que tu puisse lui rendre c'est de vivre, d'aimer à nouveau et d'avoir d'autres enfants à qui tu donnera tout l'amour que tu gardait pour lui!!
Il faut s'armer de courage et passer cette épreuve que malheureusement trop de couples doivent affronter...
Tu peux contacter un psychologue (ton cas ne relève pas de la psychiatrie:!) pour en parler, pleurer s'il le faut, et vider ton sac, tu verra ça fait beaucoup de bien...
Bonne chance dans ta vie future...
2006-12-15 06:58:10
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answer #9
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answered by maguili_guili 2
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contactes l'antenne du planning familial la plus proche de chez toi, ils sauront t'écouter et t'aiguiller
Bon courage !
2006-12-14 07:37:31
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answer #10
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answered by titemoman 6
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Ma femme a subit il y a 2 ans une ITG, le bébé étant atteint d'une grave maladie.
On en a tous les deux "bavé". Elle voulait mon soutien dans l'épreuve, n'était vraiment pas du tout ouverte au fait que c'était aussi très dur pour moi.
On a été voir une psychologue qui était formée pour ce genre de chose.
Renseignes-toi dans une clinique, ils te conseilleront un(e) psychologue qualifié(e) pour résoudre ce genre de problème.
Mais on oublie jamais...
2006-12-14 07:29:40
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answer #11
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answered by Anonymous
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