Il peut y avoir plusieurs symptômes à cette maladie, mais disons en gros que cette psychose peut donner des hallucinations visuelles , auditives, olfactives, ect... de type persécution, qui sont très angoissantes pour la personne malade. Le mieux pour aider quelqu'un atteint de cette maladie est de prendre en compte sa parole et son ressenti, tout en lui rappelant que vous ne paratagez pas ses visions mais que vous comprenez que cela puisse l'angoisser réellement.... Il faut recentrer la personne sur la réalité mais en sachant écouter la personne et en se montrant "empathique".
2006-12-13 21:50:40
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answer #1
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answered by Jane 2
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La schizophrénie est un état pathologique caractérisé par une rupture de contact avec le monde ambiant, le retrait de la réalité, une pensée autistique.
On y inclut un ensemble de syndromes psychopathologiques dont les principales caractéristiques sont :
1- L'existence de symptômes psychotiques : délires, hallucinations, perturbations la pensée et de l'affectivité.
2- D'une période prolongée de plusieurs mois au moins (minimum 6).
3- Une tendance évolutive vers la chronicité et le handicap psychologique.
On y regroupe un ensemble de troubles tels que les idées délirantes (vol de pensée, par exemple), des hallucinations auditives (une voix commente les idées du sujet), un raisonnement illogique, l'indifférence affective, l'isolement social, une conduite étrange (accumuler des ordures chez soi, se parler en public...).
Généralement, elle apparaît avec l'adolescence et les premières années de l'âge adulte (15-25 ans) chez les hommes. Plus tardivement chez les femmes.
Pour être considéré comme schizophrénique potentiel, les caractéristiques décrites ci-dessous doivent avoir été observées pendant au moins 6 mois à 1 an.
Les débuts aigus, bruyants, ouvertement psychotiques de la maladie:
- Soit délires aigus : production délirante et/ou hallucinatoire aïgue (expérience délirante primaire)
- Soit troubles thymiques aigus
- Soit syndrome catatonique aigu, ± confus : affection cérébrale revêtant tour à tour l'aspect de la mélancolie, de la manie, de la stupeur, finalement de la démence,et caractérisée par une perte de l'initiative motrice et une inertie confinant à l'immobilité complète.
Les débuts insidieux :
- Un repli apathique, une asthénie et un désintérêt progressifs, avec baisse de l'activité et fléchissement scolaire.
- Des changements insensibles du caractères et de la personnalité, qui deviennent négligents, capricieux, énigmatiques, soupçonneux, imprévisibles, teintés de puérilité et de bizarrerie.
- Des délires de développement sournois (en rapport avec des questions philosophiques, mystiques, politiques...)
- Une transition graduelle de la personnalité vers un retrait "autistique" de la réalité.
Les débuts sous une sémiologie d'emprunt :
- Symptômes pseudo-névrotiques : obsessions étranges, mal explicables,para-délirantes ainsi que des phobies.
- Anorexies mentales "secondaires", inscrites dans un système délirant qui porte sur la nourriture, le fonctionnement digestif, etc.
- Passages à l'acte inopinés surprenant par leur côté inhabituel, incompréhensible.
Les distinctions des différentes formes de schizophrénie sont quelque peu artificielles, le sujet schizophrène passant relativement fréquemment d'une forme à une autre.
a) L'hébéphrénie (ou schizophrénie désorganisée) :
Il s'agit de la forme la plus appauvrissante de schizophrénie caractérisée par :
- une domination des symptômes négatifs
- un aboutissement à un repli autistique grave, peu ou non délirant
- provoque un handicap sérieux sur le plan social.
b) La schizophrénie paranoïde
Elle se caractérise par :
- une richesse de productions délirantes et hallucinatoires
- une prédominance des symptômes positifs (permanents ou intermittents)
- le maintien d'une activité socio-professionnelle possible.
c) La forme catatonique
Beaucoup plus rare dans sa forme complète, mode d'entrée dans la schizophrénie.
Les meilleurs résultats peuvent être obtenus par la combinaison d'un traitement médicamenteux (antipsychotiques) et d'un traitement psychosocial qui sera décrit plus loin.
Les antipsychotiques en général s'avèrent efficaces pour contrôler les symptômes positifs de la schizophrénie. Donnés de façon continue, ils ont une action préventive par rapport aux rechutes. Par contre leur effet sur les symptômes négatifs sont faibles.
Les antipsychotiques produisent leurs effets thérapeutiques en bloquants les récepteurs de la dopamine. Les antipsychotiques atypiques agissent à la fois sur les récepteurs de la dopamine et sur ceux de la sérotonine, un autre neurotransmetteur.
Les traitements psychosociaux ont pour but d'aider le patient et sa famille à faire face à la maladie et aux problèmes qu'elle crée. De nombreux patients tirent profit d'un tel traitement même en phase de rémission. Le traitement le plus approprié dans le cas de chaque patient (psychothérapie de soutien, réadaptation psychosociale, thérapie familiale) sera choisi en concertation avec le médecin. Tout patient (et si possible sa famille) devrait participer à un programme psycho-éducatif après un premier épisode de schizophrénie afin de s'informer sur la maladie, son traitement et son évolution à long terme.
2006-12-13 21:57:35
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answer #2
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answered by Mirabelle 6
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c'est une schizophrénie, donc une psychose avec syndrome de dissociation, associée à un délire paranoide, comme des hallucinations, des idées de persécution, mysticisme, un délire flou et contradictoire, une adhésion importante au délire, un aspect stéréotypé
Comment le soigner,je pense qu'il faut aller voir un spécialiste
2006-12-13 21:54:59
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answer #3
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answered by kinayu 2
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