J'ai une fille de 14 ans, depuis 3ans et demi, je "subis" son adolescence. Ce n'est pas facile

Question

comment lui montrer que si je dis telle ou telle chose, c'est pour son bien??? je suis souvent démoralisée. C'est pas facile d'élever une ado toute seule, et pourtant, je crois faire tout ce qu'il faut. Comment m'y prendre alors avec elle??? et arriver sur un terrain d'entente.....

Answer 1

Bonjour Francine,

Votre intervention est émouvante pour une maman comme vous qui tentez de faire en sorte que tout ce passe bien avec votre fille,
pour preuve vous autorisez l'autorité paternelle en la laissant se rendre les weekends chez son papa.

Alors vous mentionnez avoir en quelque sorte un probléme de communication avec elle chose qui est (c'est important de le savoir) tout à fait normal pour une jeune de 14ans de part la fameuse crise d'adolescence.

Elle fait cela pour s'affirmé, tenté d'imposer ses régles car elle est en période de doute cela peut s'agire de sa scolarité ou de son petit copain, ami(e)s et autres.

Sachez que si elle est violente avec vous il ne faut en aucun cas vous laissez faire au risque que la situation empire et que pour vous comme pour elle cela est dengereux.
Il ne faut pas culbabiliser au contraire voici quelque exemple:

-Si elle cherche une confrontation avec vous pour lacher ses nerfs, ne rentrez pas dans son jeu car cela sera un rapport de force ou l'une comme l'autre criera forts pour se faire entendre alors que l'une comme l'autre aura sa vérité!Et vous en ressorteré rien de se dialogue de sourd bien au contraire.

-Si vous voulez parlez avec elle, analyser son comportement à savoir si c'est favorable ou pas ou si vous la sentez sur la défensive remettez sa à plus tard.

-Essayez d'être le plus naturel possible avec elle pour qu'à son tour elle soit naturel et non sur la défensive ou en situation d'attaque.

-Faites en sorte de l'impliquer dans votre vie et/ou à la participation de votre vie de famille poser lui des question pour savoir ce qu'elle en pense pour lui montrer que vous attacher de l'importance à se qu'elle pense, cela lui prouvera que vous avez confiance en elle pour qu'elle puissent évoluer de façon matûre.

Si vous le souhaitez envoié moi un mail pour garder contacte!

A bientôt.
Cordialement
Elvira

Answer 2

D'abord, il vous faut changer de prénom. En effet, un adolescent ne peut respecter quelqu'un qui se prénomme "Francine". Donc, choisissez un prénom sérieux ou bien abandonnez tout espoir de respectabilité dans le domaine des rapports familiaux.
Compte tenu de l'ambiance délétère qui semble régner chez vous et de l'hystérie manifeste qui sourd des relations que vous entretenez avec votre fille, je vous conseille de choisir le prénom "Samantha". Résolument "sitcom", "faux chic" et contribuant à entretenir auprès des hommes un doute bienveillant sur l'opulence de votre poitrine, ce prénom vous placera en situation favorable sur le marché et accroîtra vos chances de rencontrer un partenaire qui saura s'imposer à votre fille. Car tout le problème est là, Francine, pardon, Samantha, votre fille vous fait payer l'absence d'homme. Elle vous agresse et vous n'êtes pas respectable à ses yeux car vous ne lui fournissez pas la preuve patente de votre charisme, qui ne peut se manifester que par votre capacité à soumettre et domestiquer un homme.
Par ailleurs, Samantha, avant de prétendre lui montrer où se situe son bien, interrogez-vous sur la nature profonde des notions de Bien et de Mal. Je vous renvoie à la lecture de Jenseit von Gut und Böse, de F. Nietzsche et je vous enjoins de ne procéder à aucune intervention dans votre vie de famille avant d'en avoir tiré la quintessence. Enfin, vous dîtes "subir" son adolescence mais sachez bien, Samantha, que vous êtes la seule responsable de cet état de fait. En effet, il est patent que votre fille n'est ici qu'un substitut de votre ancien mari ou compagnon: ainsi la tyrannie que vous prétendez subir n'est que l'habillage acceptable à vos yeux de la soumission à votre conjoint dans laquelle vous vous complaisiez naguère. Sous la tyrannie de la fille, Samantha, il faudra donc deviner désormais l'ancienne soumission au mari, attitude dont, inconsciemment, vous êtes nostalgique. Le prouve par ailleurs, cette volonté poignante de parvenir à, je vous cite, "un terrain d'entente". Voudriez-vous donc parvenir avec votre fille à ce que vous n'avez pu créer avec votre conjoint? Cela vous paraît donc lumineux, maintenant, Samantha? Je terminerai en précisant que, si d'aventure, vous parveniez à cette entente, il ne s'agirait surtout pas, alors, d'utiliser comme vous le faites de manière irréfléchie, le verbe "arriver"! On n'"arrive" pas à un terrain d'entente, Samantha. On en "part" car le terrain d'entente ne peut être valorisant que s'il est le tremplin d'une autre dynamique, et non un terminus. Reprenez-vous Samantha! Vous méritez mieux que ces jérémiades!

Answer 3

aaaaah l'age difficile...c'est vrai qu'à cet âge c'est dur...j'ai eu moi même ma crise d'ado ya pas si longtemps que ca et je sais que ce qui m'a remis les pieds sur terre c'est le fait que ma mère m'ignorait, que je ne sentais plus toute l'affection qu'elle me donnait avant...laissez là faire ses erreurs, ne dites plus rien, ne la réprimandez même pas...ne lui parlez que pour des choses élémentaires...je sais que ca peut paraître dur et je ne sais pas comment est votre fille exactement mais je sais que quand ma mère a commencé à m'ignorer royalement j'ai eu le plus gros pincement de coeur de ma vie et je suis revenue à elle comme un toutou et maintenant c'est l'amour fou...il faut que jeunesse se passe. Plus vous lui direz ce qu'il faut faire, plus elle n'en fera qu'à sa tête...IGNOREZ LA... pas de compromis, on n,e marchande pas avec les enfants...bonne chance!!!

Answer 4

En ne lui faisant surtout pas croire que tu te sens superieur que tu sais tout et pas elle. Il n'y a que le dialogue, et les compromis qui marche

Answer 5

Bonjour Francine
Je lis votre question et je me dis… Que vous avez la mémoire courte! Vous ne vous souvenez pas, lorsque vous –même étiez ado… Vous ne vous retrouvez pas au moins un peu en elle? Bien que je n’aie eu qu’un fils et élever des garçons ce n’est pas la même chose, je me revois en lui, sa tête dure, son caractère borné qui l’empêche d’abandonner, mais également son bon cœur, toujours prêt à rendre service, ces mots gentils et sa qualité d’écoute. Et tous ces traits de caractère qui ont fait de lui l’Homme qu’il est aujourd’hui.

Regardez-la bien vivre Francine et ne regardez pas seulement sa révolte, elle est en apprentissage de sa vie d’adulte avec tout ce que cela comporte d’erreurs, de difficultés et de faux pas. Pour établir un dialogue, il faut chercher les bons côtés, les bonnes actions et les bonnes décisions et les valoriser. Je sais que c’est dur, mais c’est la meilleure méthode.

Je me souviens lorsque j’avais 16 ans, ma copine et moi avons fait le projet de partir en auto-stop, de Montréal à Vancouver pendant nos vacances d’été. Mes parents n’ont jamais dit non, chaque fois que j’en parlais, mon père me sortait un obstacle, au sujet de l’argent que cela va prendre, la difficulté de trouver des automobilistes compatissants dans les provinces des prairies, les animaux dans le parc des Rocheuses (grizzlys et autre) et le manque d’endroits pour dormir pas cher à Vancouver… Une par une, il laissait tomber ses phrases tout en nous donnant des conseils pour atteindre notre but. Et plus nous nous préparions, moins nous avions envie d’y aller… C’était l’époque fin 60 début 70, nous avons fini par voir le danger réel. Alors et seulement alors nos parents nous ont parlé des vrais dangers de partir en auto-stop pour deux adolescentes, jusque là nous n’avions pas vu que c’était de la folie.

J’ai fait la même chose avec mon fils, je ne l’ai pas découragé dans ses rêves, tout juste donné des trucs et il a fini par voir le bien fondé ou le non-sens de ses décisions. On obtient plus par la douceur que par les cris et les coups (on ne cogne pas LA MÈRE ABWAR, même pas pour faire drôle dans une réponse!)

C’est dur parfois, mais Francine, vous aussi êtes passée par-là, et comme je disais quelque fois à mon fils, ‘’Been there, done that!!!’’ (j’y ai passé et je l’ai déjà fait), a`13 ans il a voulu fumer du Pot, je lui ai offert de lui en trouver du bon, je savais qu’il ne fumait pas la cigarette et que le premier joint lui donnerait un mal de tête à enlever l’envie de réessayer, comme il avait la ‘’permission’’ il a attendu d’être bien plus vieux avant ‘’d’essayer’’ et ne semble pas avoir aimé…

N’oubliez pas que c’est vous l’adulte et que la psychologie inversée fait des miracles avec nos ados. L’apprentissage de la vie est pénible à tout âge, les paroles qui sembleront dégradantes à votre adolescente la suivront toute sa vie. Établissez un dialogue en valorisant ce qu’elle a de bien et de beau et ensuite elle vous écoutera pour le reste également.

L’adolescence c’est l’âge où on a envie de nous révolter contre l’ordre établi, où personne ne sait rien à part nos amis, où personne n’importe que nous-mêmes. C’est l’âge ingrat du nombrilisme. Mais vous le savez tout ça, à votre manière, comme nous tous d’ailleurs sommes passés par-là. Les uns plus profond que les autres. Alors, il ne faut pas les juger mais tenter de comprendre leurs gestes. Et surtout ne pas oublier que nous, parents, avons tous été des ados en rage de devenir adulte.

Toutefois, Francine, si cela devient trop lourd à porter, il y a de sites Internet, des lignes d’écoute où on peut vous guider. Sinon, il y a les psychologues qui pourront vous suggérer des trucs adaptés à votre histoire personnelle.

Je vous envoie tout mon amour de mère et vous souhaite bon courage, un jour vous en rirez ensemble de ces pénibles années. Vous verrez, elle viendra vous parler de ses ados elle aussi…

Amicalement,
Marie J
Homéopathe

Answer 6

arrête de lui payer son abonnement au portable, ses vetements et son maquillage.

ensuite, faites des choses ensemble, mais pas trop. vérifie ses devoirs le soir, aide-la à préparer ses intéros.
mais aussi, préparez les repas ensemble, faites le shopping ensemble, le ménage etc...

c'est comme ça qu'a fait ma mère qui était seule pour m'élever et franchement, aujourd'hui, je la remercie !

Answer 7

A mon avis, et d'après mon humble expérience de l'adolescence, le problème majeur est l'absence d'intérêt particulier pour qque chose. Si votre ado avait une passion, sa vie serait plus facile pour elle, et pour vous, car elle aurait une meilleure image d'elle même, un but à atteindre, et des moyens de canaliser son énergie.
D'autre part, l'ado veut être adulte sans en avoir les moyens, et cela peut le conduire à des comportements jugés irresponsables par les adultes. Ses tentatives pour grandir sont alors mal jugées, et cela instaure un dialogue de sourds, entre l'adulte qui croit savoir tout de la vie et l'ado qui " ne comprend rien".
Je pense que les adultes doivent rester modestes:il y a souvent un gouffre entre ce qu'on sait, ce qu'on dit, et d'autre part, ce qu'on est capable de faire dans une situation donnée.
Ce que vous dites "pour son bien" n'est rien en comparaison de l'exemple que vous lui donneriez en ouvrant un dialogue avec elle. Car vous lui montreriez que vous comprenez sa souffrance, que vous la respectez, et que vous n'en savez pas plus qu'elle sur elle-même, car elle en est encore à se construire!!
Cela ne veut pas dire qu'elle a tous les droits. Mais la loi et l'autorité, ce n'est pas vous qui les avez inventés: dans le meilleur des cas, vous les respectez et vous les avez intégrés vous-mêmes, et elle peut vous faire confiance car vous savez de quoi vous parlez, quand vous dites qu'il faut respecter ses profs, les lieux publics, l'autre, son corps...etc

Answer 8

Bonjour,
Je suis seule avec mes 2 fils de 15 et 13 ans. Autant dire que je suis en plein dedans aussi. Pour le moment ça va. L'aîné était assez pénible l'année dernière : insolent, " je fais ce que je veux " etc... depuis qu'il va au lycée ça va nettement mieux. Il travaille, s'autogère plutôt bien et il est très gentil avec moi . Il s'est beaucoup transformé physiquement en 1 an (+ 15cm et + 10 kg ) et comme il est satisfait du résultat de ce changement, il n'a pas de complexe pouvant contribuer à le rendre désagréable.
Le plus jeune n'est pas encore tout à fait dans le vif de l'adolescence. Souvent capricieux et ayant une fâcheuse tendance à l'égoîsme, quand il part en vrille et qu'il me dit "je deviens adolescent" , je réplique toujours que l'adolescence non seulement n'est pas une fatalité, mais qu'en plus ça ne lui donne aucunement le droit d'embêter son entourage.. je leur ai dit que cette période est une passerelle vers l'âge adulte et que les turbulences qu'ils ressentiront sont normales et s'estomperont avec le temps. Voila ! pour l'instant ça se passe comme ça chez moi. Nous parlons librement de tout, il n'y a pas d'interdits non expliqués et s'il faut être ferme je ne me contente pas de menacer, je punis.
Vous verrez, ça s'arrangera chez vous. Mais les rapports mère/fille sont peut-être plus délicats. Bon courage !!

Answer 9

parcque "pour son bien" pour elle ca veut rien dire et puis il n'y a quelle qui sait ce qui est bien pour elle

ce que tu peux faire c'est lui donner des grandes lignes de conduite mais pas lui faire frocément la morale parcque là c'est braquer la personne et la fermer donc dialogue impossible

pourquoi ne pas l'inviter au resto en tête à tête et tenter une discussion mais pas une moralisation ...en profiter pour l'écouter sur ce qu'elle attends de sa maman... elle et pas lui donner 10.000 conseils et faire la paix !

bon courage !

Answer 10

Pareil pour moi.

Une seule méthode: l'écoute et surtout ne pas rentrer dans son jeu. Si elle veut imposer sa loi, tu laisses faire en douceur et tu la laisses aller dans le mur. (Celui qui a de l'expérience, c'est celui qui a fait ................;;beaucoup d'erreurs).

Si elle se replie sur elle, laisse là aller dans son coin. Au bout de 2 à 3 jours, elle reviendra toute seule et comprendra qu'elle ne peut imposer sa façon de voir les choses.
Ne diriges pas sa vie, elle n'attend que ça pour te pourrir la tienne. Sois ferme et laisse là vivre un peu.
Bon courage.

Tu es père ou mère?