Antirétroviraux et lipodystrophie
Depuis environ 1997 sont décrits des syndromes lipodystrophiques chez les patients HIV+ traités par trithérapie. Il n'existe pas de définition précise de ce syndrome. Les principales manifestations cliniques des lipodystrophies sont une une lipo-atrophie et une lipohypertrophie. Ces modifications ne s'accompagnent pas obligatoirement d'une variation de poids, ce qui oriente vers un phénomène de redistribution des graisses. La lipo-atrophie, diminution du tissu adipeux, est essentiellement périphérique. Sur le visage elle se traduit par un creusement des joues, des tempes, une possible énophtalmie. Sur le tronc et les membres elle se traduit par une visibilité accrue des reliefs anatomiques et une pseudo-phlébomégalie, amaigrissement des membres, perte de la rotondité des fesses. La lipohypertrophie, accumulation de graisses à certains endroits, se traduit au visage par une hypertrophie parotidienne, à la face postérieure du cou sous forme de « bosse de bison », sur le tronc, par un comblement des creux sus-claviculaires, une augmentation du volume des seins et de la face antérieure de l'abdomen « gros ventre ». Trois formes cliniques sont décrites : la lipo-atrophie pure ou très prédominante, l'obésité tronculaire pure et une forme mixte. Des anomalies biologiques concernant le métabolisme lipidique (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie) et le métabolisme glucidique (diabète, hyperinsulinémie à glycémie normale, intolérance au glucose), sont souvent associées au syndrome clinique. Les éventuelles répercussions des anomalies métaboliques, notamment comme facteur de risque cardio-vasculaire, restent à évaluer. Les répercussions psychologiques entraînées par les modifications corporelles ne sont pas à négliger.
La prise en charge des syndromes lipodystrophiques n'est pas codifiée. Il paraît toutefois logique de surveiller et de prendre en charge les perturbations métaboliques. La lipo-atrophie peut être traitée par chirurgie esthétique. Le mécanisme d'apparition des lipodystrophies est inconnu. L'origine médicamenteuse est une des hypothèses physiopathologiques suspectées.
2006-12-03 06:59:28
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answer #1
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answered by Anonymous
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Nette si c'est cons arrêterait de se masturber,il y aurait pas autant de sac d'os faciales.
En gros il y a de plus en plus de petits Branleurs dans se monde.
2014-08-17 17:59:28
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answer #2
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answered by S777 3
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c'est un effet secondaire bien documente depuis la fin du XVIIIeme siecle de la masturbation intensive.
2006-11-30 07:29:22
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answer #4
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answered by Anonymous
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