non, cela n'a rien à voir avec les profs du lycée.
Le problème est bien antérieur : arrivent au lycée des jeunes qui n'ont déjà pas le niveau : 20 pour cent des élèves de 6eme ne savent pas lire. On demande aux enseignants de ne pas sanctionner trop les élèves pour pas les traumatiser, et voilà ce que ça donne. en plus, depuis 15 ans, en français, l'équivalent de deux années de cours ont été supprimées pour les élèves avec la baisse hebdomadaire des heures de français. Résultat, en gros, un élève de seconde d'aujourd'hui a le niveau d'un élève de quatrième d'il y a quinze ans. Mais comme on ne veut pas faire une politique résolument élitiste, on maquille les dégâts avec des heures de soutien. (je précise que l'élitisme, c'est essayer de pousser tout le monde vers le haut, et non pas donner les diplôme à un tout petit nombre).
Quelques chiffres officiels, mais qu'on ne dit pas trop fort, afin de ne pas trop inquiéter :
On a fait refaire la dictée du brevet de 1988 à deux mille élèves de troisième en 1998 avec la même notation qu'en 1988 : résultat : un quart des copies ont obtenu 0.
En 2000 ont lieu diverses réformes, notamment dans l'enseignement du français.
On refait faire la dictée de 1988 à deux mille élèves en 2004 : plus de la moitié des copies obtient 0.
Autre exemple en mathématiques, tiré des résultats des tests de sixième :
on demande aux élèves de faire le calcul suivant : 542+7154
en 1990, le taux de réussite est de 95 pour cent, en 2005, de 77 pour cent.
Sidérant, non ?
Les lois Savary puis Jospin(1989) ont conduit à une baisse de niveau extraordinaire, en redéfinissant le travail des enseignants : leur travail n'est plus essentiellement de transmettre des savoirs, mais de permettre l'épanouissement de l'élève. Désormais, la plupart des exercices doivent avoir un aspect ludique. (Quand Ségolène royal dit, au congrès du Mans, que les enseignants ne doivent pas simplement transmettre des savoirs, mais être des animateurs, elle s'inscrit dans cette ligne). Et la droite a laissé faire également, malheureusement.
L'idée était de permettre à un maximum de jeunes d'accéder aux études supérieures : c'est ce qui s'est produit, mais au prix d'une baisse du niveau.
Il faut tout simplement que la gauche comme la droite aient le courage de remettre le savoir au centre du système scolaire.
2006-11-23 19:09:03
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answer #1
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answered by Sébastien 4
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Disons que cela peut permettre aux personnes en difficultés de recevoir des cours gratuits. Tout le monde n'a pas les moyens de passer par un prestataire.
Les profs ne sont pas forcément incompétants, les programmes scolaires par contre certainement pas ou mal adaptés aux élèves.
Des élèves pas motivés depuis la primaire sont en grandes difficultés : lecture, rédaction, orthographe...
Il faut bien tenter de les aider, en espérant qu'ils en comprennent l'importance et les enjeux.
2006-11-24 01:15:36
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answer #2
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answered by Yveline 4
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Les heures d'aide sont pour les élèves qu'il faut pousser, et qui nécessitent plus de temps. Pourquoi insulter gratuitement les profs ?
2006-11-24 01:53:37
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answer #3
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answered by amcg 6
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Non.
Les programmes et la charge de travail sont faits pour des élèves "moyens".
Alors les élèves qui mettent un plus de temps à apprendre ont besoin de soutien pour reprendre les points mal assimilés.
2006-11-24 01:25:40
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answer #4
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answered by Laurent 3
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Pauvre France !
2006-11-24 00:58:59
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answer #5
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answered by dauphinoise58 4
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parc q ce sont des matières fondamentales, complexes, là, où la plupart des élèves ont des difficultés !
2006-11-24 00:55:26
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answer #6
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answered by Anonymous
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c'est surtout les jeunes qui veulent rien foutre
2006-11-24 00:48:02
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answer #7
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answered by invaincudu31 5
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