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Ville, de Guillevic

Ville, vois tes campagnes
Qui t'offrent leur écoute,

Qui vont être perdues
Si tu les agglutines

Le long de ton squelette
Etendu sur les terres

Car toi-même sans elles
Qu'est-ce que tu seras ?

Qu'es-tu en train
De devenir ?

Toujours plus grande, plus étalée
Plus en hauteur aussi,

T'entrechoquant, t'escaladant, te poursuivant,
Te régalant
De l'écartèlement ?

Ou seras-tu encore
Le centre recueilli
Desservant les campagnes.

Leur représentant
Non pas l'absence
Mais leur visage du dimanche ?

Merci pour votre aide !!

2006-11-17 19:27:00 · 5 réponses · demandé par Jenny 3 dans Éducation Soutien scolaire

5 réponses

le poeme s'adresse à la ville , indirectement au citadin, les derniers vers posent la question de savoir ce que sera le citadin demain..continuera t il d'aller à la campagne le dimanche ou bien est ce que la campagne deviendra la ville et disparaitra (absence)

c'est comme ca que je l'interprète.

2006-11-17 19:44:18 · answer #1 · answered by le_voisin_d_en_face 4 · 2 0

dommage que l'on ne sache pas de qui est ce poème.
Pour moi je dirais que l'auteur éprouve dans l'ensemble une certaine nostalgie de la campagne(sans elles que seras-tu ?). Il voit la ville se transformer et devenir de plus en plus envahissante. Il se demande ce que cela deviendra plus tard. Est-ce que les gens pourront continuer à aller dans ce lieu pour y trouver un peu de repos (centre recueilli) et un espace de campagne comme autrefois on allait à la campagne le dimanche (leur visage du dimanche) pour se reposer de la semaine en ville. Pour retrouver un contact avec la nature (cette ville sera-t-elle l"eur représentant" ?). En associant "centre recueilli" et "dimanche" l'auteur souligne l'aspect de recherche de repos et de retrouver un contact avec son intérieur profond. j'y vois un lien spirituel. Ce lien peut aussi se retrouver dans "visage du dimanche". Je suppose que c'est une ville de Bretagne. La Bretagne est un endroit très religieux.

2006-11-17 19:58:29 · answer #2 · answered by estaminet 2 · 1 0

selon moi,c'est la ville qui est le visage du dimanche de la campagne : dans les deux dernières strophes, le poète imagine une autre ville que celle qui a dévoré la campagne : une ville au centre de la campagne. L'absence, c'est l'anonymat d'une ville immense, sans point de repère ; la ville dont rêve le poète, c'est une ville bien délimitée, qui contraste avec la campagne et l'éclaire. Pour chaque campagne, la ville est le lieu important de référence, c'est par cette ville que telle campagne est connue, elle est "leur référence". Au lieu d'être la ville qui dévore la campagne et plonge tout dans l'uniformité, puisqu'il n'y a plus ni campagne ni ville, elle est le centre qui éclaire, elle est l'habit du dimanche du campagnard : c'est une métaphore : cela veut dire que ce qui permet à la campagne de briller et de sortir de l'uniformité de son vêtement quotidien, c'est sa ville de référence. L'auteur défend donc un rapport équilibré entre ville et campagne, entre deux uniformités, le tout ville et le tout campagne. Après tu peux toujours dire que les campagnards se rendent le dimanche à la ville (et surtout pas l'inverse),mais ce n'est pas le sens essentiel.

2006-11-17 23:23:13 · answer #3 · answered by Sébastien 4 · 0 0

D'accord avec "le_voisin_d_en_face " Je n'ai pas eu le temps de rédiger ma réponse mais l'interprête de la même façon.

2006-11-17 20:27:01 · answer #4 · answered by dandeblaye 5 · 0 0

Donc le dernier vers est : " Merci pour votre aide !! "

Eh bien la personne est aimable et remercie pour une aide.... C'est ça ..hein ?

Pour l'avant dernier vers, le visage du Dimanche est celui du 7 ème jour où l'on ne travaille pas, il est donc moins expressif et plus détendu. On parle aussi d'habits du dimanche, trucs que l'on sort que pour jour de fête qui sentent la naphta...

Voili voilà !

2006-11-17 19:39:33 · answer #5 · answered by Argos 6 · 0 0

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