Magon, né en Ligurie et décédé en 203 av. J.-C., est un général carthaginois et le frère d'Hannibal Barca.
Il prend part à l'invasion de l'Italie avec ses frères, soumet le Samnium et le Bruttium et porte la nouvelle de la victoire à Carthage. Il est mit à la tête d'un corps en renforts qui est envoyé vers l'Espagne où les disputes de son frère et d'Hasdrubal paralysent leur action. Il est battu en 207 et 207 av. J.-C., s'enferme dans Gadès et soulève l'Espagne contre les Romains. Battu de nouveau, il passe aux Baléares, où la ville de Mahón conserve son nom, débarque en Ligurie mais est mortellement blessé dans une bataille livrée au moment où on le rappelle en Afrique.
La Tunisie dans votre verre (02/10/2005)
La rubrique vin de la semaine
BRUXELLES Je voudrais profiter d'un petit voyage pour vous faire partager une découverte. A l'occasion d'une tournée en Mediterannée, il m'a été donné d'aborder les rivages tunisiens et, vu ma profession, de déguster quelques breuvages d'ici.
Falsh back. Il y a un sacré paquet d'années que l'on élabore du vin en Tunisie. L'histoire a même eu le bon goût de retenir le nom d'un agronome: Magon. Ce brave homme, un chef carthaginois, a eu l'idée géniale de tenter de structurer l'agriculture de l'époque.
Ce brave Magon, que ses potes de beuverie appelaient Mister Magon, a eu l'idée de développer la culture de la vigne que les Phéniciens avaient introduit quelque temps auparavant.
Mais, depuis Magon, de l'eau a coulé dans le Golfe de Tunis. Depuis Carthage, et même dans les ruines fumantes de la ville, la vigne et le vin, ont prospéré régulièrement.
Lors des invasions arabes et de l'islamisation du pays, il n'a jamais été question de détruire les vignobles. Au XIXe s, durant le protectorat, la viticulture prit un nouvel essor. Le départ des Européens fut synonyme d'une petite baisse de production. Depuis quelques années, le régime a développé le tourisme devenu la première industrie du pays.
Puisqu'une grosse majorité de ces visiteurs boivent du vin, autant leur en donner et, de préférence, du local. Et puis, et c'est une bonne idée, s'ils aiment le jaja local, de retour au pays, ils consommeront du jaja des vacances.
Vu l'intérêt économique en jeu, quelques moyens ont été mis pour que la qualité des produits soit au niveau international. Dans ce qu'il m'a été donné de goûter, il faut reconnaître que c'est à une exception près, tout à fait le cas. La Tunisie s'est dotée d'une législation qui ressemble dans les grandes lignes a ce qui se fait en France. L'appellation d'origine locale tient compte des caractéristiques du terroir local, des cépages, des pratiques viti et vinicoles, bref, vu d'ici ça a l'air vachement sérieux. A mon sens, la force des vins locaux reside, en dehors de cette qualité moyenne plutôt élevée, dans l'utilisation de cépages échappant aux grands courants internationaux.
Peu de chardonnay, sauvignon et autres cabernet mono cépage sur des zones irriguées, mais plutôt du carignan, des grenaches, muscats d'Alexandrie et même du san giovese.
Je dois dire que le petit panel de huit échantillons goûtés lors de mon passage m'a véritablement subjugué. Quand je pense à la moyenne de ce qui se fait dans la Maghreb, les vins locaux sont largement vers le haut du panier. En plus les prix sont raisonnables.
Comble de chance, certains vins de Tunisie sont distribués chez nous, y a qu'à se baisser pour les ramasser ou presque. Je ne résiste pas a vous livrer mes impressions de dégustations a propos de deux de mes coups de coeur.
En blanc: clos de Carthage, 2004, Grand Cru. Je ne vois pas l'intérêt du vocable grand cru, mais bon, hein, si ça fait plaisir aux graphistes... Ce vin issu de l'assemblage du l'ugni blanc et du muscat d'Alexandrie est vraiment chouette. Le nez est plein de fruits, léger, fin, plutôt subtil. La bouche est souple, fruitée, mais l'ugni donne une gentille acidité à l'ensemble. Certes, cela n'est pas bien puissant, mais comme apéritif c'est ce qu'il faut. Si vous ne prenez pas d'apéro, pas de souci, pour accompagner un fromage de chèvre frais, c'est top.
En rouge, le Vieux Magon, coteaux de Tebourba 1er cru, 2000 casse la baraque. A la degustation, je pense qu'il est composé de cabernet sauvignon, de grenache et de syrah, mais n'ayant pas eu de fiche technique, vous voila obligés de me faire confiance. La robe est rubi intense, avec un peu de tuile sur les bords. le nez est marqué par le poivron, les fruits noirs viennent ensuite. La bouche est dense et souple, les tannins sont bien fondus. Pour faire disparaître les notes boisées, lors de la dégustation, n'hésitez pas à le brutaliser un peu et a le passer violemment en carafe; histoire de bien l'aérer. Il fera des étincelles en présence d'un magret de canard aux figues, par exemple.
Bonnes dégustations et rendez-vous la semaine prochaine, même endroit, même heure.
ERIC BOSCHMAN
© La Dernière Heure 2005
2006-11-10 00:01:05
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answer #1
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answered by surlekiviv 7
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D'où tiens tu tes sources ? Il semble qu'il y ait eut 2 Magon
1) Magon est un général carthaginois du 4è siècle av. JC, père d'Hamilcar et grand père d'Hannibal. Il a conquis la Sicile
2) Magon, né en Ligurie et décédé en 203 av. J.-C., général carthaginois et frère d'Hannibal Barca, il a combattu en Italie et en Espagne.
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En revanche, il y a un vignoble célèbre en Tunisie où l'on produit le Magon, un cru fort honorable.
2006-11-10 00:13:03
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answer #2
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answered by Anonymous
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