que faut-il faire pour renforcer sa memoire ?

Answer 1

s'entraîner chaque jour en apprenant des choses par coeur (numéros de tel, listes, poèmes, ...)

Answer 2

Tous les jeux qui suscite la mémoire: mots fléchés, mots coisés, sudoku... et le quotidien: ne pas faire de liste des courses et se souvenir de tout...

Answer 3

apprendre

Answer 4

de quoi veux tu te rappeler ?

Answer 5

Manger BEAUCOUP de poisson (de la sardine surtout)

Answer 6

la faire travailler

Answer 7

tu lis Maud, c'est ma réponse aussi.

Answer 8

faire des exercices quotidiennement,si tu as la nintendo ds alors c'est génial prend l'entrainement cerebral...sinon les jeux ds les magasines.sinon ecrit sur un bout de papier ce que tu a fait le matin et cache le papier et apres une semaine tu dois te rappeler de ce que tu as ecris...ce jeux existe sur la nintendo ds...sinon le magnésium est un très bon complément...

Answer 9

jouer au memento

et lire

Answer 10

lisez cela et appliquez le, je vous assure que vous n'auriez plus aucun problème de mémorisation!
La démarche de mémorisation
Pour comprendre comment fonctionne notre mémoire et savoir comment l’utiliser, nous pouvons faire une comparaison avec le travail sur ordinateur.

Travail sur ordinateur
A. Choisir de bonnes conditions d’utilisation pour assurer le fonctionnement de l’appareil.
B. Démarrer le système.
C. Utiliser les logiciels appropriés pour traiter l’information ou faire l’activité désirée.
D. Enregistrer l’information avec des codes : afin de retracer rapidement et au moment voulu les catalogues, les adresses etc...
E. Retracer l’information enregistrée en utilisant les bons noms de catalogues ou les bonnes adresses Internet. Faire des mises à jour au besoin.
Démarche de mémorisation
A. Mettre en éveil nos 5 sens pour capter les messages de l’environnement.
B. Avoir la volonté ou le désir de retenir un certain nombre d’informations.
C. Utiliser les méthodes appropriées pour traiter l’information à mémoriser selon les exigences de la situation, comme la prise de notes de cours ou de lecture.
D. Enregistrer dans sa mémoire les informations que l’on désire conserver de manière à les retrouver facilement et au moment voulu.
E. Réactiver les données déjà en mémoire afin de les utiliser ou d’y greffer de nouvelles informations.



Les trois parties de la mémoire
On reconnaît généralement trois parties à la mémoire. Cette connaissance peut nous aider à choisir de meilleures stratégies de mémorisation.

TROIS PARTIES CARACTÉRISTIQUES
Autre nom donné à chaque partie RÔLE DE CHAQUE PARTIE Quantité d’informations traitées Durée de conservation des informations
MÉMOIRE SENSORIELLE Registre d’informations Capte les informations de l’environnement grâce à nos cinq sens et en fait une première analyse Tout ce qui est capté par les sens Quelques secondes
MÉMOIRE À COURT TERME Mémoire de travail
Centre de traitement Mémoire immédiate
Trie les informations et les conserve un certain temps pour réaliser une tâche quelconque (parler, écrire, écouter une personne, résoudre un problème..) Limitée : environ sept unités d’information à la fois *
Quelques secondes ou minutes ou quelques heures selon certaines conditions
MÉMOIRE À LONG TERME Mémoire entrepôt Conserve les informations en les classant selon leur nature Illimitée Illimitée mais conditionnelle à la réactivation

* Une unité d’information peut être une définition, un poème, un schéma, une théorie ou toute autre chose de la vie courante comme un numéro de téléphone, une recette etc. . L’anxiété non contrôlée peut aussi être considérée comme une unité qui prend de l’espace dans la mémoire à court terme.

Les conditions nécessaires à la mémorisation:
attitudes et activités intellectuelles
1. L'ACCUEIL DU MESSAGE

Dans le domaine scolaire il importe de comprendre que l’accueil du message rejoint la motivation ou la volonté d’apprendre et de retenir des connaissances. Sans ces attitudes de réceptivité, la capacité de mémorisation sera affaiblie.

Toute personne qui désire apprendre et retenir des informations doit par ailleurs comprendre et utiliser les mécanismes de l’attention et de la concentration;

Voici quelques moyens de mobiliser son attention : redire mentalement, se créer une image mentale, formuler des questions durant un exposé ou avant de lire un texte, chercher un sens à l’information à retenir, faire des associations visuelles ou auditives; entretenir son corps et son esprit (manger, dormir, se relaxer…).

2. LA RÉPÉTITION

Avoir recours à la répétition pour retenir une information fait partie de nos réflexes ou habitudes. Elle aide notre mémoire à court terme à conserver l’information un certain temps, de manière à pouvoir faire une action quelconque dans l’immédiat ou dans un moment peu éloigné. Il y a plusieurs manières de faire de la répétition durant une activité, ainsi on peut redire sans sa tête ce que l’on entend, écrire une information, poser une question au professeur, regarder quelques fois les étapes à suivre durant la réalisation d’un travail et bien d’autres.

3. LE TRANSFERT

Action centrale de la mémorisation, le transfert a comme fonction d’acheminer l’information présente dans la mémoire à court terme à la mémoire à long terme pour une utilisation ultérieure.

Plus cette activité est faite avec rigueur, plus le résultat sera efficace. L’information que l’on désire retenir doit être bien structurée, organisée ou encodée si on veut la retrouver facilement par la suite.

4. LA RÉACTIVATION

Cette activité consiste à ramener à sa mémoire à court terme l’information conservée dans sa mémoire à long terme. Que ce soit durant un cours, un examen ou toute autre activité, l’apprenant doit faire appel aux informations déjà emmagasinées dans sa mémoire entrepôt. Cette opération de récupération sera facilitée si les informations ont été bien encodées et regroupées.

Notre cerveau fait le ménage des informations que nous n’utilisons pas, il n’est pas un véritable ordinateur qui emmagasine tout ce que nous y mettons. C’est pourquoi, malgré les grandes possibilités de notre mémoire à long terme, nous oublions. L’oubli est donc naturel et même salutaire mais, en situation d’apprentissage, il faut le contrôler.


Pour bien utiliser sa mémoire à court terme (MCT)
Éviter la passivité mentale
Notre mémoire à court terme est aussi appelée mémoire de travail puisque c’est grâce à elle que nous pouvons réussir à transférer ou emmagasiner des informations dans notre mémoire à long terme et que nous pouvons réutiliser ces informations lorsque nous en avons besoin

Comme la mémoire à court terme ne peut conserver beaucoup d’informations à la fois et que les informations y demeurent peu de temps, nous devons éviter la passivité mentale.

En situation d’apprentissage il faut traiter les informations à retenir, ce qui signifie réfléchir, organiser, expérimenter, reformuler:

Durant un cours, faire de l’écoute active :
revoir et redire dans sa tête les explications du professeur (répétition);
associer ce que dit le prof à ses connaissances (ça me fait penser à….);
retracer les mots clés dans l’exposé du professeur (mots, concepts, images);
prendre des notes en utilisant une mise en page ordonnée.
Lors de ses lectures, sélectionner l’information à mémoriser:
se donner comme consigne de retenir l’essentiel, se concentrer;
mettre en évidence les idées importantes en les surlignant;
ajouter des mots clés en marge du texte;
faire un court résumé en le rédigeant en ses mots;
élaborer un tableau synoptique, un graphique, un schéma.
Pour se préparer à un examen, organiser les données à apprendre sous forme d’unités d’informations; ces unités prendront moins d’espace dans la mémoire de travail lorsqu’on les utilisera. En voici quelques-unes :
faire un tableau synthèse ou synoptique de plusieurs pages de textes;
représenter un ensemble d’informations à l’aide d’un graphique ;
représenter à l’aide d’un schéma le fonctionnement d’un appareil.
Lors de l’étude, choisir des techniques de mémorisation appropriées à la matière :
des exemples concrets et personnels pour retenir des concepts abstraits;
une répétition dans l’ordre ou le désordre pour retenir une liste de dates;
un résumé en ses mots pour se rappeler le contenu d’un long texte;
des associations à des situations vécues, pour donner un sens personnel aux connaissances;
la formulation de questions sur la matière.
Apprendre du général au particulier
survoler l’ensemble de la matière à apprendre avant d’apprendre les détails, comme les sous-titres d’un texte, les divisions d’une série de notes;
se préoccuper de comprendre le sens de ce que l’on doit apprendre en identifiant les grandes idées et les liens entre elles.
Utiliser plus d’un sens : une information enregistrée de différentes manières sera plus facilement retenue.
Ainsi, au lieu de simplement lire un texte... on peut
lire et dire : redire à haute voix les éléments clés du texte ou en parler avec une collègue
lire et écrire : se faire un résumé ou un tableau;
lire et faire : mettre en application des éléments du texte lu.
lire, écrire et faire
Visualiser l’information :
créer des images mentales significatives pour soi;
s’imaginer en train d’exécuter une technique, en imaginant le contexte le plus précisément possible.
Utiliser des trucs ou astuces mnémotechniques :
Le principe des trucs ou astuces est d’associer de nouvelles données à des informations connues ou de conserver en mémoire une mise en forme plus facile à retenir que le seul contenu.
utiliser des couleurs différentes dans ses notes;
faire des acronymes, des acrostiches;
chanter les informations à retenir sur des airs populaires.



Pour bien utiliser sa mémoire à long terme (MLT)
Multiplier les occasions d’utiliser les données apprises
Selon les études actuelles il y aurait trois regroupements différents des informations dans la mémoire à long terme;

les données sémantiques (concepts, lois, principes, schémas…)
les données du savoir-faire (procédures, fonctionnement des objets …)
les données épisodiques (souvenirs personnels, émotions…)
Les données sémantiques sont les plus difficiles à retenir c’est pourquoi, il est nécessaire de les utiliser fréquemment. Plus on réactive ses connaissances et plus on renforce sa mémoire; chaque activité de réactivation laisse des traces neurales dans notre cerveau, tout comme le passage répété de piétons sur une pelouse finit par laisser une trace visible.

Autre fait intéressant, chaque activité réalisée sur un même sujet permet d’enrichir ses connaissances antérieures et de les réorganiser, un peu comme la mise à jour des catalogues d’un ordinateur. Ainsi, ce qui est encourageant, c’est que plus on en sait sur un sujet plus il est facile de retenir de nouvelles informations.

En situation d’apprentissage il faut donc :

multiplier les séances d’étude :
préférer plusieurs courtes périodes que une seul longue période;
se préparer à suivre un cours afin de capter les nouvelles informations :
ramener les informations connues à sa mémoire de travail en jetant un coup d’œil aux notes du cours précédent;
essayer d’écrire de mémoire les grandes lignes ou mots clés du cours précédent.
en situation d’évaluation (test ou examen) retracer rapidement la bonne information :
écrire sur une feuille de brouillon les mots clés appris : cette action laisse de la place dans la mémoire de travail, facilite le rappel des autres informations durant l’examen et peut même diminuer le stress ;
faire un survol de l’examen et écrire en marge les mots clés qui nous viennent à l’esprit, afin de les retrouver au moment de répondre aux questions.
gérer son stress en situation d’examen. L’anxiété, si elle n’est pas contrôlée, occupe la place d’autres informations dans la mémoire de travail et nuit au rappel des informations apprises.



Questions /réponses
Une des techniques de mémorisation très utile en contexte scolaire, consiste à associer des questions aux informations à apprendre; cette technique est efficace car elle doit s’appuyer sur une bonne compréhension de la matière. Plus les questions ont un caractère original et personnel plus elles faciliteront le rappel.


Qu’est-ce que le piège de la mémoire à court terme ?
Penser que l'on a mémorisé une information parce que l’on s’en souvient 10 minutes après un cours ou une lecture; après 24 heures on perd 80% des détails appris sur un sujet, si on n'a pas fait de réactivation.


La mémoire est une faculté qui n’oublie pas. Vrai ou faux ?
Faux : la mémoire est une faculté qui oublie les informations mal apprises, sans méthode ou sans structure, et les informations bien apprises mais jamais utilisées.
Vrai : la mémoire peut conserver longtemps ou indéfiniment des informations associées à des émotions positives ou négatives et toute la panoplie d’événements personnels.


Que signifie « Mieux vaut 10 fois 5 minutes que 1 fois 50 minutes »?
Pour retenir des informations et se préparer à un examen, il vaut mieux faire une révision régulière, donc plusieurs petites séances plutôt qu’une seule longue séance de quelques heures.


Quel est le piège associé à la mémoire à long terme ?
Penser que les nouvelles informations entendues ou lues sur un sujet connu, se grefferont d’elles-mêmes à nos anciennes connaissances. Sans une nouvelle organisation de nos connaissances nous risquons d'oublier les nouvelles données au détriment des anciennes.


Les trucs et astuces mnémotechniques sont-ils utiles à coup sûr?
Dans la vie courante ou lorsque l’information n’est pas trop complexe, les trucs et astuces peuvent être utiles, mais leur utilisation doit être faite avec logique. Il n’y a pas de recette miracle pour apprendre et il ne faut pas prendre plus de temps à fabriquer une astuce (un acrostiche par exemple) qu’à apprendre l’information par la réactivation régulière.


Pourquoi est-il utile de revoir ses notes dans les 24 heures suivant un cours?
Sans réactivation, il y a une perte d’information de plus en plus grande dans le temps. Ainsi, 80% des détails seront perdus après un cours, surtout s’il n’y a pas eu d’activités concrètes réalisées en classe avec la nouvelle information. Revoir ses notes dans les 24 heures suivant un cours est donc une première réactivation essentielle.


Pourquoi est-il si facile d’oublier les connaissances apprises en étudiant?
L’oubli a deux causes principales : une absence d’enregistrement dans la mémoire et une absence de réutilisation de l’information. Multiplier les occasions d’utiliser ses connaissances est donc une consigne à suivre pour bien retenir