Origine:
la MDMA (3,4-méthylènedioxyméthamphéta... s’apparente aux psychostimulants. Moléculeemblématique d’une famille de substances psychotropes aux propriétés voisines, toutes dérivées de la phényléthylamine, sa structure est proche de celles des neuromédiateurs comme l’adrénaline et la noradrénaline ou de celles d’alcaloïdes végétaux tels que l’éphédrine, isolée du genre Ephédra ou la cathinone, isolée du Khat.
Historique:
Le MDMA fut synthétisé pour la première fois en 1898 par Fritz Haber en Allemagne et ensuite breveté en 1912 par les laboratoires Merck dans un but militaire ; il est alors un intermédiaire dans la fabrication d'un styptique (vasoconstricteur).
Alexander Shulgin s'y intéresse à partir de 1968 et redécouvre ses effets sur l'humeur (empathogène). Cette propriété, rare chez les substances psychédéliques, l'indique pour le traitement du stress post-traumatique (comme après un attentat ou un viol) pour faciliter le transfert avec le psychanalyste. Cependant, son utilisation à des fins thérapeutiques a été rapidement stoppée durant les années 1970 pour être ensuite reprise au début des années 2000 (approbation en 2001 par la FDA mais aussi des protocoles expérimentaux en Suisse et en Espagne).
Effets et conséquencesInteractions de la MDMA avec des cibles moléculaires dans le cerveau
L’affinité de la MDMA a été déterminée pour une vingtaine de sites de reconnaissance dans le système nerveux central (Lyon et coll., 1986 ; Battaglia et coll., 1988a ; Pierce et Peroutka, 1988 ; Battaglia et De Souza, 1989). Ces sites représentent les cibles moléculaires les plus probables par l’intermédiaire duquel la MDMA a ses propriétés psychotropes.
La plus haute affinité a été trouvée pour les sites de recapture de la sérotonine (0,6 µM). Les conséquences de l’interaction de la MDMA avec ces sites seront discutées plus loin. La MDMA peut se fixer également sur les récepteurs de la sérotonine de type 5-HT2 (5 µM) où elle agit comme agoniste. Elle présente également une bonne affinité pour les récepteurs a2-adrénergiques et M1-muscariniques de l’acétylcholine (respectivement 3,6 et 5,8 µM). Il est probable que la plupart des effets neurotropes sont liés à l’interaction de la MDMA avec l’une de ces cibles moléculaires. En effet, les valeurs de ces différentes affinités sont compatibles avec les concentrations de MDMA présentes dans le cerveau lorsque les effets psychotropes apparaissent. Hiramatsu et coll. (1991) ont montré chez le rat qu’une dose psychoactive de 10 mg/kg de MDMA (par voie sous-cutanée) n’élève pas la concentration plasmatique de MDMA au-dessus de 6 µM. Chez l’homme, une prise psychoactive de MDMA engendrerait une concentration plasmatique d’environ 1,5 µM.
Les affinités de la MDMA pour les sites de recapture de la noradrénaline et de la dopamine sont nettement plus faibles que celle pour les sites de recapture de la sérotonine (respectivement 25 et 40 fois plus faibles). Ceci distingue la MDMA des psychostimulants, comme l’amphétamine qui présente une nette préférence pour les sites de recapture de la dopamine et de la noradrénaline (Wall et coll., 1995).
La MDMA interagit beaucoup plus avec les récepteurs 5-HT2 qu’avec les récepteurs de type 5-HT1. Elle mime l’action de la sérotonine sur ces récepteurs 5-HT2, puisqu’elle stimule l’hydrolyse des phospho-inositides comme la sérotonine (Nash et coll., 1994).
Du fait de l’existence d’un carbone asymétrique, la molécule de MDMA présente deux isomères optiques, les formes S(+) et R(-). La S(+)-MDMA est l’énantiomère le plus actif sur les effets psychotropes subjectifs chez l’homme (Steele et coll., 1994). C’est aussi le plus actif sur la recapture des neurotransmetteurs. En revanche, c’est la forme R(-) qui est la plus active sur les récepteurs 5-HT2 (Lyon et coll., 1986 ; Nash et coll., 1994). Cette observation laisse supposer que la majeure partie des effets psychotropes de la MDMA est liée à ses effets sur la recapture des neurotransmetteurs. Cependant, les hallucinations qui apparaissent, occasionnellement, après une prise de MDMA, pourraient être dues à la stimulation des récepteurs 5-HT2. Les drogues purement hallucinogènes, comme le LSD, sont, en effet, des substances qui stimulent puissamment les récepteurs 5-HT2.
La MDMA a une relativement haute affinité pour les récepteurs a2-adrénergiques. Chez l’humain, il est connu que la MDMA a des effets cardio-vasculaires. Il est très possible que ces effets résultent d’un blocage des récepteurs a2-adrénergiques au niveau du cœur et du système nerveux sympathique. Il n’est pas exclu que l’action de la MDMA sur les récepteurs a2-adrénergiques ait des effets centraux, tout particulièrement en favorisant la libération de sérotonine dans le cerveau (Battaglia et coll., 1988b).
Il faut reconnaître que l’action de la MDMA sur les récepteurs muscariniques M1 est très mal connue. On sait que la MDMA peut se fixer sur ce type de récepteur avec une bonne affinité, mais on en ignore l’importance dans les effets chez l’homme. Il est souvent rapporté que la MDMA donne “ la bouche sèche ”, les récepteurs muscariniques étant impliqués dans la salivation, ce serait peut-être par leur intermédiaire que la MDMA provoque cette sensation. Des effets cardio-vasculaires ne sont pas à écarter non plus.
Il est notable que la MDMA n’interagit ni avec les récepteurs opiacés, ni avec ceux aux benzodiazépines. Si la MDMA a des effets toxicomanogènes, anxiolytiques ou analgésiques, il est clair que ces récepteurs ne sont pas en cause.
Le MDMA agit en permettant une libération massive de sérotonine dans le cerveau, ce qui modifie notamment l'humeur. Le MDMA traverse la barrière placentaire. Contrairement à la croyance populaire, l'ecstasy n'a pas d'effet aphrodisiaque. La plus petite dose ayant conduit à un décès est de 150 mg de MDMA, en association avec de l'alcool.
En espérant avoir apporté un peu de lumière...
Amicalement...
2006-11-05 11:44:48
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answer #1
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answered by ๑۩۞۩๑Lou.Gorp๑۩۞۩๑ 7
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c'est une substance chimique psycoactive, stimulante et inhibitrice de certaines zones du cerveau notamment celles qui régissent nos besoins primaires (faim, soif, sommeil) en jouant sur la dopamine et la serotonine. c'est comme toutes les drogues un médicament, certaines personnent profiteront plus des effets que d'autres mais cest à vérifier. a long terme outre les effets (antisociaux) et la dépendance elle provoque une dégradation de l'organisme et comme une infection se propage jusqu'à la fin si on ne s'arrête pas (c'est aussi le cas de la consommation de sucre raffiné à long terme). en général les consommateurs réguliers maigrissent, perdent la notion du temps, oublient leur vie, sont décalés, se perdent etc. (ce n'est pas irrémédiable)
2015-05-05 10:55:46
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answer #2
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answered by bobyandrea 2
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L'ecstasy ou extasy, est une drogue de synthèse le plus souvent vendue sous forme de comprimé dont le principe actif est 3,4-méthylène-dioxy-méthylamphétamine ou MDMA. Le MDMA appartient aux phényléthylamines.
En cas d'usage régulier : amaigrissement, affaiblissement, irritabilité, insomnie, anxiété, dépendance psychique.
Plusieurs cas de « syndrome post-hallucinatoire persistant » ont été recensés, à savoir angoisses, phobies, état confusionnel, dépression voire bouffées délirantes aiguës.
Certains travaux scientifiques tendent à mettre en évidence une possible dégénérescence des cellules nerveuses pouvant entraîner des maladies dégénératives (troubles de la mémorisation à long terme notamment) ou des dépressions
A côté de ces effets à long terme :
Effets à court terme : Augmentation de la tension artérielle ;
accélération (tachycardie) voire troubles du rythme cardiaque (arythmie) ; contraction des mâchoires ; dilatation des pupilles (mydriase) ; hyperthermie (bouche sèche, peau moite) déshydratation
Effets à moyen terme : Trois à quatre jours après la prise, on constate souvent un état d'angoisse, de dépression et de grande fatigue dus au « manque » de sérotonine.
2006-11-05 04:33:54
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answer #3
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answered by Rhadamanthe du Wyvern 4
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Le MDMA fut synthétisé pour la première fois en 1898 par Fritz Haber en Allemagne et ensuite breveté en 1912 par les laboratoires Merck dans un but militaire ; il est alors un intermédiaire dans la fabrication d'un styptique (vasoconstricteur).
Il n'est pas immédiatement utilisé, car on ne lui trouve pas d'utilité ; l'armée des États-Unis fait des expériences sur cette molécule sous le nom EA-1475, mais ces études ne seront pas rendues publiques avant 1969.
Alexander Shulgin s'y intéresse à partir de 1968 et redécouvre ses effets sur l'humeur (empathogène). Cette propriété, rare chez les substances psychédéliques, l'indique pour le traitement du stress post-traumatique (comme après un attentat ou un viol) pour faciliter le transfert avec le psychanalyste. Cependant, son utilisation à des fins thérapeutiques a été rapidement stoppée durant les années 1970 pour être ensuite reprise au début des années 2000 (approbation en 2001 par la FDA mais aussi des protocoles expérimentaux en Suisse et en Espagne).
La convention sur les substances psychotropes de 1971 classe le MDMA dans les substances prohibées ; l'ecstasy sera progressivement interdit à mesure que les pays adaptent leur législation.
Son utilisation comme drogue récréative s'est banalisée dans les sociétés occidentales dans des contextes festifs dans les années 1990. Cette substance est souvent associée au milieu techno bien qu'elle soit consommée dans tous les milieux festifs .
Usage comme drogue récréative [modifier]
comprimés d'ecstasyL'ecstasy se présente le plus souvent sous forme d'un comprimé de couleur, de forme et de taille variables, souvent orné d'un motif. On le trouve aussi en gélule. Il est courant que le nom du motif serve à désigner le « genre » d'ecstasy. La dose de principe actif (MDMA) contenu dans un comprimé varie de 75 à 135 milligrammes.
Effets et conséquences [modifier]
Le MDMA agit en permettant une libération massive de sérotonine dans le cerveau, ce qui modifie notamment l'humeur. Le MDMA traverse la barrière placentaire. Contrairement à la croyance populaire, l'ecstasy n'a pas d'effet aphrodisiaque. La plus petite dose ayant conduit à un décès est de 150 mg de MDMA, en association avec de l'alcool.
Effets recherchés [modifier]
Désinhibition ;
sensations d'énergie et de forme ;
coupe-faim ;
sensations de bien-être et de calme ;
sensation de liberté ;
sensation d'empathie ;
exacerbation des sens (notamment tactile).
Le MDMA étant un produit psycho-actif, il se peut que les effets ressentis ne soient pas agréables. On parle alors de bad trip.
Effets à court terme [modifier]
Augmentation de la tension artérielle ;
accélération (tachycardie) voire troubles du rythme cardiaque (arythmie) ;
contraction des mâchoires ;
dilatation des pupilles (mydriase) ;
hyperthermie (bouche sèche, peau moite)
déshydratation.
Effets à moyen terme [modifier]
Trois à quatre jours après la prise, on constate souvent un état d'angoisse, de dépression et de grande fatigue dus au « manque » de sérotonine.
Effets à long terme [modifier]
En cas d'usage régulier : amaigrissement, affaiblissement, irritabilité, insomnie, anxiété, dépendance psychique.
Plusieurs cas de « syndrome post-hallucinatoire persistant » ont été recensés, à savoir angoisses, phobies, état confusionnel, dépression voire bouffées délirantes aiguës.
Certains travaux scientifiques tendent à mettre en évidence une possible dégénérescence des cellules nerveuses pouvant entraîner des maladies dégénératives (troubles de la mémorisation à long terme notamment) ou des dépressions.
Décès imputés à la consommation d'ecstasy [modifier]
Les cas de décès imputés à l'ecstasy sont dus à :
un coup de chaleur et une déshydratation ;
un dosage trop élevé (overdose) ;
un mélange avec d'autres substances aggravantes (problèmes d'hypertension en mélangeant ecstasy et IMOA ; overdose en mélangeant ecstasy et amphétamines, troubles cardiaques en mélangeant ecstasy et boissons stimulantes, tabac, Viagra ©, amphétamines...) ;
un état de santé incompatible avec la prise d'ecstasy (antécédent de problèmes cardiaques, hypertension, insuffisance rénale, insuffisance respiratoire, diabète).
une hyponatrémie ( L'usager panique à l'idée d'être en hyperthermie et absorbe de l'eau au point d'en décéder ).
Réalité de terrain [modifier]
Les analyses des comprimés vendus sous le nom d'ecstasy montrent qu'un tel comprimé peut contenir :
du MDMA ou des molécules similaires : MDA (3,4 méthylène-dioxy-amphétamine), MDEA (3,4 méthylène-dioxy-éthylamphétamine), MBDB (2-méthylamino-1-(3,4-méthylènedioxyphényl)butane) ;
des molécules proches : 2CB (4-bromo-2,5-diméthoxyphénethylamine), DOM (2,5-diméthoxy-4-méthylamphétamine), DOB (2,5-diméthoxy-4-bromoamphétamine) ;
des molécules voisines : amphétamines ;
des médicaments divers : caféine, sédatifs, hormones, antipaludéens, corticoïdes, barbituriques...
des substances diverses : craie, talc, lessive...
Selon une étude publiée en 2004 au Québec et effectuée d'après les échantillons des saisies, 35% des pilules vendues sous le nom d'ecstasy contiennent de deux à sept substances différentes.[1]
Face à la réalité de ce que contiennent les comprimés vendus sous le nom d'ecstasy et en l'absence de contrôle sanitaire sur le produit, les associations de réduction des risques ont mis en place des stands dit de testing (contrôle rapide des produits) où l'usager peut venir tester son comprimé. Ce test ne permet pas de connaître ni la pureté, ni le dosage, ni les proportions de MDMA dans le comprimé mais il permet de mettre en évidence la présence de molécules proches ou d'amphétamines. Ces tests sont pratiqués à l'aide du réactif de Marquis (mélange à base de formol et d'acide sulfurique). Ces tests sont illégaux dans la plupart des pays.
2006-11-05 04:33:01
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answer #4
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answered by goupil022 3
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MDMA=L'Ecstasy, de nom scientifique MDMA (3,4-méthylène-dioxy-méthamphétamine), est une drogue de synthèse inventée par Alexander Shulgin. C'est un psychotrope possédant une composante stimulante, et dont un des effets est d'accélérer les battements cardiaques comme lors d'une forte excitation.
Un drogue dangereuse.
2006-11-05 04:27:14
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answer #5
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answered by o_robelet 7
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Ça c'est une bonne question, je vais chercher la réponse !!!
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2006-11-05 04:18:55
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answer #6
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answered by Anonymous
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