English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

10 réponses

D'abord, une hernie discale c'est la rupture du cartilage d'un disque intervertébral, qui provoque le glissement du noyau pulpeux vers l'extérieur. Il en résulte une pression exercée sur les racines nerveuses à ce niveau.

Ce n'est pas gravissime, mais c'est a prendre avec serieux. Donc, aller voir un medecin, et immediatement.

Maintenant, si tu veux plus de precisions, entre autres sur les soins, je te recommande la lecture de l'interview du Pr. Philippe Anract, chirurgien orthopédiste à l’hôpital Cochin, publie par Doctissimo, dont les termes sont comprehensibles par tous :

Doctissimo : Quelles sont les indications de la chirurgie dans le traitement des lombalgies ?

Pr. Philippe Anract : Il convient de séparer les tableaux de lombosciatiques, souvent d’origine discale, des lombalgies. La chirurgie ne peut être envisagée qu’après échec du traitement médical et à condition que la cause anatomique des douleurs soit précisément identifiée et curable par un acte chirurgical. Un tel bilan lésionnel est établi après examen clinique, radiographique et IRM.

Doctissimo : Qui, au final, décide de recourir à la chirurgie ?

Pr. Philippe Anract : Au niveau médical, la décision n’est jamais prise par une seule personne. Elle est le plus souvent le résultat d’une concertation multidisciplinaire. Le patient participe également à ce choix, il est le seul capable de juger du retentissement des douleurs sur sa qualité de vie. Par ailleurs, toute chirurgie peut entraîner des complications, heureusement rares. Le patient doit en être informé, tout comme il doit savoir que la chirurgie ne peut garantir un résultat à 100 %.


Doctissimo : Quels sont les résultats d’une telle pratique ?

Pr. Philippe Anract : La chirurgie de la hernie discale consiste à soulager la névralgie, en levant la compression du nerf par la hernie. Le disque est enlevé en tout ou en partie. L’intervention apporte un soulagement important dans 80 à 85 % des cas.

Un autre recours à la chirurgie consiste à souder deux ou plusieurs vertèbres en cas de discopathie, d’instabilité ou devant des déformations (type scoliose dégénérative). Les arthrodèses (immobilisation de deux ou plusieurs vertèbres) soulagent dans 70 % à 80 % des cas selon les séries de littérature scientifique. Malgré les progrès de la chirurgie, on est donc loin des 100 % de soulagement, contrairement à ce que certains laissent croire. Il reste donc 20 % de résultats non satisfaisants pour un traitement irréversible.

Doctissimo : Comment se déroule l’intervention et combien de jours d’hospitalisation sont nécessaires à ce type d’opération ?

Pr. Philippe Anract : Pour la hernie discale, l’intervention elle-même dure une heure, mais le recours à une anesthésie générale nécessite une surveillance en salle de réveil de deux à quatre heures. La durée habituelle d’hospitalisation après l’intervention est de 3 à 5 jours, avec généralement le port d’un corset pendant un mois. Ce qui correspond généralement à la durée de l’arrêt de travail.

Pour une arthrodèse, la durée d’hospitalisation est d’une semaine et elle est généralement suivie du port d’un lombostat (corset rigide en résine ou en plâtre) pour trois mois.

Suite à ces deux interventions, des antalgiques sont prescrits pour soulager les douleurs post-opératoires.

Doctissimo : Quelles sont les dernières innovations ?

Pr. Philippe Anract : Les innovations concernent principalement la réduction des incisions. L’intervention d’une hernie discale nécessitait autrefois une incision de 10 à 15 centimètres, les suites opératoires et la durée d’hospitalisation étaient plus longues, les douleurs persistantes, etc.

Actuellement, l’incision est de 3 à 4 cm, centrée sur la partie à opérer. Le suites opératoires sont beaucoup moins lourdes.

Cette chirurgie pourrait même être menée en éclairant et grossissant le champ opératoire à l’aide d’un microscope : on parle de microchirurgie, l’incision est de 2 à 3 cm.

L’utilisation de canules pour une opération par voie endoscopique est actuellement en cours d’évaluation. Dans ce cas, l’incision est inférieure à 2 cm. Mais on ne peut actuellement dire si cette chirurgie endoscopique apportera un avantage par rapport aux techniques plus traditionnelles.

Doctissimo : Vous avez collaboré à l’ouvrage "Le mal de dos en 100 questions". S’il y avait un seul message à faire passer au grand public, quel serait-il ?

Pr. Philippe Anract : Pendant longtemps, on a préconisé le repos à des patients souffrant de lombalgies chroniques. C’est une erreur ! On sait aujourd’hui que le repos prolongé n’a que des effets néfastes en favorisant la chronicité des douleurs et en retardant le retour à une vie normale. Dans le cadre de douleurs chroniques, la reprise d’une activité physique et, si possible, professionnelle, est un objectif prioritaire.

2006-10-31 00:57:27 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 1

[?] Qu'est-ce que c'est ?

La sciatique vertébrale commune est due la plupart du temps à un conflit disco-radiculaire, c’est à dire entre le disque intervertébral et la racine nerveuse correspondante. Elle est souvent due à une hernie discale (altération du disque intervertébral). Les sciatiques symptomatiques secondaires traduisent quant à elles une affection vertébrale : mal de Pott, spondylodiscite, cancer vertébral...

La lombosciatique est un syndrome douloureux associant une lombalgie à une souffrance du nerf sciatique.

La sciatique discale commune

[?] Les signes de la maladie

La crise de sciatique vertébrale commune commence parfois par une lombalgie (douleur lombaire) pendant quelques jours puis la crise se déclenche avec une douleur vive, augmentée par les efforts, la toux, l'éternuement, la défécation.

Cette douleur suit un trajet bien déterminé selon que c'est la 5° racine lombaire ou la 1° racine sacrée qui est irritée :

Lombosciatique L5 : la douleur lombaire se prolonge sur la face externe de la cuisse et de la jambe, croise le dos du pied et gagne le gros orteil ;
Lombosciatique S1 : la douleur lombaire se prolonge sur la fesse, la face postérieure de la cuisse et de la jambe, et passant par la plante du pied, atteint le 5° orteil ;
Parfois la douleur est tronquée et s'arrête à la fesse ou à la cuisse ; d'autres fois, elle est remplacée par des sensations cutanées curieuses (dysesthésies).
Le rachis est douloureux et raide à la mobilisation. Il y a une contracture des muscles enserrant la colonne vertébrale (muscles paravertébraux) et parfois la douleur sciatique apparaît en appuyant sur les muscles contractés (signe de la sonnette). Le signe de Lasègue se recherche sur le patient couché sur le dos : le médecin lève la jambe douloureuse qui doit rester tendue, ce qui met le nerf sciatique en tension : une douleur violente freine la poursuite du mouvement à partir d'un certain angle. Le médecin note une diminution ou une perte de sensibilité dans le territoire cutané de la racine atteinte. Le réflexe achilléen est diminué ou aboli dans les sciatiques S1.

Le médecin recherche toujours l'existence de troubles génito-sphinctériens (mictions impérieuses, troubles de l’érection) ou une faiblesse des membres inférieurs (sensations de dérobement des genoux à la marche), qui sont des signes de gravité.

[?] Examens et analyses complémentaires

Parmi les examens biologiques, la vitesse de sédimentation est normale, ce qui élimine une affection inflammatoire.

Les radiographies montrent le pincement du disque entre la 4ème et la 5ème vertèbre lombaire (L4/L5) ou la 5ème vertèbre lombaire et la 1ère vertèbre sacrée (L5/S1). Le pincement peut être unilatéral ou remplacé par un bâillement postérieur et/ou latéral. Parfois les clichés du rachis lombaire sont normaux.

La tomodensitométrie (scanner) peut être demandée dans certains cas.

La recherche d'une cause éventuelle est systématique.

La hernie discale : elle est parfois en cause dans les sciatiques vertébrales communes. La racine nerveuse est comprimée par un disque intervertébral altéré. Certains arguments l'évoquent plus particulièrement :

Age jeune du patient et état général conservé ;
Profession exposée (personnes ayant des charges à soulever) ;
Antécédents de lumbago et de sciatique ;
Notion d'événement déclenchant ;
Caractère monoradiculaire de la sciatique, de rythme mécanique, impulsive à la toux ;
Existence d'un signe de Lasègue, d'un signe de la sonnette ;
Absence d'élévation de la vitesse de sédimentation ;
Absence de lésions osseuses sur la radiographie.
[?] Traitement

La lombosciatique discale est une affection bénigne dont l'évolution naturelle se fait habituellement dans un délai variable vers la guérison. Elle dure en général entre 3 à 6 mois. Le but du traitement, avant tout médical, n'est que de hâter la guérison. Il associe le repos au début, les antalgiques et les anti-inflammatoires. Au décours de la crise, la kinésithérapie permet de remuscler le dos et d'éduquer le patient (gestes et positions à éviter, comment soulever une charge…).

Dans certains cas, un traitement chirurgical s'impose d'urgence :

Les sciatiques hyperalgiques (très douloureuses) ;
Les sciatiques déficitaires (c'est-à-dire avec paralysie) : marche impossible, hypotonie, amyotrophie...La chirurgie est nécessaire en raison d'une possible aggravation brutale et irréversible ;
Les sciatiques avec syndrome de la queue de cheval : douleur bilatérale, paralysie flasque des membres inférieurs avec amyotrophie (fonte musculaire) rapide, abolition des réflexes achilléens et rotuliens, abolition du réflexe anal avec hypotonie du sphincter, anesthésie en selle, troubles sphinctériens. L'intervention chirurgicale s'impose d'urgence en raison du risque majeur de séquelles (troubles sphinctériens).
Les lombosciatiques d'origine articulaire postérieure

Les lombalgies et lombosciatiques ont en général une origine discale. Parfois cependant, l'origine de la lombalgie est tout à fait différente : c'est une atteinte dégénérative des articulations vertébrales interapophysaires postérieures. En cas d'hyperlordose (dos creux), l'équilibre des vertèbres est modifié et crée une surcharge mécanique qui aboutit tôt ou tard à la détérioration par arthrose de ces articulations.

La lombalgie par arthrose interapophysaire postérieure (AIAP) est donc une lombalgie statique, favorisée également par l'obésité, le relâchement de la sangle abdominale. Les radiographies standard de la colonne lombaire, le scanner, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) donnent des images caractéristiques. L'arthrographie articulaire postérieure consiste à opacifier la cavité articulaire à l'aide d'une aiguille introduite dans l'articulation. L'injection d'anesthésique et d'un corticoïde retard a un effet bénéfique certain sur la douleur.

Le traitement repose en première intention sur :

Le repos ;
La perte de poids éventuellement ;
Les antalgiques et les anti-inflammatoires ;
Puis la rééducation musculaire abdominale et dorsale.
En cas d'échec, se discutent les autres techniques.





Les lombosciatiques secondaires

Tumorales (métastases de cancers, myélome) ;
Rhumatismes chroniques ;
Infections (spondylodiscite) ;
Endocrino-métabolique (ostéoporose, ostéomalacie, maladie de Paget)...
Les causes tumorales

Les métastases de certains cancers (prostate, poumon, sein, rein, thyroïde...) peuvent siéger au niveau des vertèbres. Ces métastases sont parfois révélatrices du cancer primitif. Les douleurs lombaires sont de rythme inflammatoire. La vitesse de sédimentation est élevée. La radiographie montre des images typiques. La scintigraphie osseuse montre une hyperfixation. La biopsie vertébrale permet le diagnostic.

Certaines maladies sanguines peuvent également se fixer sur les vertèbres (myélome, Hodgkin). Les tumeurs primitives des vertèbres peuvent également être en cause.

Certaines tumeurs intrarachidiennes sont parfois découvertes (méningiomes etc). Les douleurs lombaires et sciatiques sont à recrudescence nocturne. L'imagerie par résonance magnétique permet le diagnostic.

Les causes rhumatismales

La pelvispondylite rhumatismale touche l'homme jeune. Les lombalgies sont de type 1nflammatoire (douleur le matin au lever ne disparaissant pas dans la journée, avec verrouillage matinal lent, accentuation le soir, non calmée par le repos, réveillant le malade vers 2-3 heures du matin) avec douleurs irradiant dans les fesses, sciatique, arthralgies périphériques.

Les causes infectieuses

Les infections ostéo-articulaires peuvent au niveau des articulations vertébrales provoquer des lombalgies avec radiculalgies ( spondylodiscite). Dans ce cas le patient présente un état infectieux. Radiographie, scintigraphie, tomodensitométrie et imagerie par résonance magnétique sont d'un grand intérêt.

Les infections méningo-radiculaires sont parfois retrouvées (maladie de Lyme, herpès, HIV).

Les causes endocrino-métaboliques et dégénératives

Ce sont les maladies du squelette qui touchent souvent le rachis :

L'ostéoporose post-ménopausique : les lombalgies mécaniques sont dues au tassement des corps vertébraux. Vitesse de sédimentation et bilan phospho-calcique sont normaux. La radiographie est typique ;
L'ostéomalacie carentielle se traduit par des douleurs lombaires et pelviennes survenant en position debout et à la marche. Le bilan biologique montre une hypocalciurie, une hypocalcémie et une hypophosphorémie. La radiographie permet le diagnostic ;
La maladie osseuse de Paget : elle provoque une lombalgie chronique mécanique.
Les autres causes

Sciatique tronculaire sensitivo-motrice traumatique (fracture du bassin, injection IM mal faite), tumorale, post-radique (après une radiothérapie ;
Sciatique cordonale par compression des cordons postérieurs de la moêlle épinière (douleurs fulgurantes et mal systématisées)...


VOILA UN PANORAMA COMPLET. MAIS LA SEULE CHOSE SENSEE A FAIRE EST DE CONSULTER!!!!!!!!!

2006-10-31 02:34:49 · answer #2 · answered by simply_in_mind 4 · 0 1

il faut que ta soeur fasse radio et scanner ,voir un bon rumathologue qui lui fera sans doute une ou deux infiltration si elle souffre, et un traitement antiinflamatoire ,peut etre de la kine ensuite quand elle ira mieux ou si cela est plus important c'est l'operation mais surtout ne pas s'affoler

2006-10-31 00:59:43 · answer #3 · answered by josette d 2 · 0 1

Au hasard le plus total, je dirais... aller chez le médecin !!!

2006-10-31 00:54:45 · answer #4 · answered by Cirse 5 · 0 1

la piscine

2006-10-31 00:50:02 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 1

Je te propose d'aller voir un neuro chirurgien afin qu'il fasse un diagnostic clair et une operation suivra.
c'est un truc pas tres compliqué pour les specialistes. Rends toi àl'hopital le plus proche et tu auras toutes les informations utiles pour le choix de ton practicien.

2006-10-31 00:49:05 · answer #6 · answered by Massimo Ferrari 4 · 0 1

L'emmener chez un spécialiste

2006-10-31 00:48:46 · answer #7 · answered by Momo 7 · 0 1

PRENDRE RDV AVEC UN RHUMATOLOGUE POUR VOIR CE QU IL EN PENSE, MAIS A MON AVIS LA MEILLEURE SOLUTION EST L OPERATION

2006-10-31 00:46:48 · answer #8 · answered by diams39 3 · 0 1

Evite de la soigner toi même ca risque d'etre pire

2006-10-31 00:46:42 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 1

L'emmener chez le toubib!

2006-10-31 00:45:37 · answer #10 · answered by lillagen 6 · 0 1

fedest.com, questions and answers