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Qui connait cette maladie ? la plupart des gens ne savent pas ce que c'est par manque d'information

2006-10-20 04:49:46 · 10 réponses · demandé par pancho 1 dans Santé Pathologies Pathologies - Divers

10 réponses

Bon plus rien à ajouter après cet exposé complet .

Maladie pas si rare que le dit un des "répondants" .

Précision pour la réponse d'Ours Brun : RCH = recto colite hémorragique .

2006-10-20 20:44:33 · answer #1 · answered by *Cath* 3 · 0 0

La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire pouvant atteindre n'importe quel segment du tube digestif depuis la bouche jusqu'à l'anus. C'est une maladie chronique comportant des phases d'activité (ou « poussées ») d'intensité variable alternant avec des phases de rémission plus ou moins complète et prolongée. Elle a été décrite pour la première fois en 1932 par un médecin américain : Burril B Crohn.
La maladie peut intéresser simultanément ou successivement un ou plusieurs segments du tube digestif. Cependant elle siège le plus souvent sur le gros intestin ou côlon (il s'agit alors d'une colite : le suffixe -ite désignant une inflammation), sur la partie terminale de l'intestin grêle ou iléon (iléite) ou sur les 2 segments (iléo-colite).
Sa fréquence varie considérablement d'un pays à l'autre, le taux maximal se trouvant en Europe du Nord-Ouest et aux Etats-Unis. En France, la fréquence de la maladie de Crohn est variable selon les régions. Le nombre de nouveaux cas chaque année est compris entre 4 et 5 pour 100 000 habitants.
La maladie de Crohn affecte également les 2 sexes, sans doute un peu plus souvent la femme.
Elle est souvent découverte entre 20 et 30 ans mais peut se révéler à tout âge.
La cause de la Maladie de Crohn est encore inconnue ; toutefois les recherches récentes permettent de mieux concevoir les mécanismes en cause dans cette affection :

- La maladie de Crohn n'est pas une maladie « héréditaire » au sens propre du terme, mais il existe un facteur génétique de prédisposition à la maladie, le gène NOD2 ou CARD16 sur le chromosome 16 du génome humain. D'autres gènes sont vraisemblablement impliqués dans la maladie, comme le laissent supposer les études en cours.
- Il existe d'autre part des anomalies du système immunitaire intestinal expliquant l'importance et surtout la pérénnisation de l'inflammation intestinale, mais on ne sait pas encore quel(s) facteur(s) déclenche(nt) cette réaction immunitaire.
- Le rôle d'un facteur alimentaire a souvent été évoqué mais jamais confirmé.
- La discussion reste ouverte quant au rôle d'un agent infectieux, viral ou bactérien, mais la maladie de Crohn n'est pas une maladie« contagieuse ».
La flore bactérienne résidente dans l'intestin joue certainement un rôle.
- Il ne s'agit pas enfin d'une maladie « psychosomatique » même si des facteurs psychologiques peuvent moduler l'évolution de la maladie de Crohn, comme celle de beaucoup d'autres affections.
- Parmi les facteurs d'environnement le rôle nocif du tabac est clairement établi.
La nature des manifestations cliniques de la maladie de Crohn dépend de sa localisation sur les différents segments du tube digestif (intestin grêle, côlon, rectum, anus...). Les principales manifestations sont intestinales : douleurs abdominales, diarrhée avec ou sans émissions sanglantes, atteinte de la région anale (fissure, fistule, abcès). Une altération de l'état général accompagne souvent les poussées : fatigue (asthénie), manque d'appétit (anorexie), amaigrissement, fièvre. Parfois certaines poussées s'accompagnent de manifestations extra-intestinales : articulaires (arthrites), cutanées ou oculaires.
Le diagnostic de maladie de Crohn repose sur un faisceau d'arguments cliniques et paracliniques (examens complémentaires). En effet aucun de ce éléments pris isolément ne permet de porter le diagnostic : il n'existe aucun test permettant d'affirmer à lui seul le diagnostic.
Votre médecin vous demandera de pratiquer des examens complémentaires : une prise de sang à la recherche de signes d'inflammation, d'anémie... et des examens radiographiques at/ou endoscopiques pour préciser l'aspect et l'étendue des lésions. L'intestin grêle est examiné par radiographie après ingestion d'une « bouillie » opaque aux rayons X (transit baryté) ; de même, après une préparation adéquate, le côlon peut être étudié par administration d'un lavement opaque aux rayons X (lavement baryté). La coloscopie permet d'examiner directement la muqueuse du côlon et de la partie terminale de l'intestin grêle, et de faire des prélèvements (biopsies) qui seront étudiés au microscope ; après préparation convenable, pour vider le côlon des selles, elle est réalisée à l'aide d'un appareil souple contenant des fibres optiques introduit par voie anale.
Dans certains cas, malgré la pratique d'examens complémentaires, le diagnostic ne peut être posé lors de la première poussée. C'est l'évolution qui permet alors de trancher.
Des complications peuvent survenir au cours de la maladie : une poussé grave par son intensité imposant l'hospitalisation, l'arrêt de l'alimentation et un traitement par perfusions pendant quelques jours ; un rétrécissement (sténose) d'un segment intestinal pouvant aboutir à une occlusion ; un abcès parfois source de fistule (trajet anormal partant de l'intestin malade et s'ouvrant dans un autre organe ou à la peau) ; très rarement une perforation intestinale.
Il est impossible de prédire la fréquence des poussées. Ce n'est qu'au fil du temps que l'on peut distinguer les patients dont les poussées sont espacées de ceux qui ont des poussées plus rapprochées.
L'origine de la maladie de Crohn demeurant inconnue, le traitement médical a pour objectif la guérison de la poussée et le maintien de la rémission. Les principaux médicaments utilisés sont les salicylés : Salazopyrine® et ses dérivés (Pentasa®, Rowasa®, Dipentum®), les corticoïdes (Cortancyl®, Solupred®)) et, plus récemment, un corticoïde d’action locale libéré au niveau de la partie terminale du grêle et du côlon droit (Entocort®) :


La Salazopyrine® est une association d'un sulfamide et d'un composé proche de l'aspirine, le 5-ASA ;
les dérivés de la Salazopyrine® ne comportent que du 5-ASA.

Ce groupe de médicaments est utilisé dans les poussées légères ou modérées de la maladie surtout de siège colique ou iléal terminal.

Le traitement par les corticoïdes est utilisé dans les formes plus sévères. Il permet d'obtenir une rémission en 3 à 4 semaines dans plus de 90 % des cas. Il ne nécessite en général pas de régime sans sel sévère. Il peut s'accompagner d'effets secondaires (gonflements du visage, surcharge pondérale, hypertension artérielle, élévation de la glycémie) ; ils sont inconstants, modérés, réversibles à l'arrêt du traitement. Les corticoïdes peuvent aussi favoriser une décalcification, dont la maladie elle-même est aussi responsable.
Des traitements anti-infectieux (Flagyl®, Ciflox®, parfois Lamprène®) sont également utilisés en particulier pour les atteintes anales. Lorsqu'il existe une corticodépendance, c'est-à-dire l'impossibilité de réduire les corticoïdes au-dessous d'une certaine dose « seuil » sans que réapparaissent les symptômes, ou lorsque le génie évolutif de la maladie est sévère, on peut avoir recours à un immunomodulateur (Imurel®, Purinéthol®, Méthotréxate®). Ceci impose une surveillance clinique et biologique régulière.
Des essais thérapeutiques rigoureux sont régulièrement entrepris avec de nouveaux médicaments. Certains sont dirigés de manière très « ciblée »contre des cytokines inflammatoires. Ces traitements dits « biologiques » sont utilises en cas d'échec des traitements usuels. Il en est ainsi du Remicade®, anticorps monoclonal chimérique dirige contre le TNFa.
Enfin, des techniques de nutrition assistée peuvent s'avérer utiles dans certaines formes de maladie.

La chirurgie est nécessaire quand le traitement médical n'est pas efficace ou quand survient une complication. Après 10 ans d'évolution, plus d'un malade sur deux a subi une intervention chirurgicale. L'intervention consiste en une ablation (résection) du segment d'intestin malade suivie d'une suture des 2 portions d'intestin (anastomose). La chirurgie permet souvent d'obtenir des rémissions prolongées mais, comme le traitement médical, elle ne guérit pas définitivement la maladie : des récidives sont possibles.
Le retentissement sur la vie sociale a été évalué directement par des patients porteurs d'une maladie de Crohn (et non par des médecins). Si certains souffrent d'une maladie très invalidante, dans l'ensemble la majorité des malades considère que les études, même supérieures, ne sont pas entravées par la maladie ; le pourcentage de sujets actifs est supérieur à celui de la population générale ; 2 patients sur 3 estiment que la gène sociale est faible ; il n'y a pas de retentissement familial. Les grossesses doivent être envisagées de préférence en période de rémission ; elles imposent une surveillance médicale régulière.
J'espère que tu as une forme qui te permet de conduire une vie sociale correcte.

2006-10-20 06:37:24 · answer #2 · answered by simply_in_mind 4 · 3 0

Je connais un peu, c'est une sorte d'inflammation chronique de l'intestin. Je crois qu'une chanteuse connue en est atteinte aussi (c'est pas Anastacia ?)
Courage en tout cas

2006-10-20 04:59:27 · answer #3 · answered by Malocchio 5 · 2 0

J'ai connu quelqu'un atteint de cette maladie, je l'ai perdu de vue mais il parait qu'elle est guérie aujourd'hui. Il doit donc bien y avoir des solutions.
Si tu n'en trouves pas, le silicium G5 de Loïc Le Ribault peut t'aider.
Tape LLRG5, tu trouveras le site, mais attention il existe beaucoup de contrefaçons. Tu peux aussi contacter Bioticas.com.
C'est très cher certes, mais des milliers de personnes se soignent avec pour divers problèmes et s'en trouvent bien.
Tu peux aussi te faire traiter par ionocinèse. Pour cela contacte BIONAT.
Je te souhaite une prompte guérison.

2006-10-20 05:07:41 · answer #4 · answered by AVOINE anti censure 6 · 1 0

on ne peut pas connaitre toutes les maladies, je connais un petit peu, parce que c'est pas très loin de la RCH, et que ma fille en a un peu.
J'ai compris que ce n'est vraiment pas marrant à gérer, qu'en plus on ne sait pas bien la soigner.
il existe des forums sur le sujet et un site, je suppose que tu connais.

2006-10-20 05:05:23 · answer #5 · answered by oursbrun_1950 7 · 1 0

Je connais. C'est vrai qu'on en entend peut parler. Elle fait partie des maladies rares.
Grand courage à toi.

2006-10-20 05:03:46 · answer #6 · answered by MamieB suspendue 2 fois !.... 7 · 1 0

Je ne la connais pas désolée.Le manque d'info concernant les maladies est un problème.
Mais dis toi dans un sens qu'au moins elle ne souffre pas de fausses idées reçues.L'important c'est que les médecins la connaissent.Bon courage!

2006-10-20 04:55:17 · answer #7 · answered by L.O.D 2 · 1 0

maladie tres invalidante des intestins !!! je te souhaite du courage !!

2006-10-23 09:11:55 · answer #8 · answered by ladyfitness 3 · 0 0

êtes-vous suivi médicalement? souvent cette maladie est la conséquence de grands stress ou de chocs émotionnels; l'intestin réagit, les hémorragies surviennent.
Il faut subir des examens poussés , suivre un régime alimentaire au moment des crises et suivre un traitement. J'ai connu 2 personnes qui en sont guéries après un changement radical de leur mode de vie. Comme si en supprimant les causes de stress, le corps se calmait

2006-10-22 00:53:45 · answer #9 · answered by océane 2 · 0 0

c'est grave ?

2006-10-20 04:58:01 · answer #10 · answered by dindon_errant 2 · 0 1

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