Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes.
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique.
L'utilisation du bromazépam n'est pas recommandée chez l'enfant, en l'absence d'étude. De plus, le comprimé n'est pas une forme adaptée à l'enfant de moins de 6 ans (risque de fausse-route).
Dose : dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
Adulte :
- En pratique courante :
Chez l'adulte, en début de traitement, la posologie quotidienne moyenne de bromazépam est de 6 mg par jour, répartis le plus souvent de la manière suivante :
¼ de comprimé-baguette le matin (1,5 mg),
¼ de comprimé-baguette à midi (1,5 mg),
½ comprimé-baguette le soir (3 mg).
Elle doit ensuite être adaptée individuellement en fonction de la réponse thérapeutique.
Coût du traitement journalier : 0,09 euro(s).
- En psychiatrie :
Selon la gravité de l'anxiété à traiter :
chez les malades ambulatoires, la posologie s'établit entre 6 et 18 mg,
chez les sujets dont la sévérité du syndrome anxieux exige l'hospitalisation, il est possible de prescrire des doses plus élevées : 24 mg/jour, voire 36 mg/jour.
Enfant, sujet âgé, insuffisant rénal ou hépatique :
Il est recommandé de réduire la posologie, de moitié, par exemple.
Mode d'administration :
Durée du traitement :
Le traitement doit être aussi bref que possible. L'indication sera réévaluée régulièrement, surtout en l'absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie (cf Mises en garde/Précautions d'emploi). Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique : traitement bref de l'ordre de 8 à 10 jours.
Phénomène de rebond :
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous forme d'une exacerbation de l'anxiété qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.
Amnésie et altérations des fonctions psychomotrices :
Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
Troubles du comportement :
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.
Peuvent être observés :
aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité ;
idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique ;
désinhibition avec impulsivité ;
euphorie, irritabilité ;
amnésie antérograde ;
suggestibilité.
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
comportement inhabituel pour le patient ;
comportement auto ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient ;
conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.
Risque d'accumulation :
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (cf Pharmacocinétique).
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (cf Posologie/Mode d'administration).
Sujet âgé :
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.
Précautions d'emploi :
La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (cf Interactions).
Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur :
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.
Modalités d'arrêt progressif du traitement :
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
Enfant :
Plus encore que chez l'adulte, le rapport bénéfice/risque sera scrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible. Aucune étude clinique n'a été conduite chez l'enfant avec le bromazépam.
Sujet âgé, insuffisant rénal et hépatique :
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (cf Mises en garde).
Insuffisant respiratoire :
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
2006-10-13 12:04:34
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answer #3
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answered by Phil Hip 5
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bromazépam
. Formes et présentations . Composition . Indications . Posologie et mode d'administration . Contre-indications . Mises en garde et précautions d'emploi . Interactions . Grossesse et allaitement . Conduite et utilisation de machines . Effets indésirables . Surdosage . Pharmacodynamie . Pharmacocinétique . Renseignements administratifs . R.M.O.
FORMES et PRÃSENTATIONS (début page)
Comprimé-baguette quadrisécable (blanc) :
Tube de 30.
Modèle hospitalier : Boîte de 100, sous plaquettes thermoformées.
COMPOSITION (début page)
p cp
Bromazépam (DCI) 6 mg
Excipients : cellulose microcristalline, lactose (100 mg/cp), talc, stéarate de magnésium.
DC/INDICATIONS (début page)
Anxiété réactionnelle, notamment les troubles de l'adaptation avec humeur anxieuse et l'anxiété post-traumatique.
Traitement d'appoint de l'anxiété au cours des névroses (notamment hystérie, hypocondrie, phobie).
Anxiété associée à une affection somatique sévère ou douloureuse.
Anxiété généralisée.
Crise d'angoisse.
Prévention et traitement du delirium tremens.
Sevrage alcoolique.
Le trouble panique n'est pas une indication.
DC/POSOLOGIE et MODE D'ADMINISTRATION (début page)
Posologie :
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
Le comprimé n'est pas une forme adaptée à l'enfant de moins de 6 ans (risque de fausse-route).- Adulte :
- En pratique courante :
Chez l'adulte, en début de traitement, la posologie quotidienne moyenne de bromazépam est de 1 comprimé-baguette, réparti le plus souvent de la manière suivante :
1/4 de comprimé-baguette le matin (1,5 mg),
1/4 de comprimé-baguette à midi (1,5 mg),
1/2 comprimé-baguette le soir (3 mg).
Elle doit ensuite être adaptée individuellement en fonction de la réponse thérapeutique.
Coût du traitement journalier :
0,14 €.
- En psychiatrie :
Selon la gravité de l'anxiété à traiter :
chez les malades ambulatoires, la posologie s'établit entre 6 et 18 mg,
chez les sujets dont la sévérité du syndrome anxieux exige l'hospitalisation, il est possible de prescrire des doses plus élevées : 24 mg/jour, voire 36 mg/jour.
- Enfant, sujet âgé, insuffisant rénal : il est recommandé de diminuer la posologie, par exemple la moitié de la posologie moyenne peut être suffisante.
Mode d'administration :
- Durée du traitement :
Le traitement doit être aussi bref que possible. L'indication sera réévaluée régulièrement, surtout en l'absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie (cf Mises en garde/Précautions d'emploi). Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.
Anxiété réactionnelle, traitement d'appoint de l'anxiété au cours des névroses, anxiété associée à une affection somatique sévère ou douloureuse : 4 à 12 semaines, y compris la période de diminution de la posologie.
Anxiété généralisée : traitement au long cours après avis d'un spécialiste.
Crise d'angoisse : traitement bref.
Prévention et traitement du delirium tremens : quelques jours.
Sevrage alcoolique : traitement de 3 Ã 6 semaines entourant le sevrage.
- Modalité d'arrêt du traitement : progressif avec décroissance de la posologie sur plusieurs semaines (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
DC/CONTRE-INDICATIONS (début page)
Absolues :
Insuffisance respiratoire sévère.
Syndrome d'apnée du sommeil.
Insuffisance hépatique sévère (risque de survenue d'une encéphalopathie).
Hypersensibilité aux benzodiazépines.
Relatives :
Myasthénie (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
Allaitement.
Alcool.
DC/MISES EN GARDE et PRÃCAUTIONS D'EMPLOI (début page)
Mises en garde :
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
- Tolérance :
Certains effets des benzodiazépines sont susceptibles de se modifier lors d'une administration prolongée, en raison du développement d'une tolérance.
- Dépendance :
Tout traitement par les benzodiazépines, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
durée du traitement,
dose,
antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un phénomène de sevrage.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité. D'autres symptômes sont plus rares : agitation, voire épisode confusionnel, sensibilité exacerbée à divers stimuli (bruits, lumière), dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement.
L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication, anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.
- Phénomène de rebond :
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous forme d'une exacerbation de l'anxiété qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines.
- Amnésie :
Une amnésie antérograde est susceptible d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
La possibilité d'actes automatiques est également décrite.
- Réactions paradoxales :
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent provoquer des réactions paradoxales :
aggravation de l'insomnie, cauchemars ;
agitation, nervosité, irritabilité, accès de colère, libération d'agressivité ;
idées délirantes, hallucinations, délire oniroïde, symptômes psychotiques, comportement inapproprié et autres troubles du comportement (cf Effets indésirables).
L'enfant et le sujet âgé y sont davantage exposés. Elles imposent l'arrêt du traitement.
Précautions d'emploi :
Les benzodiazépines et produits apparentés ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression ou l'anxiété associée à la dépression dans la mesure où ils peuvent favoriser un passage à l'acte suicidaire.
Les benzodiazépines et produits apparentés ne constituent pas le traitement principal des troubles psychotiques.
La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non.
- Modalités d'arrêt progressif du traitement :
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
- Enfant :
Plus encore que chez l'adulte, le rapport bénéfice/risque sera scrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible.
- Sujet âgé, insuffisant rénal ou hépatique :
Il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.
- Insuffisant respiratoire :
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
- Myasthénie :
L'administration d'une benzodiazépine en aggrave les symptômes. Il est recommandé de l'utiliser exceptionnellement et sous surveillance accrue.
DC/INTERACTIONS (début page)
Interactions médicamenteuses :
Associations déconseillées :
Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Ãviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte :
Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, autres anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
DC/GROSSESSE et ALLAITEMENT (début page)
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène pour quelques benzodiazépines.
En clinique, un risque malformatif a été évoqué pour certaines d'entre elles, mais non confirmé à la suite d'études épidémiologiques.
Des doses élevées au cours du dernier trimestre de la grossesse peuvent être à l'origine, à la naissance, d'hypotonie et de détresse respiratoire chez le nouveau-né. Après quelques jours à quelques semaines d'âge peut apparaître un syndrome de sevrage.
En conséquence, les benzodiazépines ne seront prescrites pendant le premier trimestre de la grossesse que si nécessaire.
Au cours du dernier trimestre, il convient d'éviter de prescrire des doses élevées.
Allaitement :
L'administration de benzodiazépines est à l'origine d'effets sédatifs (léthargie, baisse de tonus) chez l'enfant. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît indispensable, il convient d'éviter d'allaiter.
DC/CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES (début page)
Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.
L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines (cf Interactions).
DC/EFFETS INDÃSIRABLES (début page)
Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient :
sensations ébrieuses,
asthénie, baisse de vigilance, somnolence (particulièrement chez le sujet âgé),
hypotonie musculaire.
Ãgalement :
amnésie antérograde (cf Mises en garde/Précautions d'emploi) ;
réactions paradoxales (cf Mises en garde/Précautions d'emploi) chez certains sujets (en particulier les enfants et les sujets âgés) : irritabilité, agressivité, tension, agitation, troubles du comportement, modifications de la conscience ;
dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement : cf Mises en garde/Précautions d'emploi ;
éruptions cutanées, prurigineuses ou non ;
modifications de la libido.
DC/SURDOSAGE (début page)
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par un sommeil profond pouvant aller jusqu'au coma, selon la quantité ingérée. On retrouve également des signes de confusion mentale, une léthargie, dans les cas bénins.
Les cas plus sérieux se manifestent par de l'ataxie, hypotonie, hypotension, dépression respiratoire, exceptionnellement le décès.
Le pronostic est favorable, en l'absence toutefois d'association à d'autres psychotropes et à condition que le sujet soit traité.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions).
PP/PHARMACODYNAMIE (début page)
Anxiolytique (code ATC : N05BA08 ; N : système nerveux central).
Le bromazépam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
myorelaxante,
anxiolytique,
sédative,
hypnotique,
anticonvulsivante,
amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMÃGA », également appelés BZD1 et BZD2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
PP/PHARMACOCINÃTIQUE (début page)
- Absorption :
La résorption du bromazépam est comprise entre 0,5 et 4 heures. La biodisponibilité est de l'ordre de 65 %.
- Distribution :
Le volume de distribution varie de 0,5 Ã 2 l/kg.
La liaison aux protéines est d'environ 75 %.
L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 4 jours.
Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
- Métabolisme et élimination :
Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable (1 à 3 %) de bromazépam inchangé retrouvé au niveau urinaire.
Le bromazépam est métabolisé quantitativement en deux métabolites principaux : le 3-hydroxy-bromazépam (qui est également actif ; sa participation à l'effet pharmacologique est faible) et le 2-(2-amino-5-bromo-3-hydroxybenzoyl) pyridine. Ces métabolites sont ensuite glucuroconjugués, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
Dans les urines, la fraction de bromazépam inchangé est négligeable (2 %) par rapport aux dérivés glucuroconjugués du 3-hydroxy-bromazépam et du 2-(2-amino-5-bromo-3-hydroxybenzoyl) pyridine qui représentent respectivement 27 % et 40 % de la dose administrée.
La demi-vie d'élimination plasmatique du bromazépam est de 20 heures.
La clairance totale plasmatique du bromazépam, calculée après administration intraveineuse, est de 45 ml/min en moyenne.
- Populations à risque :
Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l'équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
LISTE I
Durée de prescription limitée à 12 semaines.
AMM 317 428.4 (1979 rév 20.03.2002) 30 cp-baguette.
561 953.7 (1999 rév 20.03.2002) 100 cp-baguette.
PRIX : 4,16 € (30 cp-baguette).
Remb Séc soc à 65 % Collect.
Modèle hospitalier : Collect.
ROCHE
52, bd du Parc. 92521 Neuilly-sur-Seine cdx
Unité d'Info médic et pharmaceutique :
Tél : 01 46 40 51 91
Pharmacovigilance : Tél : 01 46 40 53 08
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Références Médicales Opposables (début page)
- Thème 4 - Hypnotiques et anxiolytiques : prescription
La prescription des hypnotiques et des anxiolytiques doit reposer sur une analyse soigneuse de la situation clinique, en cherchant à séparer ce qui relève des difficultés transitoires et des réactions à une pathologie somatique, de la pathologie psychiatrique confirmée. Elle doit être régulièrement réévaluée et tenir compte des indications de l'AMM, de la fiche de transparence et de l'arrêté du 7 octobre 1991. Un traitement datant de plusieurs semaines ne doit pas être arrêté brutalement.
Dans le cadre de cette prescription :
04.01 - Il n'y a pas lieu, dans le traitement de l'anxiété, d'associer 2 anxiolytiques (benzodiazépine ou autre).
04.03 - Il n'y a pas lieu de prescrire des anxiolytiques et/ou des hypnotiques sans tenir compte des durées de prescription maximales réglementaires (incluant la période de sevrage) et sans réévaluation régulière. Les durées de prescription doivent être courtes et ne pas excéder : 4 à 12 semaines pour les anxiolytiques ; 2 à 4 semaines pour les hypnotiques (2 semaines pour Triazolam).
04.04 - Il n'y a pas lieu de prescrire un anxiolytique ou un hypnotique sans débuter par la posologie la plus faible, sans rechercher la posologie minimale efficace pour chaque patient, ni de dépasser les posologies maximales recommandées.
2006-10-13 09:45:15
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answer #6
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answered by pouredengo 2
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