Du coup, à partir de lundi, les clients qui n'accepteront pas les médicaments génériques proposés par leurs pharmaciens ne pourront plus bénéficier de la facilité du tiers payant.
C'est-à-dire qu'ils devront régler comptant leurs médicaments de marque au comptoir, et donc avancer les frais. Sans pour autant que le remboursement soit remis en cause.
Les syndicats de pharmaciens de Paris, qui ont conclu un accord avec la direction de l'assurance-maladie du département, misent sur le choc de l'annonce « Vous me devez 50 e » pour faire réfléchir les clients.
« Il est temps que les Parisiens aussi participent à l'effort collectif pour combler le trou de la Sécurité sociale », explique Marie-Renée Babel, directrice de la caisse primaire d'assurance-maladie de Paris.
En effet, seuls 52 % des médicaments achetés aujourd'hui dans la capitale, comme dans les départements voisins, sont des génériques, contre 67 % dans le reste du pays. Cette bouderie francilienne coûte cher à la Sécurit
2006-10-12
22:37:51
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demandé par
Phil Hip
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dans
Santé
➔ Santé et démarches administratives