Mieux vivre l'herpès génital, c'est aussi protéger les autres
S'abstenir de toute relation sexuelle ;
Consulter son médecin dès l'apparition des premiers symptômes ;
Lutter contre la douleur et la contagion avec des traitements. Le médecin saura vous conseiller sur les traitements adaptés ;
Se aver soigneusement les mains lorsqu'elles ont été en contact avec des lésions ;
Garder les parties atteintes parfaitement propres. Laver les lésions à l'eau et au savon ;
Sécher les parties atteintes. Le séchoir à cheveux, à faible chaleur, aide à cicatriser ;
En parler avec son partenaire sexuel.
A éviter absolument :
Se toucher les yeux ; le virus peut se trouver sous les ongles (risque de contamination de l’oeil) ;
Humecter ses lentilles avec sa salive (risque de contamination de l’oeil) ;
Porter des vêtements serrés (jeans, par exemple) ou des sous-vêtements synthétiques qui gardent l'humidité ;
Gratter les lésions. Cela ralentit la cicatrisation et peut contaminer, par contact des mains, une autre région du corps ;
Panser les lésions. L'air sec aide à cicatriser ;
Partager ses serviettes et gants de toilette avec son entourage ;
Le contact avec une personne atteinte d'eczéma ou dont les défenses immunitaires sont affaiblies (femmes enceintes, personnes atteintes de SIDA, ayant subi des greffes ou des transplantations d'organes, sous chimiothérapie, les nouveau-nés).
Le bouton de fièvre est contagieux
Dès es premiers signes annonciateurs, il est fortement déconseillé :
D'embrasser, bien sûr, sur la bouche, mais aussi sur la peau ;
Les rapports sexuels, s'il y a contact entre la bouche et le sexe, car il y a risque, pour le partenaire, de développer un herpès génital et vice-versa ;
De toucher le bouton de fièvre. Le doigt peut transmettre le virus sur d'autres parties du corps (peau, sexe, oeil, muqueuses...) ;
Le contact avec des bébés, des enfants et des personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies.
Conseils pratiques en dehors des crises
Utiliser un préservatif car il peut y avoir des risques de contamination, sans symptômes, en dehors des poussées ;
Réduire le stress et les tensions, qui affaiblissent le système de défense immunitaire ;
Dialoguer avec son partenaire. Ne pas se reprocher le fait d'avoir attrapé l'herpès, et n'en rendre personne responsable ;
Eviter les fortes expositions au soleil ou les températures extrêmes. Utiliser un écran total ;
En parler avec votre médecin qui saura vous conseiller.
Quel rôle pour le préservatif dans la prévention de l’herpès ?
Comme pour toutes les MST, le préservatif est à utiliser en première intention pour éviter d’être contaminé par le virus de l’herpès. Mais les scientifiques récemment réunis en Conférence de consensus sont partagés sur son rôle dans la prévention de l’herpès.
Les modes de transmission de l’herpès sont encore mal connus du grand public. Un sondage réalisé en 1998 pour l’association Herpès* en témoigne. Alors que 91 % des personnes interrogées savent que le SIDA se transmet lors de rapports sexuels, ils ne sont que 7 % à citer l’herpès comme une MST. Plus inquiétant, parmi les personnes porteuses du virus, seules 34 % savent qu’elles l’ont contracté suite à des relations sexuelles. Ce qui explique que 37 % des personnes atteintes continuent à avoir des rapports sexuels pendant les crises…
Pendant l’incubation : utiliser des préservatifs
L’herpès peut rester en sommeil pendant de longues années avant de se réveiller, puis de disparaître pour revenir épisodiquement au cours de crises. La poussée d’herpès est précédée d’une sensation de brûlure ou de démangeaison, 3 à 7 jours avant l’apparition des lésions dont la cicatrisation peut prendre de 10 à 20 jours. La maladie peut s’accompagner de fièvre, de maux de tête et de douleurs au ventre.
Pendant cette période, l’utilisation d’un préservatif est recommandée, et ce dès le début des relations amoureuses, qu’il y ait ou non pénétration. Il ne s’agit pas en effet de se protéger du sperme émis, mais d’éviter tout contact entre la peau et les muqueuses, responsables de la transmission. Les risques de rupture de préservatifs peuvent être diminués par l’adjonction d’un lubrifiant.
Nombre d’infections se produisent à l’age adulte lors de rapports bucco-génitaux, l’herpès labial peut se transmettre aux parties génitales du partenaire. Ainsi, 5 à 30 % d’herpès génital serait causé par l’HSV 1, souche d’herpès labial.
Pendant la période d’éruption des plaies : préférer l’abstinence sexuelle
Le préservatif demeure le meilleur moyen de prévention, à condition toutefois que les plaies herpétiques ne touchent pas d’autres parties du corps non protégées comme le scrotum (les bourses), l’anus ou le pubis. Les préservatifs féminins qui couvrent une plus grande surface pourront alors être préférés. Mais pendant la crise proprement dite, c’est-à-dire dès l’apparition des lésions, l’abstinence sexuelle est la meilleure protection. La forte sensibilité des zones touchées encourage naturellement cette pratique.
2006-10-12 20:45:10
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answer #3
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answered by algi 2
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