Qui dirige le monde et pourquoi ? Voici les questions clés ! Tentons d’y répondre avec le plus d’objectivité, d’humilité et de sérieux possibles, alors peut-être…
On est en guerre, en réalité jamais nous n’avons cessé d’être en guerre, et l’exploit est d’avoir réussi à faire croire aux populations occidentales dont on peut présumer qu’elles sont difficilement manipulables, que l’Europe, le Japon, les Etats-Unis et les pays riches en général sont en paix. Tout bien pesé la chose ne fut pas si compliquée puisque l’on assiste à un autre genre de guerre. Elle a commencé il y a fort longtemps au 18 e siècle, elle est née de la philosophie libérale, son père est Adam Smith, et ses ancêtres sont à rechercher loin dans l’antiquité chez les peuples commerçants du moyen orient ou d’Asie ou de n’importe quel peuple voyageur. En réalité, je pense que Marx a raison qui compare le fonctionnement du système capitaliste à une guerre. Longtemps, les prémisses du capitalisme furent concurrencés par les us et coutumes des régions et aussi par les systèmes sociaux réfractaires à toute idée de mobilité sociale, inutile d’envier ce qu’a le voisin puisque nous ne sommes pas de son ordre ou de sa caste, je ne suis pas en train de vanter les mérites de l’immobilisme social, j’affirme cependant que son mode de fonctionnement ralentissait les convoitises insatiables des capitaines plus ou moins puissants des industries naissantes. Ce qu’en substance comportait d’injustices une société d’ordres quoique incontestable n’est pas aujourd’hui mon problème, je remarque que l’ancien régime avait un réel pouvoir de résistance à l’idéologie libérale, mais il ne pouvait prétendre satisfaire l’épanouissement de l’individu, raison pour laquelle un bouleversement était nécessaire, il eut lieu mais les acteurs du changement s’emparèrent pour leur propre profit des avancées qu’il provoqua, il s’en suivit que l’idée capitaliste pouvait librement entamer sa conquête du pouvoir. Avec le vingtième, faisant suite à une démocratisation des emplois, l’envie est devenue l’unique moteur de la croissance, le capitalisme pouvait développer son appétit hégémonique sans frein, sauf que le système soviétique écartait toute une partie de la planète des prétentions des accumulateurs de capitaux. La fin des années 80 marqua la fin de l’empire communiste, les capitalistes étaient les uniques faiseurs de philosophie économique et sociale. Quelle est la signification du capitalisme ? L’idée est ultra simpliste, elle sacralise le principe selon lequel le plus fort doit l’emporter, c’est à dire vaincre, les termes ici choisis ont été empruntés à la rhétorique guerrière et je n’en connais pas de plus explicatifs pour définir le concept ci-dessus, c’est que le capitalisme est une guerre ou si l’on préfère la litote, un combat avec ses vainqueurs et ses victimes. Si ces dernières sont après la lutte toujours viables économiquement, elles seront absorbées, les militaires disent conquises, si elles sont trop faibles elles n’ont plus qu’à faire faillite, je n’ose prononcer le mot qu’un diplomate emploierait. Nous sommes bien en guerre, entreprise contre entreprise. D’abord, il y eut la mise en place d’une division internationale du travail qui fut chargée de répartir les différentes équipes dans les championnats de niveaux disparates, répartis sur des territoires définis. Les équipes les plus faibles, qui se trouvent globalement au Sud, étant parasitées par les plus fortes, celles du Nord, qui leur ont proposé un partenariat, une alliance d’où les unes ont tirées avantages et les autres, les moins armées bien entendu, ont obtenu dans le meilleur des cas d’être un lieu de villégiature pour les citoyens du monde riche. La triple lice sur le modèle économique. Les règles de la guerre une fois établies, les ultimes obstacles une fois écartés, il ne reste plus qu’à se battre, se battre pour accumuler bien sûr de l’argent mais aussi de la considération et surtout avoir le privilège d’être le meilleur, de consommer ce que personne ne peut se payer. à ma première interrogation, il semble que ceux qui conduisent la politique de la planète ce sont les chefs des TGE ou très grandes entreprises, c’est à dire les firmes multinationales qui ont fait exploser le cadre trop étroit des entreprises à unique nationalité. De fait, les responsables de ces vaisseaux surdimensionnés sortent des mêmes écoles que les politiciens qu’ils contrôlent grâce à l’argent, font partie de mêmes clubs internationalistes, francs maçonneries, tri latérale…au sein desquels ils mettent au point leurs différentes stratégies de « pax Åconomica », le temps d’abattre les plus faibles pour ensuite en découdre. Et les autres, tous les autres, toutes les populations deviennent des pions que l’on envoie à l’abattoir ou aux parcs de loisirs, que l’on victimise ou que l’on loubardise, que l’on culpabilise ou pour qui on invente des causes à défendre style téléthon ou pièces jaunes, selon les nécessités du moment. Parler dans un tel climat de démocratie et de droit de l’homme est une performance en terme de machiavélisme tout à fait étonnante et le plus surprenant est sans doute que nous nous laissons prendre à cette dialectique cynique et droidelomisme dont les ficelles sont aussi grosses que la corde que l’on a réservée au pendu. Finalement, nous sommes tous, excepté les patrons qui nous téléguident depuis leurs paradis fiscaux, dans la même galère; la classe moyenne sur le tillac, les pauvres dans la cale, mais le navire et son contenu sont condamnés à plus ou moins brève échéance aux abysses. Dire que nous nous déchirons au lieu de nous unir pour nous sauver du désastre ! Encore une prouesse de ces quelques milliers de dirigeants qui appliquent à la lettre les fameux adages : « diviser pour mieux régner et endormir pour mieux spolier. »
Quels avantages peuvent-ils tirer d’une tendance globale à l’insécurité et à l’appauvrissement des foules ? Si les entrepreneurs n’ont plus de débouchés pour écouler les productions eux-mêmes n’encourent-ils pas le même sort que ceux qu’ils exploitent ? On en vient à la question du pourquoi ? D’abord je crois que par nature ces gens aiment la guerre, la concurrence, ils ne peuvent donc pas aller à l’encontre de ce qui maintient leur essence en vie et peu leur importe les conséquences d’une telle compétition, puis ils pensent certainement que les ressources en chair humaine sont inépuisables comme ils estiment intarissables les champs pétrolifères, si on en épuise un on en trouvera toujours un autre pour le remplacer, de même leur capacité à rebondir mieux que les autres trouvera pensent-ils, à distribuer leurs biens, au contraire quand la demande se raréfiera c’est là que se jouera, selon eux, la partie la plus captivante et que les choses sérieuses commenceront, la lutte finale en quelque sorte. Mais au-delà de ces remarques anecdotiques, il serait judicieux de se pencher avec insistance sur l’évolution de l’économie et des progrès de la technique, car là est selon moi la véritable clé pour comprendre ce qui est entrain de se tramer dans l’ombre des officines des FMN. En effet nous vivons à l’heure du virtuel, à l’heure où peu de consommateurs suffisent pour que l’économique fonctionne sur des bases saines, les milliards sont aux mains d’une petite quantité de personnes dont le volume d’activités de consommation et de production va s’accroissant compte tenu des évolutions et du perfectionnement de l’informatique entre autre. Aujourd’hui les marchés du monde sont assistés et gérés par l’ordinateur, il travaille 24 heures sur 24 et se moque des décalages horaires comme il se fiche d’avoir cinquante mains cinquante cerveaux pour décider des ventes et des achats, il lui suffit d’avoir de bons progiciels. Ce qui hier nécessitait un grand nombre d’acteurs et de figurants se fait à présent par une machine et un donneur d’ordres dont les comptes en banque sont à la mesure de son ambition. Et puis si vraiment un besoin en humains soumis est indispensable alors, la biologie viendra au secours des jetsetteurs, en lançant, d’ici quelques années, des clones obéissants et créés à n’en pas douter, sur des critères eugénistes et raciaux. Ainsi, il ressort du pourquoi que peu à peu on n’aura plus besoin de nous pour faire trottiner le circuit des biens et des flux financiers, nous serons remplacés, la science nous remplacera. Triste perspective. Nous sommes en guerre, personne ne nous le dit parce que nous sommes le fût du canon avant d’en être la chair, victimes, de toute façon, de leur terrible politique expansive et dépensière en argent mais aussi en vies, nous sommes ceux qu’il faut abattre et l’ironie est que avant d’être exterminés par les nôtres, nous sommes appelés à voir les vertus éternelles comme la charité et la compassion violées par ceux qui prétendent s’y référer, les Crozemarie cathodiques et à être qui plus est, bourreaux des nôtres. Ils ne nous laisserons même pas avoir les mains propres. Heureusement nous avons encore du temps devant nous, juste pour qu’ils perfectionnent les techniques de reproduction in vitro du genre humanoïde. En attendant, ils nous manipulent à force de médiocratie, de médiacrassie et de démoniacratie. Bref nous sommes mal barrés…Aussi puisque nous sommes en guerre, soyons le en connaissance de cause et ne nous trompons ni d’agresseurs, ni de guerre !!! Je ne vois pour ça qu’un seul moyen la paix entre les peuples et l’antiracisme de sorte qu’unis, nous puissions mettre en rempart contre le capitalisme et les grands prêtres qui le servent, l'alliance de nos cÅurs et de nos dignités.
2006-10-09 15:38:40
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answer #4
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answered by Puma 6
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Ceux qui ont le pouvoir en ont presque toujours abusé...
Qu'il y ait un plan global, je ne pense pas que cela soit fantaisiste. Que tu l'aies entièrement découvert, c'est plus polémique. Qu'on puisse l'empêcher, c'est bien plus utopique...
...Mais c'est quand même ce qu'on va devoir faire, à un moment donné... la révolution est peut-être proche, mais quelque chose me dit qu'elle arrivera trop tard ( comme toujours )
Ceci dit, oui, le bellicisme est encore une des meilleures façons de justifier une dictature ( le mot est dépassé maintenant, plus personne n'y va aussi franchement )
La prise de conscience n'est pas naissante, il y a déjà eu des dizaines de révolutions, l'esclavage a globalement été aboli, l'absolutisme monarchique combattu dans nombre de pays...
LE SEUL PUTAIN DE PROBLEME C'EST QUE LES GENS DE BONNE VOLONTE ONT MOINS DE FACILITE A SE FEDERER QUE LES POURRRIS
2006-10-09 15:31:11
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answer #6
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answered by NK 6
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