L'autismeest un trouble neurodéveloppemental dans lequel les déficits de base de l’enfant entravent son engagement dans les conduites d’exploration et d’investissement du milieu physique et social. Le répertoire de comportements adaptatifs est pauvre mais aussi marqué par des anomalies qualitatives.
Les critères de diagnostic de l’autisme adoptés de manière consensuelle par les classifications reconnues au niveau international (DSM IV et CIM 10) sont les perturbations dans l’interaction sociale, les désordres de la communication, et les problèmes de comportement avec des intérêts restreints, et des conduites répétitives, stéréotypées et ritualisées.
Ces anomalies qui constituent les trois signes cardinaux du désordre correspondent à ce que l’on appelle la triade autistique
Pour ce qui est de la transmission ;La piste génétique se confirme de jour en jour dans le domaine de l’autisme. Les études familiales avaient déjà montré que le risque de récurrence de l’autisme chez les frères et sœurs pouvait être estimé à environ 3 à 5 %, ce qui est très supérieur à la prévalence de l’autisme dans la population générale.Pour savoir si un enfant est autiste , il faut prendre en compte les éléments suivants:
Une difficulté, voire une impossibilité de communiquer avec l'entourage.
Les signes du handicap sont multiformes, très variables d'un sujet à l'autre: anomalies de langage (absence de langage, écholalie), hyper-activité ou hypo-activité, agressivité envers les autres et envers lui-même, mouvements stéréotypés, difficulté voire impossibilité de déglutir, insensibilité à la douleur. Ils sont souvent accompagnés d'une angoisse latente très profonde.
Cette liste n'est pas limitative.
Les symptômes apparaissent avant l'âge de trois ans. Des signes avant-coureurs peuvent même être détectés dès 6 mois. Ces symptômes persistent toute la vie. Bien que des améliorations puissent se produire dans différents domaines, dans la plupart des cas l'autisme constitue un très grave handicap sur le plan verbal, social, intellectuel puisque, à l'heure actuelle, aucun traitement n'a fait preuve de son efficacité au plan curatif. Le seul traitement réside en l'éducation; celle-ci EST un droit pour tous les enfants et elle s’avère être le meilleur « traitement » dans le domaine de l’autisme. Cela est maintenant reconnu au niveau international. Il n’y a pas de thérapie « curative » de l’autisme, mais il y a un bon moyen d’aider les personnes qui en sont atteintes de progresser et de trouver une place dans la société, c’est l’éducation. Malheureusement, les services disponibles et efficaces restent insuffisants en France. Même si les connaissances de l’autisme orientent maintenant les traitements vers l’approche éducative, les lieux où cette façon de voir est réellement acceptée et concrétisée dans les pratiques sont encore trop peu nombreux. Les traitements qui se sont avérés les plus efficaces prennent en compte la nécessité d’évaluer les compétences de chaque personne et de s’appuyer sur cette évaluation pour définir les axes et contenus d’un programme éducatif individualisé, d’utiliser les particularités du fonctionnement autistique pour adapter la pédagogie utilisée, d’impliquer les parents dans l’éducation de leur enfant, de développer par apprentissage toutes les compétences cognitives et sociales avec pour objectif l’insertion sociale. Dans l’enfance, ce modèle s’oriente davantage vers l’intégration scolaire puisque l’école est le lieu de vie habituel dans cette tranche d’âge. L’intégration suppose une adaptation du lieu d’accueil à l’enfant et pas seulement la confrontation de l’enfant à un milieu où se multiplient les difficultés pour lui. Le recours à des auxiliaires de vie scolaire représente la formule qui, tout en donnant accès à l’école, aide l’enfant à en tirer partie sur le plan des apprentissages mais aussi au niveau des relations avec les autres élèves. A l’âge adulte, lorsque l’éducation individualisée a permis de développer des compétences sociales, cognitives et motrices, l’insertion peut se poursuivre en milieu de travail ordinaire ou protégé et dans des lieux de vie appropriés, choisis en fonction du degré d’autonomie atteint.
2006-09-26 23:57:00
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answer #1
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answered by Dr sasa 5
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balancement de bas en haut du tronc
isolement
automutilation
cris
regard dans le vide et bien d autres encore
mais il existe différents types d autistes
je ne pense que la personne autiste puisse vivre une vie normale
mais elle vit sa vie ( qui n est pas nécessairement celle que la société attend d elle)
2006-09-26 23:22:02
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answer #2
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answered by Anonymous
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j étais trés trés réservé,toujours dans mon coin,ne parlant presque jamais,mais écoutant les personnes qui m entourés avec interest,me faisant,sur ses dires,mon seul jugement!j ai appris beaucoup,j en n ai pris et regetté,ce qui fait de moi,cet homme que je suis actuellement.
2016-12-15 15:16:26
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answer #3
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answered by ? 4
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souvent ce n'est pas un autiste, mais il prend une attitude de défense, vis a vis de son entourage agressif!
mais faut faire tester dans un centre, et ne pas trop tarder a mon avis!
2006-09-27 02:44:08
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answer #4
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answered by bijou 6
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2 types d autisme :
le genetique du a un probleme sur la plus petite hormone du corp humain ( 3 acides aminés ) , le pb c est que cette hormone est un neuro-trametteur qui permet la circulation des information entre les differents neurones => donc les problemes pre-cites par bibipiou
le 2 eme cas est du a un choc , un traumatisme psychologique et ou physique tres important pendant la petite enfance ce qui creer que l enfant se renferme par le biais de ces deffences psychologique dans un ensemble de realités deformees par rapports aux informations recues ( dans ce cas il ne s agit pas d une mauvaise transmission d info mais simplement du mauvaise interpretaion des informations transmise => et tjrs les memes symptomes
2006-09-26 23:30:24
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answer #5
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answered by ptitom 6
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