j'ai envie de te citer la réponse d'une dame médecin dans un service de cancérologie a qui je demandais si cela ne lui faisait rien de voir tous ces malades (ou leurs proches)a qui il fallait annoncer une mort prochaine.Elle m'a dit "le jour ou cela ne me fera plus rien, je changerai de métier". Il y a une capacité qui permet de continuer a soigner, c'est d'aimer la vie. Nous avons de l'empathie pour nos patients mais nous voyons les symptomes avec du recul et notre science nous permet de les analyser. Pour pouvoir continuer a etre soignant, il faut aussi penser a soi ( ne pas etre soi-niant) cela permet de se ressourcer et tenir. L'attitude froide que tu vois parfois chez certains médecins n'est souvent qu'une facade. Maintenant, chez les soignants comme chez les autres , il y a de tout et il existe des médecins qui comptent les patients en euros comme des bouchers qui se moquent de la qualité de la viande qu'ils te servent mais si vous en rencontrez un et que sa compétence ne compense pas son inhumanité(apparente?) changez-en
2006-09-24 10:05:12
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answer #1
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answered by monavie 6
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j'ai une copine qui est psychiatre aux urgences
elle va voir un psy aussi deux fois par semaine :)
2006-09-24 13:56:57
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answer #2
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answered by mikkenzi 5
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Je pense au contraire qu'ils faut qu'ils ressentent ces soufrances pour mieux les combattre chez leurs patiens. C'est grâce à la peine qu'ils ressentent qu'ils donnent tout ce qu'ils peuvent pour aider les autres, sinon, ils s'en ficheraient un peu. Mais ça n'empêche pas qu'ils doivent être souvent hyper mal devant tant d'horreur.
Ce sont des métiers hors du communs
2006-09-24 13:50:39
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answer #3
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answered by Liz 3
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une dizaine d'années d'études d'aprentissage de la douleur des autres
de la compassion, et l'habitude peut être
2006-09-24 13:48:13
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answer #4
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answered by Padawan 7
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On passe quand même 10 ans dans les facs et les services où on en voit de toutes les couleurs..franchement, c'est une question d'habitude, les profs parlent de mort et de maladie avec détachement, et pour éviter justement de pleurer à chaque fois qu'on voit un cas "dur", on s'endurcit le coeur..(je parle de pleurer parceque je suis d'une très grande sensibilité, c'est pour cela que, refusant la médecine, mais pas les études de santé, j'ai fait pharmacie..)
moi en tout cas j'ai fait le serment de ne jamais, O grand jamais, fermer ma porte et refuser assistance à un patient dans le besoin..et je prie Dieu pour qu'il me vienne en aide..je peux te dire que quand on voit quelqu'un qui souffre, on essaie seulement d'avoir bonne contenance, et être fort pour les autres, surtout pour la famille ...
(j'ai encore 3 ans à tirer avant d'être pharmacienne généraliste..sans parler de la spécialisation...un long chemin à parcourir..)
2006-09-24 15:03:50
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answer #5
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answered by sara j 4
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Il peut y avoir accoutumance mais pas indifférence devant la souffrance ou la mort de l'autre.
Il faut bien sûr une personnalité bien trempée, bien équilibrée. C'est essentiel car il faut soigner, réconforter, soutenir sans faillir. Cela n'empêche pas de trembler parfois car tout le monde a ses limites. Dans ce cas, on fait une petit repli sur soi-même, on respire un bon coup, on se souvient du rôle et des actes à poser et on revient sur scène pour assumer !
2006-09-24 14:09:22
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answer #6
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answered by funduro 2
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excellente question !
mais pas de bonnes réponses uniques.
c'est a chacun de se trouver une bonne solution pour se blinder ou évacuer le stress.
ma solution personelle : se rappeller qu'il s'agit du pb du patient, pas le tien. tu peux essayer de soulager ses souffrances, ses peines mais pour cela il ne faut pas trop s'impliquer émotionellement. c'est LEUR vie, LEUR difficultés.
nous ne sommes pas tout puissants, on ne peut faire que de notre mieux, ce qui est hélas parfois insuffisants.
il faut avoir de l'empathie pour aider les patients et leurs famille sans tomber dans "l'éponge émotionelle".
je te rassurre, cela n'empeche pas parfois d'avoir la larme a l'oeil, lors de situation inhabituelle ou en cas de fatigue.
pour évacuer le stress, mes collégues utilisent plusieurs moyens :
avoir une vie affective stable, faire un sport épuisant (vélo, course,natation), des relations sexuelles fréquentes, soutien psychologique, la foi, la "vocation"...
2006-09-24 14:05:14
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answer #7
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answered by jimmy g 5
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Si il est vrai qu'il découle un certain endurcissement de la pratique quotidienne de la médecine. Le bon praticien se doit d'aborder chaque cas avec autant d'empathie et de compassion que possible afin de rassurer le malade et de fournir la meilleure qualité de service.
2006-09-24 14:02:56
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answer #8
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answered by Benchekroun H 1
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dans ce milieu, on aprend à être empathique, sinon, tu ne peux retourner travailler..mais chaque personne à sa propre histoire, et il est difficile de tout laisser à la porte de son boulot...
2006-09-24 13:57:44
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answer #9
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answered by cendrine 2
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le plus dur c'est pour les psychiatres car ils en prennent plein le subconscient. bref ils le savent bien et ils ont des trucs pour régler ce problème mais certains se font dépasser et dépriment à leurs tours.
2006-09-24 13:57:36
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answer #10
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answered by Hum... Y'a où ? 7
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