Est ce que les psychiatres savent proposer à leurs patients autre chose que des médicaments ?

Answer 1

Non, parce que ce sont des médecins pour la plupart ignares de la psychologie et ses différentes écoles, et qu'au mieux ils disposent pour le diagnostic ( ah!! le diagnostic ) de la fameuse nomenclature militaire des H.P d'avant 1914

Answer 2

Bonjour,

Pour ce qui est des psychiatres, je confirme qu'ils peuvent proposer autre chose à leurs patients que des médicaments...

Les pathologies très graves misent de côté, il est tout à fait possible, suivant les troubles bien sûr, d'établir un contrat thérapeutique avec le patient dans lequel la prescription de médicament est exclue.

Cependant un contrat thérapeutique n'est pas figé, il évolue au contraire... un médecin psychiatre peut être amené à prescrire alors qu'il ne le faisait pas, et inversement.
Le dialogue lui, reste toujours là.

C'est bien pour cela que l'on parle de suivi thérapeutique, attention aux idées reçues.

Il ne faut pas perdre de vue qu'un traitement médical comporte une partie chimique, l'autre étant réservée au dialogue.
Si on reprend l'expression "contrat thérapeutique", cela veut bien dire qu'il y a consensus entre les deux parties.
Les premiers entretiens servent à cerner le patient et à lui proposer une thérapie, avec son accord.

Pour ce qui est des méthodes, chaque thérapeute à la sienne, c'est comme pour tout...

En espérant avoir répondu au mieux à ta question,
Amicalement,
Alexia.

Answer 3

Ca dépend des psychiatres. S'ils ont une orientation vers la psychanalyse, ils vont proposer des entretiens.
Souvent, on sépare aussi les deux : un psy (un médecin) fait uniquement la prescription des médicaments, et un deuxième psy ( un médecin psychiatre, un psychanalyste ou un psychologue) fait les entretiens.
A mon avis, c'est important de doubler un traitement médicamenteux par des entretiens pour qu'on ne perde pas le sens de ce qu'on fait et de ce qu'on est.
Ca permet de tenir à long terme et de donner un sens à la vie, à sa maladie, à sa guérison, etc...

Answer 4

oui, ils ont une écoute attentive et sans jugement (encore faut il tomber sur un bon, moi j'ai eu la chance de tomber sur la bonne dès le départ). Elle me propose aussi des entretiens réguliers 2 fois par semaine et un soutien internet car j'ai son adresse internet.

Answer 5

mais bien sûr il y a des trucs à utiliser pour voir est ce que le patient est dans le même état.

Answer 6

il faut distinguer les psychoses ( schizophrénie, paranoia, psychose maniaco depressive....) et les névroses ( toc, phobies, syndrome depressif....)
Pour les psychoses le traitement médicamenteux est fondamental ( le relationnel vient apres, en effet avez vous deja essayé d'ellaborer une discussion constructive avec un psychotique en decompensation, cela ne sert a rien et peut meme etre dangereux...).Par contre le relationnel devient important une fois la personne sous traitement.

Pour les névroses il peut s'agir d'un traitement medicamenteux mais le coté relationnel est tres important, l'ecoute et aussi les therapies comportementales ( mise en situation de la personne).

Answer 7

En principe ils devraient discuter avec les patients et les aider dans l'analyse et solutionner les problèmes.
Certains psychologues cliniciens peuvent aider sans médicaments. Psychothérapie, on parle et on découvre ses problèmes et la solution...

http://www.psychotherapies.org/

http://www.ff2p.fr/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychoth%C3%A9rapie

http://www.medecines-douces.com/annuaires/an_psycho.htm

http://www.redpsy.com/therapie.html

http://recherche.doctissimo.fr/psychotherapie.html

Answer 8

Malheureusement non- pour cela ils n'ont que des faibles résultats.

Answer 9

ils peuvent les écouter