qui pratique le taichichuan?

Answer 1

moi je le pratique.
C'est une technique qui te permet d'apprendre à respirer et à évoluer dans l'espace et dans ton corps.. en gestuant des mouvements de la vie sauvage : le vol d'un oiseau, le déplacement d'un félin..
ca t'apporte la tranquilité et une paix d'esprit qui ne sont pas du luxe dans notre société speedée à donf !
en plus, on peut le pratiquer en écoutant des musiques douces.

Answer 2

Je pratique le Taï-chi-chuan depuis plus de 10 ans. Je te fais une petite synthèse (c'est un peu long, mais quand on aime on ne compte pas)
Que ce cache t-il derrière ce nom étrange ? Pas mal d’idées reçues traînent encore ici et là en occident, essayons d’y voir un peu plus clair. Mais d’abord Taï-Chi-chuan, ça veut dire quoi ? Et bien la traduction (elles sont nombreuses !!) pourrait être : « Boxe du Faîte Suprême » ou « Boxe de l’ombre ».

En premier lieu rétablissons vite une vérité : Le Taï-Chi, n’est pas qu’une simple gymnastique douce ou une danse mystique au mouvements étrange, c’est avant tout un Art Martial, classé parmi la grande famille des arts martiaux chinois, qui se divisent en deux catégorie : Wai Chia (ou système externe), ce sont les styles de Kung Fu / Wu Shu et autres boxes de Shaolin (Attention : Kung Fu , n’est pas une discipline, mais plutôt une expression !) et les Nei Chia (ou système interne), qui regroupent le Tai-chi-chuan, le Qi Gong, le Pakua, le I Chuan et autres….. Pourquoi deux appellations et bien c’est très simple. Le style externe fait ressortir les caractéristiques extérieures comme la vitesse, le physique, l’acrobatie, l’agilité, etc. Alors que le style interne fait ressortir les caractéristiques intérieures comme le contrôle de la respiration, l’énergie intérieure et l’énergie mentale. Mais comme en Chine, rien n’est simple, et bien les deux styles sont relativement proches l’un de l’autre voir indissociable !

Maintenant que l’on a fixé les bases, un peu d’histoire ne nous ferait pas de mal ! Et là, ce n’est pas simple, la création du Tai-chi remontrait au moins à 600 ou 700 ans par un ermite Taoïste expert en arts martiaux du nom de Chang San Feng, et plusieurs légendes courent à ce sujet, je vous livre la plus célèbre : « Un jour ce promenant dans une forêt, proche des montagnes de Wu Tang, Maître Chang assista à un combat entre une grue et un serpent. Impressionné, par l’habilité du serpent à esquiver les attaques et à contre attaquer la grue, pourtant bien plus grande et puissante, Maître Chang compris que les mouvements fluides, circulaires et ininterrompus sont à préférer au mouvements droits et saccadés, il se rendit compte aussi, que la souplesse l’emportent sur la dureté et la force, comme l’avait enseigné Lao Tzu, plusieurs siècles auparavant ». Cela n’est bien sur qu’une légende, car il n’existe pas franchement de preuve de la création de cet art par Maître Chang. Ce que l’on sait en revanche c’est que le Tai-Chi-Chuan était un art particulièrement rare et secret, dont les techniques n’étaient enseignées qu’à quelques élèves par les membres de la Famille Chen.
Au début du XIX siècle un jeune et brillant pratiquant d’arts martiaux nommé Yang Lu Chan (1799-1871), décida de ce faire embaucher comme domestique par la famille Chen, histoire d’en apprendre un peu plus sur le style secret de cette famille. Surpris, un jour par le Maître de maison, Cheng Chang Hsing (1771-1853), celui-ci fut vite étonné de sa dextérité, il décida de lui enseigner son art. Bien vite, il devint son meilleur élève et quelques années après, il décida de partir à Pékin pour créer sa propre école et c’est à ce moment que naquit le plus célèbre des styles de Tai-chi : Le style Yang. Rapidement, la renommée de l’école Yang se répandit et bon nombre de défi furent lancé a Yang Lu Chan, celui-ci n’en perdit………………aucun, d’où son surnom de « Yang l’invincible ». Deux des enfants de Yang Lu Chan participèrent eux aussi à la renommée de l’école, mais c’est son petit fils Yang Chen Fu (1883-1936), qui permit à l’école Yang de devenir le style le plus pratiqué au monde. En créant, un enchaînement plus simple, pouvant être exécuté par toute types de personnes quelque soit son âge, et en réservant les exercices plus martiaux a des élèves plus motivés, il contribua a popularisé son art a travers la Chine. Ces élèves comme Cheng Man Ching (entre autres !) ce chargèrent de le populariser à travers le monde !
Il existe plusieurs styles de Taï-Chi-Chuan :
1) Le Style Chen : c’est l’originel, le 1er ; Plus martial, les postures sont basses et il alterne mouvements souples et lents avec des mouvements rapides et explosifs !
2) Le Style Yang : Le plus répandu au monde, les postures sont plus hautes, les mouvements restent souples, lents et ininterrompus (bien que le style Yang originel, très rare en France soit lui aussi pourvu de certain mouvements explosif !)
3) Les Styles Wu (2) et Sun : Plus rare ! leurs pratiquent diffèrent pas mal des deux autres.

Basé sur différents principes comme l’axe du corps (imaginé un fil a plomb qui traverse du sommet de la tête jusqu’au périnée), le relâchement musculaire (les épaules basses !), le contrôle de la respiration, la concentration, la fluidité du mouvement etc…le Taï-chi est enseigné principalement avec un enchaînement plus ou moins long en fonction des écoles, qui peut comporter jusqu’à 108 mouvements, qui représente chacun une application martiale et certaines liaisons entre les mouvements sont directement liés au méridien de la médecine traditionnelle chinoise. Il existe de nombreux enchaînements dans tout les styles créés par différents Maîtres. Il est important de savoir que l’enchaînement en lui-même compte peu, c’est la façon de le pratiquer et de l’enseigner qui est primordiale.
Il existe aussi tout un tas d’enchaînement avec des armes, comme l’épée, le sabre, le bâton, le poignard et l’éventail. En dehors de l’aspect martial, ils apportent tous quelque chose à la pratique. L’épée, très technique et physique, elle nécessite une grande concentration, le sabre apporte beaucoup de rondeur, le bâton de l’amplitude, etc..

Mais pourquoi, cet art est-il recommandé pour tout le monde ?
Et bien tout simplement, parce qu’il est étroitement lié à un autre art martial interne, le Qi Gong, beaucoup plus posturale et qui fait appelle au contrôle de la respiration et de la maîtrise de l’énergie interne. Pratiqué et conseillé par une grande partie des Médecins Traditionnel Chinois, tous les mouvements de cet art sont directement liés au méridien du corps. Grâce à de très nombreux exercices, ils permettent de débloquer les articulations, les muscles, les tendons s’assouplissent doucement et l’énergie circule mieux à l’intérieur du corps. En lien les deux pratiques on obtient des résultats tout a fait surprenant en quelques années de pratique (2 ou 3).

Answer 3

Pour sylvia du 27, il ne faut pas rêver pour le karaté. Je connais une prof de taichi réputé qui a voulu faire une démonstration sur moi. Très honnêtement et heureusement pour elle que mes coups étaient contrôlés.

Coté santé et relaxation par des mouvements respectueux de la physiologie du corps = ok. Pour le reste ...

Answer 4

j'ai fait un petit stage de tai chi chuan, les bases, mais c'est vraiment bien et il y a de la spiritualité en même temps que les techniques de combat. Et il y a des "trucs" pour vaincre quelqu'un qui attaque par le karaté, car on agit en douceur en ce concentrant sur son espace, imaginant un ballon sans arrêt dans ses mouvements ou on entoure en souplesse, telle un serpent avec son bras l'adversaire pour le mettre hors d'état de nuire sans trop d'efforts.
Cela ressemble à de la gym ou une danse, mais ce n'en est pas une et même une personne âgée pourrait le faire.

très intéressant, mais je ne pratique pas en tant que sport de combat, seulement pour retrouver le côté zen ou pour la santé (flux d'énergie, le QI).

Answer 5

Parfait contre le stress; Par contre certaines écoles mettent des musiques d'ascenseur...
Je préfère les écoles plus martiales sans la musique.

Answer 6

Ma fille aînée l'a pratiqué pendant des années et l'a transmis à sa petite soeur. Ce sont des gestes lents pour soi-disant te sentir bien.