pour ou contre les anti-depresseurs ?

Answer 1

indéniablement pour à condition de prendre les précautions suivantes et savoir certaines choses:
- ça peut prendre du temps avant de trouver le bon
- ça prend entre 3 semaines et 1 mois pour que ça fasse effet et qu'on passe par des états intermédiaires parfois handicapants (
forte somonolence, accélération du rythme cardiaque, angoisse, agitations etc ....)
- les médecins généralistes sont mal formés à ses traitements
- il existe plusieurs générations de molécules thérapeutiques: de l'anafranil au prozac d'il y a 20 ans
- les derniers traitements peuvent faire naitre des idées suicidaires chez certains ( rarement et au début en général)
- un andidépresseur est souvent associé à un calmant ou un anxiolitique en début de traitement pour justement faire fasse aux angoisses ou aux idées suicidaire qui peuvent apparaitre, d'où la sensation d'étre dans le "paté" à cause du second médicament
- il est fortement conseillé de se faire suivre par un psychiatre
- il faut suivre en parallèle une psychothérapie (traditionnelle, comportementale ou cognitive)
- les denieres generations de molécules, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, ont tendance à rendre zen et à vous rendre specteur de votre vie ( impression de vivre en retrait)
- le deroxat est souvent utilisé pour le traitement de l'éjaculation précoce
- le zyban est utilisé dans le sevrage du tabac
- ces médicaments sont un soutien majeur pour ceux qui ont des maladies chroniques douloureuses qui entament le moral.
- l'inversion de l'humeur, c'est à dire quand on se sent mieux peut arriver en un jour, surtout avec la premiere generation
- le traitement ne s'arrète pas du jour au lendemain quand ça va mieux de son propre chef
- un vrai traitement contre la dépression dure au moins 6 mois et doit s'accompagner de changement dans sa propre vie ( décision de suivi psy, changement d'environnement et dans les relations, changer ce qui fait mal et déprime), car un antidépresseur n'est qu'une béquille qui aide à vivre mais ne résoud pas les problèmes

- Il faut avoir conscience à l'esprit que ces médicaments modifient les équilibres chimiques des neuromédiateurs au sein même de votre cerveau et de vos neurones, et que arriver à un nouvel équilibre ne se fait pas en un jour. Ceux qui surveillent les parametres chimique d'un aquarium comprendront :-)


Donc en conclusion, je suis pour, mais quand on prend un antidépresseur il faut savoir ce qui peut se passer et ce qu'il faut faire, qu'on peut etre amené à essayer plusieurs médicaments avant de trouver le bon et qu'il faut avoir un bon généraliste, un bon psychiatre et un bon thérapeuthe

Answer 2

Être contre quelque chose qui est Anti, c'est être Pour .. Je suis pour les antidépresseurs, c'est donc que je suis contre quelque chose, Mais quoi?
Commet puis-je être contre quelque chose pour laquelle je suis pour ...
Je craque, je vais me reprendre un cachet et je répondrais à cette question demain !

Answer 3

Ce sont des médicaments donc, comme pour TOUS les médicaments ( tranquillisants, antidouleurs, antibiotiques) ,ils doivent etre pris quand ils sont nécessaires: quand le corps n'est plus capable de faire face seul ou avec une aide non médicamenteuse ( thérapie, repos, changement d'alimentation,..).Le coup de pied au c... tout seul ou de l'entourage n'est pas efficace dans la dépression. Seulement dans la "déprime", le découragement ou le coup de blues. Il faut quand meme savoir que les antidépresseurs relancent la sécrétion de molécules qui sont très sollicitées dans le stress chronique ou aigu. Normalement, on entretient cette sécrétion tout seul.
C'est comme une batterie de voiture: si on veut la recharger, il faut rouler sans phares. Les antidépresseurs rechargent cette batterie et permettent de "rouler sans phares" c'est a dire fonctionner sans continuer à epuiser ses réserves de ces molécules ( sérotonine et noradrénaline)

Answer 4

Mamie B c'est beaucoup plus compliqué,tu as encore des idées ancienne de guérison ,,,la vraie dépression ne passe pas avec un coup de pieds aux fesses,,c'est bien plus profond que ça ,,,

Answer 5

Souvent en un premier temps c'est très bien et sitôt que l'on se sent mieux, il faut les enlever petit à petit. Il n'y a pas de honte à avoir (une béquille) juste pendant que vous passez une mauvaise passe.

Answer 6

Si on est capable de se mettre un coup de pied au Q tout seul pour se faire avancer, pas besoin.

Si la jambe manque de souplesse... le recours aux antidépresseurs est certainement très utile!....

Answer 7

Tous les antidepresseurs (ou presque) qu'on prescrit désormais sont des IRS comme le prozac. Comme chaque personne réagit différemment à ce form de traitement, c'est impossible d'assurer que tu ne grossiras pas. Certains perdent du poids, d'autres en prennent, les effets secondaires diffèrent, et il faut te fier à ton psy, lui seul peut determiner quel advert te conviendra le mieux, en fonction de ton état depressif. On ne devient jamais dépendant aux antidepresseurs (à ne pas confondre avec les anxiolytiques qui, eux, provoquent accoutumance et dépendance) mais il faut prendre des précautions au 2d du sevrage, très progressif. Mais ne fais pas soigner ta melancholy par un médecin généraliste, il faut accompagner ton traitement par une psychothérapie (sinon, tes antidepresseurs vont masquer tes symptomes, sans les soigner) et un psy connaît beaucoup mieux ce type de médicaments, les posologies, l. a. durée du traitement. Il est même plausible qu'une thérapie suffise à faire disparaître ton état depressif, sans passer par l. a. pharmacie.. Ne joue pas avec le feu, les psychotropes sont loin d'être des médicaments anodins ou des pilules du bonheur...

Answer 8

contre

Answer 9

moi, je prends des antidépresseurs et sans eux je serai encore à l'hôpital. Je suis pour mais pas pour une longue durée.

Answer 10

On ne peut pas être pour ou contre.
Il faut parfois accepter l'idée de devoir se faire aider.
Mais les ressources et les solutions sont de toutes façons en soi, pas dans les médicaments.
Quand on a compris cela, on n'en a pas besoin.
Alors si on peut les éviter, autant ne pas se déglinguer avec...