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3 réponses

c'est evident! les chiffres? trouves les sur le net!

2006-08-16 04:04:57 · answer #1 · answered by michou 5 · 0 0

Une quinzaine de personnes, dont trois étrangers, ont été enlevés à des fins de rançon en une semaine à Port-au-Prince, où l'insécurité se développe à nouveau après une accalmie constatée pendant la période électorale.
Deux missionnaires américains et un employé haïtien de l'ambassade des Etats-Unis ont été libérés après le versement d'une somme d'argent. Des enquêteurs de la police fédérale américaine (FBI) ont travaillé avec la police haïtienne sur ces cas. "Nous échangeons des informations et nous partageons parfois les mêmes bureaux", explique Michael Lucius, directeur de la police judiciaire haïtienne. L'agence américaine n'intervient que quand un ressortissant américain est concerné. Au sein de la police nationale où une cellule anti-kidnapping a été créée, les enquêteurs n'ont aucune explication sur la recrudescence des enlèvements. Aucune interpellation n'a été effectuée.

LA VIOLENCE REDOUBLE

Entre l'élection présidentielle de février et l'arrivée au pouvoi,r en mai, du président René Préval, qui a promis de s'attaquer à la pauvreté à l'origine des nombreux maux de Haïti, la pratique des rapts s'était beaucoup réduite. La multiplication récente des enlèvements est allée de pair avec des violences. Selon l'ONU, huit personnes ont été tuées par balles et quatre blessées lors d'affrontements ces derniers jours avec les Casques bleus.
Les Nations unies, qui ont déployé à Port-au-Prince plus de 2 500 Casques bleus et policiers internationaux dans le cadre de leur Mission de stabilisation (Minustah), ont établi une ligne de téléphone d'urgence à l'intention de la population, mais elle semble peu efficace.
Dans une clinique à Pétion-ville, dans la banlieue est de Port-au-Prince, deux patientes récupèrent de leur récente captivité. Enlevées il y a quelques jours, ces femmes ont dû payer pour recouvrer la liberté. "Ma soeur a été gardée dans une sorte de dépôt près de Cité soleil - le plus grand bidonville de Port-au-Prince contrôlé par des gangs - avec plein d'autres personnes kidnappées", raconte un médecin.
Un photographe haïtien enlevé dans une rue de Port-au-Prince a été relâché quelques heures plus tard après avoir été frappé au visage et avoir dû verser 6 000 dollars à ses ravisseurs. Il en est resté traumatisé.

DES MILLIONS DE DOLLARS VERSÉS COMME RANÇON

Les enlèvements se font aussi à domicile. Une femme a ainsi été kidnappée dans sa maison et emmenée dans un lieu inconnu. Pour être libérée, elle a dû elle aussi payer une forte rançon.
D'autres personnes enlevées depuis une semaine seraient toujours aux mains de leurs ravisseurs faute de pouvoir verser une rançon. Les recherches de la police haïtienne sont jusqu'à présent restées vaines.
Face à l'incapacité de l'ONU et de la police haïtienne à les protéger, les Haïtiens ont recours au système D. Ils se transmettent des techniques de protection, prennent l'habitude de verrouiller les portières de leurs voitures lorsqu'ils circulent, évitent les rues, bidonvilles, et quartiers réputés dangereux du centre-ville. Mais les automobilistes ne sont pas les seuls visés et des piétons sont aussi enlevés.
Selon des organisations haïtiennes de défense des droits humains, plusieurs millions de dollars ont ainsi été versés comme rançon à des ravisseurs au cours des deux dernières années.

2006-08-13 13:38:42 · answer #2 · answered by nonconformiststraightguy 6 · 0 0

C'est tellement pauvre la-bas , misere= criminalite de toute sorte., il n'y a pas besoin de chiffres pour le deviner ., l'instabilite politique avec une economie zero devine
la violence flambe

2006-08-12 16:32:52 · answer #3 · answered by honeybeelaven 4 · 0 0

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