L'hyperhidrose peut se définir comme étant une transpiration inadaptée vis-à-vis des besoins physiologiques. En fonction de leurs origines, on distingue les hyperhidroses primaires et secondaires.
Hyperhidrose primaire: elle conduit à une sudation profuse en divers endroits du corps, indiqués sur le schéma à gauche: les paumes des mains, les creux axillaires, les plantes de pieds, la face. Elle résulte d'un dysfonctionnement du système nerveux végétatifs (cf physiologie).
Hyperhidrose secondaire: elle résulte d'une cause organique: hyperthyroïdie et autres désordres endocriniens, la ménopause, l'obésité, certains médicaments. Son traitement nécessite celui de la maladie responsable.
Symptomes de l'hyperhidrose primaire:
Elle se manifeste par des sueurs profuses, inexpliquées, qui s'installent le plus souvent pendant l'adolescence. Ces sueurs ne sont pas en rapport avec la température et le stress, même si ces deux facteurs peuvent exacerber le problème, faisant souvent évoquer un problème psychologique par les médecins et les patients eux-mêmes.
Cause:
L'hyperhidrose résulterait d'une suractivation du système nerveux sympathique. La portion du système nerveux sympathique controlant les glandes sudoripares s'appelle la chaine ganglionaire thoracique. Elle se situe dans la cavité thoracique, le long de la colonne vertébrale
grands types de traitements: les non-chirurgicaux et les chirurgicaux.
1. Traitements non-chirurgicaux.
Les anti-transpirants:
Ils sont recommandés en première intention. L'agent le plus efficace semble être le chlorure d'alluminium (20-25%), en application 2-3 fois par semaine. Ce traitement est généralement suffisant dans les cas modérées d'hyperhidrose. Ils sont disponibles en pharmacie/parapharmacie. Ou en vente par internet.
Clickez-ici pour quelques conseils pour bien utiliser les anti-transpirants...
L'ionophorèse.
C'est un instrument qui peut aider ceux souffrant d'hyperhidrose des mains ou des pieds. Les mains ou les pieds sont immergés dans une bassine d'eau. Deux éléctrodes permettent de faire passer un courant de 20 mA. La séance dure 20 minutes et est à répéter chaque semaine. Cette méthode semble efficace chez un certain nombre de patients. La machine s'achète en pharmacie. Un lien sur internet: Ionomat.
Les médicaments.
Ils n'existent pas de médicaments réellement spécifique de l'hyperhidrose. Cependant, les médicaments suivant peuvent avoir une action bénéfique. ils sont à utiliser sous contrôle médical.
Le propanolol (Avlocardyl): c'est un béta-bloquant, il freine le système sympathique.
Les antidépresseurs, type Déroxat.
Les anxiolytiques, type Xanax.
Le propylène de glycol
Autres:
Psychothérapie: notament la TCC (thérapie comportementale et cognitive), permet de mieux assumer son hyperhidrose et de réduire dans une certaine mesure la transpiration liée aux émotions.
L'hypnose, l'acupuncture et l'homéopathie peuvent donner des résultats.
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2.Traitements chirurgicaux.
La principale méthode: la sympathectomie thoracique endoscopique.
Cette technique apparait comme la méthode radicale et définitive. Elle consiste à aller détruire spécifiquement le ganglion sympathique qui contrôle la transpiration. Ce n'est pas une chirurgie très invasive car elle se fait par voie endoscopique: le chirurgien fait deux petites incisions par lesquelles il passe ses instruments. Que penser de cette méthode?
C'est effectivement une méthode radicale, qui donne de très bon résultats. Le net est rempli de témoignages de personnes qui avaient tout essayée sans succès jusque là et qui on pu revivre grâce à cette intervention. Malheureusement, cette opération (comme toute intervention chirurgicale) n'est pas dénuée de tout risque. Le principal risque est la possibilité de développer une hyper-sudation compensatoire, mais qui ne concerne pas les mêmes sites que l'hyperhidrose: elle a lieu sur les jambes et le dos. Ce phénomène est assez bien vécu par ceux qui en souffrent, par rapport aux bénéfices qu'ils ont retirés de l'opération. Par contre, il peut y avoir dans un certain nombre de cas des effets secondaires nettement plus génant, allant de la fatigue chronique à une réduction des capacités physiques.... La décision d'une telle opération dépend donc du rapport Bénéfices envisagés/Risques encourus....
Les autres méthodes chirurgicales:
Ablation des glandes sudoripares....aurait des résultats sur la transpiration axillaire.
Sympathectomie à thorax ouvert....chirurgie assez invasive.
3.En conclusion.
A l'heure actuelle, la stratégie conseillée serait: Essayer en première intention les anti-transpirants à base de chlorure d'alluminium ou la ionophorèse. En cas d'échec, essayer d'y associer un traitement médicamenteux, les deux plus logiques étant les beta-bloquants (avlocardyl) et les anti-dépresseurs.
Si l'hyperhidrose résiste à tout et dégrade réellement les conditions de vie, discuter un éventuel traitement chirurgical.
De toutes les manières, il est conseillé de CONSULTER un médecin, réceptif à l'hyperhidrose et ne la considérant pas comme une simple manifestation exagérée du stress. L'aide apportée par une Thérapie Comportementale et Cognitive peut aider à assumer ces transpirations excessives.
2006-08-08 13:52:08
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answer #1
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answered by kalinette 2
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L’hyperhidrose, c’est-à -dire la production de transpiration / de sueur excessive, peut être un état socialement très pénalisant, qui peut aller jusqu’à gâcher la vie du très grand nombre d’hommes et de femmes qui en souffrent. Malheureusement, beaucoup de médecins de famille ne se rendent pas compte des symptômes gênants et souvent très inconfortables qui résultent d’une transpiration excessive, ou choisissent de ne pas y prêter grande attention. C’est ainsi qu’il s’est développé un groupe important de personnes qui souffrent en silence. C’est à elles que ce site est destiné. Je m’appelle Jeff Bracey ; je suis pharmacien de nationalité britannique, et cela fait plus d’une trentaine d’années que je soigne des personnes présentant des problèmes de transpiration et de mauvaises odeurs. J’ai décidé de rédiger ces notes pour aider ces individus à trouver un traitement à leur transpiration excessive qui puisse leur redonner pleine confiance en eux.
L’hyperhidrose peut être traitée de nombreuses façons. Ma première suggestion cependant, avant d’essayer quelque « remède » que ce soit, est de surfer sur Internet et de se joindre à un ou deux des nombreux forums de discussions qui existent sur l’hyperhidrose. Ainsi chacun pourra se rendre compte à partir de l’expérience des autres du degré de gravité du problème qui le concerne et des traitements les plus susceptibles d’avoir de l’effet. Quelques temps passés devant l’écran à ce stade pourront économiser ultérieurement des mois d’essais à tâtons. Vous pouvez par exemple vous connecter à www.ctsnet.org/forum/35 ou à http://communities.msn.com/ExcessiveSweatHH (forum également bon pour les problèmes de mauvaises odeurs).
Il existe cinq traitements pour l’hyperhidrose : chacun a son efficacité mais il est souvent préférable de combiner plusieurs techniques à la fois dans les cas les plus graves. Dans presque tous les cas, il est possible de parvenir au rétablissement d’une transpiration normale à partir des « points chauds » : alors ne perdez pas courage et poursuivez votre lecture !
PRODUITS ANTISUDORAUX
Le traitement de premier choix pour l’hyperhidrose est un produit antisudoral (contre la transpiration) à l’aluminium chlorure. Il existe cependant plusieurs produits sur le marché, et le choix du produit le plus adapté doit faire l’objet d’une étude minutieuse. Ces produits sont à divers degrés d’intensité, compris entre 5% et 20% d’aluminium chlorure, soit à base d’eau, soit à base d’alcool. L’effet asséchant du produit est directement proportionnel à la teneur en aluminium chlorure de la formulation, et le degré d’irritation du produit dépend à la fois de l’intensité de ce principe actif et de la quantité d’eau présente. Les marques d’intensité moindre, comme Certain Dri, Maxim et 5-Day, bien que moins efficaces, peuvent offrir un certain soulagement aux personnes qui présentent une forme d’hyperhidrose relativement légère. La base aqueuse de ces produits est cependant plus susceptible de provoquer des irritations, car le principe actif se décompose lentement dans l’eau et finit par former de l’acide hydrochlorique qui irrite la peau.
Drysol, Anhydrol Forte et Driclor sont des marques bien connues de formulations de la plus forte intensité à 20% d’aluminium chlorure, et toutes sont des solutions à base d’alcool. Bien que les solutions alcooliques, étant dépourvues d’eau, concourent à empêcher la décomposition du produit rencontrée chez les produits à base aqueuse mentionnés ci-dessus, l’effet asséchant de l’alcool sur la peau nécessite l’application régulière de crème hydratante. Tous ces produits antisudoraux sont conditionnés et dispensés sous forme de flacons à bille ou à tampon. Or le problème avec ce genre de conditionnement tient au risque de contamination à l’eau (pénétration de transpiration ou de vapeur d’eau dans la bille, le tampon etc…), et la décomposition du produit qui en découle avec l’apparition d’acide hydrochlorique qui irrite la peau. Ces produits antisudoraux sont relativement efficaces ; par contre leurs effets d’irritation et de déshydratation sont généralement tels que beaucoup d’individus ne peuvent pas en tolérer un usage sur le long terme.
Le produit antisudoral Odaban, présenté sur le site www.odaban.com, a été la première des préparations à 20% d’aluminium chlorure à être produite à la fin des années 1960. Il reste jusqu’à ce jour l’unique produit de son type capable d’éliminer les problèmes associés à l'emploi de cette formulation efficace. Odaban contient une silicone spéciale qui combat l’effet déshydratant de l’alcool, et son vaporisateur à pompe en titane, unique en son genre, est la garantie que le produit reste hermétique. Ce flacon spécial empêche ainsi toute contamination par la transpiration ou d’autres sources d’eau qui aurait alors pour effet de décomposer l’aluminium chlorure ; il garantit aussi une application précise et mesurée. Odaban est fabriqué selon les normes stipulées par le FDA, l’office américain du contrôle pharmaceutique et alimentaire. Il est aujourd’hui reconnu par beaucoup d’individus du monde entier comme étant le produit antisudoral le plus efficace et le plus sûr qui existe.
IONOPHORÃSE
Le deuxième traitement de choix est l’ionophorèse. Il s’agit ici encore d’un traitement topique de la peau, qui implique le passage d’un courant électrique de faible intensité dans de l’eau ou sur des tampons humides. Il provoque la coagulation des protéines de surface sur la peau et bouche partiellement les canaux sudoripares. Ce traitement peut prendre relativement longtemps et être incommode mais, s’il est utilisé conjointement à d’autres traitements, il peut s’avérer efficace. Le produit Idrostar est disponible sous forme de kit maison à partir du site http://www.stdpharm.co.uk/iontophoresis/iontophoresis2.html et il est, à ce qu’il paraît, plus efficace et plus économique que les appareils qui lui sont antérieurs.
MÃDICAMENTS PAR VOIE ORALE
La prise de médicaments pour les cas d’hyperhidrose les plus graves s’accompagne d’effets véritables. Il est cependant impératif que si, d’après vous, cette mesure extrême s’impose, elle se fasse sous la supervision d’un médecin. Vous pouvez acheter sur Internet des médicaments normalement disponibles sous ordonnance : mon avis est de ne pas le faire. Les médicaments par voie orale s’accompagnent d’effets secondaires certains : sécheresse de la bouche, des yeux, fatigue, problèmes gastriques, etc… Votre médecin est le mieux placé pour veiller à ce que vous preniez ces médicaments puissants en toute sécurité. Apprenez-en plus sur les médicaments Robinul (glycopyrrolate, son nom officiel), Ditropan (oxybutynine) et Dixarit (clonidine) par le biais des forums de discussion sur Internet. Avant d’aller consulter un dermatologue ou votre médecin, faites des recherches pour chercher des informations qui vous aideront dans votre discussion : il faut que vous ayez un rôle actif dans le traitement de votre état pour parvenir aux meilleurs résultats. En utilisant de faibles doses de médicaments, il est possible d’éviter les effets secondaires lourds, tout en parvenant à contrôler votre hyperhidrose, tout particulièrement si votre traitement s’accompagne de l’utilisation d’un produit antisudoral (contre la transpiration) qui est efficace.
PIQÃRES
Les piqûres au Botox, qui consistent à empoisonner les terminaisons nerveuses à l’aide d’une toxine nerveuse puissante, ont véritablement de l’effet : elles coûtent cependant cher, elles peuvent être très douloureuses, le traitement n’est pas permanent (il dure un ou deux ans) et il est véritablement destiné aux personnes qui n’en peuvent plus. Réfléchissez-y à deux fois avant d’opter pour cette solution.
CHIRURGIE
La chirurgie est une solution de dernier recours pour une minorité de personnes qui souffrent d’hyperhidrose. La chirurgie transthoracique endoscopique peut diminuer de manière très importante l’incidence de transpiration excessive dans le corps ; le problème, et c’est un gros problème, tient au fait qu’elle risque de déclencher un fort degré de transpiration compensatrice. La procédure qui vise à couper les nerfs sympathiques qui déclenchent l’hyperhidrose s’est beaucoup améliorée au fil des ans et les récentes techniques de clampage sont désormais peut- être réversibles au cas où les effets de transpiration compensatrice s’avèrent d’un niveau inacceptable. A toute personne qui envisage de subir une opération de la sorte, mon conseil est de bien réfléchir aux risques qu’elle induit : lisez le plus de choses possibles à son sujet, et si vous vous décidez au bout du compte à faire le pas, assurez-vous de choisir un chirurgien véritablement compétent.
EN CONCLUSION
Vous avez les moyens de sortir gagnant du combat contre l’hyperhidrose. La plupart des gens trouvent qu’Odaban, ou une combinaison d’Odaban, d’ionophorèse ou de médicaments par voie orale, est la solution à leurs problèmes. Pour la minorité d’entre eux qui restent insatisfaits, ils doivent chercher ailleurs en faisant bien attention. Cependant, au fur et à mesure que les techniques chirurgicales s’améliorent, il se peut que le risque de transpiration compensatrice puisse être réduit.
Très cordialement
2006-08-10 00:56:25
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answer #2
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answered by wawa 5
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