Le 19 février, Claudine G., âgée de 34 ans, accouchait de Vadim, né par insémination artificielle avec donneur, aux côtés d'Hélène L., 42 ans, sa compagne et mère sociale de l'enfant. Elles se sont rendues au Tribunal de Grande Instance de Bordeaux, car les services de l'état civil de la mairie de Bordeaux ont saisi le 6 mars dernier le procureur de la République «sur le choix du second prénom» qui n'est autre que le nom de famille d'Hélène L. Seule Claudine G. a eu droit de citer devant le juge aux affaires familiales au cours d'une audience en huis clos qui s'est terminée, après 30 minutes d'un débat opposant la mère au ministère public, par une mise en délibérée du jugement au 17 janvier 2008 qui pourrait faire jurisprudence en la matière dans un cas comme dans l'autre.
"Il n'y a aucune preuve qui démontre que j'élève aussi cet enfant. Pourtant, on l'a désiré ensemble. Il est né de notre amour. Ce second prénom est le seul lien qui me rattache à lui" déclarait Hélène L.
2007-11-16
23:25:44
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demandé par
bhilie2023
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