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2007-12-29 11:49:46 · 15 réponses · demandé par x 7 dans Arts et sciences humaines Philosophie

Alons bon *donquichotte ! .."ben oui"... tu peux nous donner le restant??

2007-12-29 13:21:25 · update #1

bonjour *mich: as-tu repondu à la question??

2007-12-29 16:20:14 · update #2

Les Q/Ristes de cette rubrique seraient-ils...blasés ???!

2007-12-29 19:52:03 · update #3

*jacques...costard= blasé?? pas sûre de suivre ta pensée là

2007-12-29 20:47:43 · update #4

De belles reponses !! :-))

2007-12-30 10:43:22 · update #5

Merci de révéler l'origine de ton pseudo **l'aristocat! :-))

2007-12-30 13:02:44 · update #6

15 réponses

Tout d'abord, Herculine, il me semble qu'un poète nommé Horace professait qu'il ne fallait jamais s'étonner de rien (nil admirari), cette sentence semble un art de vivre, à la fois éphémère et distant, qui cherche dans le détachement une paix de l'âme, capable de surmonter les soucis et les angoisses de la vieillesse et de la mort. Lorsque Horace nous enseigne qu'il ne faut s'étonner de rien, il s'agit pour nous d'acquérir par ce détachement une liberté intérieure, apte à nous prémunir des vacuités de l'existence, comme un refuge contre l'enchaînement des causes et des conséquences extérieures à notre volonté, une ataraxie en somme.
Cependant, l'insensibilité philosophique dont Horace a donné la maxime, supposerait, soit un univers totalement transparent à la connaissance humaine, soit une conscience et une maîtrise de soi si totalement épurée, si absolument affermies dans leur certitude intérieure, que rien ne puisse les frapper de stupeur ou d'étonnement...
Mais il ne s'agit pas pour moi de faire un procès d'intention à Horace en oubliant qu'il fut un poète, et pas n'importe lequel, mais bien celui de l'émerveillement, celui du carpe diem, qui ceuilla le jour.
Il y a un enseignement digne d'interêt dans ce paradoxe, celui d'un poète qui professe de ne jamais s'étonner de rien et aussi, dans ses vers, de ceuillir le jour, c'est à dire à chaque instant de savoir s'enchanter de l'éphémère, chanter comme il le fit l'eau jaillissante d'une source, l'éclat de la neige sur la cime d'une montagne, la grâce d'une rose ou d'une jeune femme.
Ce que nous enseigne en effet Horace c'est que la philosophie commence dans le sentiment poétique. La première passion du philosophe, c'est l'émerveillement, et comme le dit Proust dans le Temps retrouvé "Iris était fille de Merveille", Iris est l'arc en ciel peint de toutes les couleurs, tendu comme une brillante passerelle entre la terre des hommes et le ciel des dieux, et c'est par l'émerveillement, comme le dira Aristote dans la Métaphysique, que les hommes ont commencé à philosopher, aujourd'hui aussi bien qu'à l'origine. L'émerveillement est en effet le premier témoignage de la conscience, le premier signe d'une disponibilité qui, au lieu de s'attaquer aux choses pour les transformer conformément aux besoins de l'homme et de les consommer, les acceuille dans leur nature propre et s'étonne de ce qu'elles sont.
Mais face à la tragédie du monde, où plutôt à sa tragi-comédie, l'émerveillement ne se transforme t-il pas en stupeur douloureuse?
Celui qui cherche la vérité trouve souvent un monstre, une immonde mère comme le dira Schopenhauer et ne faut-il pas penser comme le fera Rilke que l'émerveillement est le commencement de la terreur?
Pour nous éviter cette souffrance, faut-il se blaser comme la chemise se repasse ou l'autruche se cache dans un trou?
Beaucoup pensent qu'une attitude perpétuellement détachée leur octroit comme par miracle, sagesse et pouvoir sur les autres...
Je pense que c'est oublier que la véritable philosophie est avant tout une fulgurance, fut- elle une douloureuse stupeur. Ces fats, s'ils ont souvent l'air, n'ont pas la chanson ( je pense à tous ces toutologues qui font office de philosophes des médias). En contradiction avec ces fleurs de nave dont la pensée ressemble plus à un jus de parole qu'à une réflexion authentique, ce qui à mon sens fait la valeur d'une attitude philosophique c'est le style qu'elle déploie, et le style, comme chacun le sait, est une chose qui ne s'apprend pas mais vient de la force d'âme.

Salut Herculine que les étoiles te soient bonnes!
Je suis content de pouvoir dialoguer avec toi par le biais de ces questions et de ces réponses, et pour répondre à la question que tu m'as posé, pourquoi je m'appelle l'aristocrate, la raison est limpide, c'est parceque je suis le plus beau des chats!

2007-12-30 09:14:18 · answer #1 · answered by Anonymous · 3 0

Impossible reste la question , toujours la question!!

, Les grandes questions de Kant et cet univers qui était musique, chanson pour les anciens, et qui devint silence pour les modernes.

Près de la mer, la mer nocturne et déserte,
Un jeune homme est debout,
Le coeur plein de chagrin, l'esprit plein de doute;
Sombre et triste, il interroge les flots:

«Oh! expliquez-moi l'énigme de la vie,
L'antique et douloureuse énigme,
Sur laquelle tant d'hommes se sont penchés:
Savants à calottes hiéroglyphiques,
Magiciens en turban et barrettes noires,
Têtes coiffées de perruques et mille autres
Pauvres fronts humains baignés de sueur.
Dites-moi, la vie humaine a-t-elle un sens?
D'où vient l'homme? Où va-t-il?
Qui habite là-haut dans les étoiles d'or?»

Les flots murmurent leur éternelle chanson,
Le vent souffle, et les nuages s'enfuient,
Les étoiles scintillent, indifférentes et froides,
Et un fou attend une réponse.»

2007-12-30 02:34:29 · answer #2 · answered by ? 7 · 5 0

Je pense qu'un philosophe a trop de recul pour pouvoir être blasé .
A tout analyser et calculer, on finit par s'enfermer dans une bulle à l'écart, et des lors plus rien ne nous atteins, on se sent comme... pas concerné .

2007-12-29 20:02:39 · answer #3 · answered by Kinou 2 · 3 0

Blasé, ça ne me semble pas vraiment possible dans le monde où nous vivons ... Le sujets d'interrogation sont encore beaucoup trop nombreux et les approches à exporer encore trop diverses pour qu'un philosophe soit blasé ...

Mais désabusé par le résultat de ses réflexions, oui, ça peut sans doute arriver ...

2007-12-29 19:56:35 · answer #4 · answered by Dixneuf 6 · 2 0

si cela existait, BHL serait deja mort de honte !

2007-12-31 01:35:21 · answer #5 · answered by Nopour 7 · 1 0

Tout d'abord le mot blasé ne convient pas du tout à un vrai philosophe ce serait aller à l'encontre des ses pensées et de sa perception dont il approfondit leur sens; toujours à la recherche du rationnel (pas d'être en train de planer comme certains le pensent).

Blasé veut dire : inflexible, insensible, impassible, indifférent, dur, endurci...
Déjà il faut avant tout définir qu'est-ce que la philosophie ?

Ma remarque préliminaire : c'est une activité intellectuelle en constant devenir, la philosophie ne saurait être enfermée dans une formule close, définie une fois pour toutes. Il est néanmoins possible de la caractériser au sein des activités de même nature.
C'est une activité intellectuelle, la philosophie est un exercice de la pensée qui a pour objectif de donner à comprendre la réalité.

Aussi la philosophie est-elle, comme d'autres formes d'activité intellectuelle (science, théologie) au service de la connaissance, et le philosophe fait-il partie des "intellectuels", techniciens de la pensée.

Sa prétention au savoir l'oblige à couvrir la totalité du champ des connaissances.

Le philosophe se distingue, au sein des intellectuels, moins par l'objet de sa pensée que par sa façon de penser, son point de vue.
Aussi il y a la spécificité du point de vue philosophique qui consiste à rechercher dans sa visée : est philosophe celui qui veut " aller au fond des choses ", c'est-à-dire trouver le fin mot de toutes choses, sa raison d'être ultime, son "principe", en un mot son sens
et, conjointement s'assurer que ce que l'on dit de ce qui est correspond bien à la réalité par un effort permanent de vérification de ce que l'on avance.
La philosophie est ainsi une activité doublement rationnelle.

Alors toujours blasé le philosophe? Evidemment que non!

"Quelqu'un a dit que la seule force de l'homme est sa pensée"
Donc il resterait planté là sans chercher encore et encore à approfondir le sens et la valeur de choses, avec une logique, sa logique qui lui propre, necessaire et indispensable pour aller vers l'évolution, vers l'abouttissement.... ?
Je ne pense pas!



Bises Paola.


Meilleurs voeux à tous.

2007-12-30 17:47:45 · answer #6 · answered by paola.rially 5 · 1 0

parce que la philosophie est l'art du questionnement , de la reflexion, de la sagesse aussi. Il nous est impossible de comprendre toute l'organisation du monde ,avec ses subtilités et sa complexité. Le philosophe est à mon sens toujours un homme en éveil , en interrogation , en posture de remise en question. Il s'interroge sur le sens du monde, sur ce qui se cache derriére les concepts les plus simples ou les plus complexes, tantant avec force d'en decortiquer tous les rouages. C'est un travail de toute une vie. Aujourd'hui , et à mon sens , la philosophie s'est un peu détournée de son sens primale, celui de la recherche de la vérité pour s'imiscer dans la linguistique (Derrida) et tant d'autres ou dans la politique et le combat idéologique (onfray, BHL), je trouve que c'est un peu dommage

2007-12-30 12:48:39 · answer #7 · answered by Hades et Persephone 7 · 1 0

il a trop de questions nouvelles à se poser pour n'être pas blasé par les problèmes insolubles à l'humanité pensante!

2007-12-30 04:56:04 · answer #8 · answered by Eurydice 7 · 1 0

Mais qu'est-ce donc que cette bète faite homme, que l'on nomme philosophe ? ...

N'est-ce pas, simplement, l'émanation d'un esprit particulier, qui applique en permanence le concept de Mr DEMING, à chacun de ses actes ?.....

Le fameux Plan / Do / Check / Act ...
Voilà bien quelque chose, de froid et pour autant si vrai ...

Est-ce suffisant ? Sûrement pas !...
N'oublions pas ... de placer cette Roue à quatre cadrans, sur un plan incliné (eh !...oui c'est dur d'avancer de monter !..),
N'oublions pas non plus la cale !... Celle que l'on pose derriere chacune de nos actions pour éviter de redescendre !...

Mais vers où nous améne ce plan incliné ? ...
That is the question ... That is the way !...

Alors blasée cette bète humaine ?
Bien sûr que Non !... Nous avons avec cette roue, un fabuleux outil, celui d'une véritable régulation autonome, en boucle, à laquelle il suffit d'appliquer les consignes que l'on administre.

Le parcours à nul autre pareil, est jouissif, jamais le même, toujours différent, toujours aussi riche ...
Les perturbations ne manquent pas ... mais on va les prendre, les analyser, tenter de les maîtriser, et corriger ...

Simplement parce qu'on sait y adjoindre la " contre - réaction ", celle qui consiste à réintroduire une partie du signal de sortie en entrée .... ( La correction / L'effet miroir )

Vive cette belle bète, cette belle machine ....
si riche .... assemblons là à une autre, à d'autres, et là !...
magie des magies .....

On va pouvoir tout faire et tout détruire aussi ...
Si on tire dans le même sens, avec le même but les forces se décupleront et on ira vers cet extrème bonheur partagé. On obtient là l'effet amplificateur.
Si on entre en opposition de phase .... Danger !.. Danger !.. Danger !.. il y a risque d'explosion ...

Belle et étrange la vie ...

2007-12-30 04:29:37 · answer #9 · answered by grdbleu 4 · 1 0

La philosophie peut quelquefois, n'être que des coups d'épée dans l'eau, attendons donc qu'elle gèle cette eau.....

2007-12-29 19:59:46 · answer #10 · answered by Gui 7 · 1 0

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