Je n'ai pas tout à fait cette conception.
La haine permet aussi de s'unir, de résister.
Que ce soit derrière une religion, une communauté, une nation, ou juste une idée, la résistance à l'hostile est une chose incroyablement fédératrice.
Roméo et Juliette se seraient-ils tant aimés si leur famille n'avait été enemies?
Alors oui, l'indifférence nous sépare des êtres aimés, mais elle permet aussi d'adoucir nos rancoeur envers nos chers ennemis.
2007-12-29 10:51:31
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answer #1
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answered by Arlequinex 5
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Nietzsche met en marge : « Là gît la faute. » Que veut-il donc dire ? Lui aussi, pourtant, admet que l'être accumule la force de manière à en avoir un surplus, une surabondance. Mais il n'admet pas que cette accumulation résulte d'une espèce de vitesse acquise en vue de se procurer le nécessaire et qui aboutit à plus qu'il n'est absolument besoin. Il voit dans la surabondance le résultat d'un instinct de déploiement de puissance, Macht auslassen, comme il répète sans cesse. Il s'imagine que l'être accumule le pouvoir pour le pouvoir même, - comme si le pouvoir avait un prix indépendamment de l'usage, et de la joie finale qui y est attachée. Il croit donc que l'être fait provision de vie en excès pour « déployer sa puissance sur autrui... an andern Macht auslassen ». Guyau, au contraire, voit dans la surabondance le moyen final de ne pas dépouiller autrui et de s'unir à autrui.
Nous avouons que la position de Guyau nous semble assez logique. Si, en effet, la surabondance de force peut servir à attaquer, elle peut évidemment aussi servir à ne pas attaquer et même à s'associer. - Nietzsche répond, on s'en souvient : Les forts aiment naturellement l'isolement ; ce sont les faibles qui s'associent. - Pas toujours; aurait répliqué Guyau. En outre, Nietzsche oublie que la surabondance vitale peut et doit se traduire, chez les animaux bien conformés, comme le singe et l'homme, par une surabondance cérébrale, qui aboutit à l'intelligence, à la faculté de représentation, et, par l'intermédiaire de la représentation, à la sympathie.
Placé comme Hercule entre deux voies, celle de l'expansion naturelle vers autrui et celle de l'expansion naturellement agressive contre autrui, chacun devra choisir : il faut nécessairement suivre ou Nietzsche ou Guyau. En suivant la voie de Guyau, on fonde l'altruisme naturel sur la loi même de la vie. Ce n'est pas là l'affaire de Nietzsche, qui veut rester dans l'égoïsme primitif et, pour cela, prêche le déploiement de la puissance sur et contre autrui.
2007-12-29 18:45:47
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answer #2
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answered by ? 7
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Lapalisse n'aurait pas fait palissade pour se cacher de son voisin !
2007-12-29 11:01:18
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answer #3
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answered by Le Diable Amoureux 3
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l'amour qui ne permet pas des'unir est un amour falsifier ..attention
2007-12-29 21:40:05
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answer #4
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answered by Pas d'ane 5
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Si l'amour nous permet de s'unir l'indifférence nous éloigne , nous oppose, nous ignore, nous sépare Qu'en pense -tu?
2007-12-29 16:59:20
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answer #5
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answered by Cerveau en détresse 5
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si l indifference nous separe, la facon que chacun d entre nous avons de se croire unique nous separe encore plus. quant a l amour c est une illusion de l esprit.
2007-12-29 16:13:47
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answer #6
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answered by Anonymous
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ben oui
2007-12-29 13:10:24
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answer #7
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answered by donquichotte 2
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tiens ca laisse a reflechir ca!!!
2007-12-29 11:50:42
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answer #8
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answered by non conditionner 4
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Oui, mais aujourd'hui je avais envie d'être gentille qu'avec mon amour eu et avec ma fille...puis vous...
mais pour le reste du monde j'ai sorti mes griffes... marre d'être toujours gentille...
Je recommencerai l'année prochaine promit!
2007-12-29 11:47:51
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answer #9
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answered by Magor del Vacaky est fachée 7
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c'est assez vrai!!
mais il faut se poser la question; pourquoi l'indifférence si l'amour nous unie.
il n'y a pas de fumée sans feu.
2007-12-29 11:00:10
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answer #10
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answered by ? 5
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