2007-12-27
01:05:53
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6 réponses
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demandé par
Anonymous
dans
Arts et sciences humaines
➔ Philosophie
"nous qui avons ouvert nos yeux et nos consciences et qui savons où et comment la plante " homme " a poussé le plus vigoureusement, nous qui croyons que cet épanouissement s’est toujours produit dans des conditions diamétralement opposées, que la précarité de notre situation a dû devenir extrême, notre invention et notre dissimulation (notre " esprit ") se développer dans le sens de la finesse et de l’audace, notre volonté de vivre s’intensifier jusqu’à devenir volonté de puissance absolue; nous croyons que la dureté, la violence, l’esclavage, le danger dans la rue et dans les cœurs, le secret, le stoïcisme, la tentation et les diableries de toutes sortes, que tout ce qui est mauvais, terrible, tyrannique en l’homme, ce qui tient en lui du fauve et du serpent, sert aussi bien l’élévation de l’espèce " homme " que son contraire" Nietzche
2007-12-27
01:17:29 ·
update #1
@ odette: "c'est non sans mal qu'il se mit à faire le bien"?
2007-12-27
03:35:39 ·
update #2
Il faut se repencher sur LEIBNIZ ,la question du mal étant le problème philosophique qui l' a le plus préoccupé,
mais aussi relire KANT et bien sur NIETZSCHE
La cause du mal ,.c’est le bien (et l’inverse) .....
Curieuse formule, un peu contradictoire en apparence mais les contradictions sont une source de richesses inépuisable pour celui qui sait les dépasser. D’une manière générale, les deus pôles d’une dualité ont besoin chacun l’un de l’autre pour exister.
Le bien et le mal n’échappent pas à cette règle, aussi toute tentative d’éliminer l’un ou l’autre est vouée à l’échec. D’ailleurs quand le mal essaie d’éliminer le bien (ou l’inverse), il ne fait que le renforcer.
2007-12-27 02:06:35
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answer #1
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answered by Anonymous
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Je pense que on ne fait pas de bien sans mal, et que le bien que l'on fait a toujours des conséquences néfastes à la longue. Surtout lorsque l'on aide quelqu'un, on lui ôte sa force à se développer par lui-même. Les conseils c'est la seule chose que l'on peut parfois faire sans avoir constamment des conséquences néfastes, encore faut-il arriver à nuancer ces derniers.
2007-12-27 10:16:42
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answer #2
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answered by ? 7
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je pense qu'un peu de mal dans la vie est nécessaire pour faire évouler l'individu, pour qu'il prenne conscience de la nature humaine ou technologique même... le mal est perceptible, tel un sixième sens donné à la naissance... certains s'en détournent pour l'éviter, mais il sait revenir au moment le plus imprévisible... au moment ou l'être semblait rassuré et fort...
le mal, qu'il soit physiologique, purement physique, obsessionnel ou même celui qui nous rend dépendant des machines de tous genres (du micro ondes au pc, de la voiture au portable....) a des retombées sur le bien, car il rassure, il domine jusqu'à ce qu'une faille vienne dans les rouages du quotidien pour te voir chuter...
Pour éviter qu'elles te dominent, apprends à maitriser les choses que tu possèdes...
si tu peux en outre faire preuve de supériorité face au matériel, il n'en est rien des humains.... bien que tu veuilles le bien autour de toi, rien ne te dis que le mal frappera à ta porte... car il y aura toujours des êtres sujets à te jalouser, te critiquer... c'est cet aspect de la vie qui te permettra une aisance relative face au mal dominant...
2007-12-27 09:47:30
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answer #3
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answered by Anonymous
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Bien entendu, comme à l'inverse, le bien nourrit le mal.
Le monde a besoin de dualité pour fonctionner, il a besoin des contraires pour trouver son équilibre. On a besoin de la gauche et de la droite pour pouvoir aller tout droit, du haut et du bas pour se centrer, l'homme a besoin de la femme femme et vice-versa.
À ce titre, le bien n'existe pas si le mal n'existe pas. On a besoin de ce dernier pour donner la valeur au bien. Dans un monde où le mal n'existerait pas, comment reconnaitre que le bien est bien puisqu'il est tout seul et qu'il devient la norme ?
Le taoisme le démontre bien avec le symbole du Yin et du Yang, les deux sont complémentaires et forment l'union malgré qu'ils soient diamétralement opposés (et pourtant similaire dans leur forme, l'un est le miroir de l'autre). On remarque également que dans chacune des couleurs on retrouve la couleur opposée, comme si dans le bien il y a un peu de mal et que dans le mal on retrouve un peu de bien. Voici un extrait de Wikipedia:
"Dans la philosophie chinoise, le yin et le yang sont deux catégories symbiotiques et complémentaires, que l'on peut retrouver dans tous les aspects de la vie et de l'univers. Cette notion de complémentarité est importante, d'autant plus que la pensée occidentale pense plus volontiers le dualisme sous forme d'opposition que de complémentarité. Dans la cosmologie chinoise, ce sont les deux entités qui suivent le souffle originel "qi" à l'œuvre dans toutes choses.
Par exemple, le yin est associé à la Lune qui représente la part féminine de la nature, le Yáng est associé au Soleil qui représente la part masculine de la nature. "
2007-12-27 09:32:33
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answer #4
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answered by philistin 2
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Bel adage. En effet, le mal nourrit le bien de deux manières celles qui se présentent à moi maintenant du moins. La première, les gens qui font du mal permettent aux autres de le combattre. La deuxième est que pour chaque mal un bien vient en opposition à lui et le fustige. Exemple, devant vous il y a tjs un choix à faire; faire du mal ou faire du bien. Il pourrait y avoir une troisième voie pour que le mal nourrit le bien et c celle des repentis. Les gens qui font trop de mal dans leur vie essaieront à un certain âge de rattrapper le terrain afin d'absoudre le mal qu'ils ont fait subir et ce en faisant autant de biens que possible.
2007-12-27 09:30:28
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answer #5
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answered by maab57 4
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M. de Hartmann, si méprisé de Nietzsche, avait dit : « Faust appelle du nom de Méphistophélès cette puissance qui éternellement veut le mal et qui éternellement engendre le bien. Goethe a trouvé en cet endroit la meilleure expression pour rendre le rôle de ce Diable absurde dont parle la légende allemande, qui est toujours déçu par les buts qu'il se propose et dont les efforts aboutissent au contraire de ce qu'il a voulu. Chaque volonté perverse individuelle doit aussi être regardée comme une partie de cette puissance qui éternellement veut le mal et perpétuellement engendre le bien. La volonté perverse ne joue pas dans l'univers un rôle purement négatif; elle n'est pas un accident qu'il faille éliminer. Mais elle est quelque chose de positif et représente un facteur essentiel du procès téléologique inconscient... Pour celui qui est habitué à ce point de vue d'une téléologie inconsciente, d'après les conceptions de Schelling et de Hegel, pour celui-là il est indubitable que les conséquences utiles indirectes du mal ne sont qu'un cas particulier de la loi historique générale qui veut que les, hommes sachent rarement et obscurément les buts auxquels ils tendent et que ces buts se transforment dans leurs mains en fins toutes différentes. Cela peut être appelé l'ironie de la nature et n'est qu'une suite des ruses de l'Idée inconsciente... »
Nietzsche ira plus loin : il verra dans le mal une utilité directe et vitale. Son volume, interrompu par la folie, sur la Volonté de puissance, devait être l'essai promis d'une transmutation absolue des valeurs. Le troisième livre de cet ouvrage était intitulé : L'immoraliste, critique de l'espèce d'ignorance la plus néfaste, la morale. « Un spectacle douloureux et épouvantable s'est élevé devant mes yeux : j'ai écarté le rideau de la corruption des hommes. » Et, ce mot de corruption pouvant faire croire qu'il s'agit de la corruption déplorée par les moralistes ou les prédicateurs, par Pascal ou Massillon, Nietzsche s'empresse d'ajouter: « Ce mot, dans ma bouche, est au moins à l'abri d'un soupçon, celui de contenir une accusation morale de l'homme. J'entends ce mot, - il importe de le souligner encore une fois, - dépourvu de moralisme : et cela au point que je ressens cette corruption aux endroits où, jusqu'à nos jours, on aspirait le plus consciencieusement à la vertu, à la nature divine. J'entends corruption, on le devine déjà, au sens de décadence : je prétends que les valeurs qui servent aujourd'hui aux hommes à résumer leurs plus hauts devoirs sont des valeurs de décadence. J'appelle corrompu, soit un animal, soit une espèce, soit un individu, quand il choisit et préfère ce qui lui est désavantageux. Une histoire des sentiments les plus élevés, des idéaux de l'humanité - et il est possible qu'il me faille la raconter, - donnerait presque l'explication pourquoi l'homme est si corrompu. »
2007-12-27 09:30:13
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answer #6
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answered by Eurydice 7
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