Bonjour*ludo
Posséder donne un pouvoir ., et un statut social corollaire.
Comme tu le sais, on juge les gens sur ce qu'ils ont , qu'on le veuille ou non, du moins dans les pays capitalistes ..
Ta question est complexe .
Il s'agit de donner une valeur morale à la possession puisque tu parles de culpabilisation
Or il y a plusieurs éléments à considérer
L'acquisition de ces possessions ( origine honnête ou criminelle ?)
La valeur de ces possessions ( sont-elles de l'ordre de l'utile, du superflu voire de l'obscene?)
La consequence de posseder: encourage-t-elle la vanité? le paternalisme? l'illusion de grandeur?..
Doit se sentir coupable de posseder ou culpabiliser les autres pour la même raison?
D'où nait ce sentiment de culpabilité ? Est-il d'origine religieuse ou humaniste?
Je n'ai pas les reponses pour toi *Ludo..
2007-12-26 01:53:25
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answer #1
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answered by x 7
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Elle crée la frustration constante. Le bon consommateur, c’est le consommateur frustré. Et il est important qu’il le reste. Les gens heureux ne consomment pas. Il faut attiser l’insatisfaction. Il y a toujours une nouveauté qui démode ce que vous venez d’acheter. On fera même en sorte que vous éprouviez ce que les publicistes appellent la déception post-achat. Pour que vous recommenciez à acheter. Et puis, il faut que les aspirations profondes du consommateur soient constamment flattées, mais qu’il se rende aussi compte que finalement, ce n’est pas ce que promettait la publicité. Vous n’aurez pas la plénitude avec un pot de yaourt, ou une crème de beauté. Mais votre désir de plénitude restant frustré, sera prêt à se déplacer sur un autre objet.
- Elle crée une saturation constante. Elle tue l’envie qui n’a même plus la force de se satisfaire. Dans la saturation, le consommateur ne sait même plus ce qu’il veut et comme il est habitué et drogué à vivre dans des envies, il saisira l’envie qu’on lui proposera. Si bien qu’un centre commercial peut afficher ce slogan « je n’ai d’envie que si l’on m’en donne ». Nous finissons par être saturé de pseudo besoins satisfaits qui nous laissent dans l’insatisfaction, de sorte que la frustration de fond est encore un moteur.
c) La consommation est un appel au mimétisme collectif. La publicité sous-entend constamment que les gens normaux font « comme ceci » ou « comme cela », que, si vous voulez participer de la convivialité bienheureuse de la société de consommation, il faut faire ceci, ou faire cela. « A quoi allez-vous ressembler cet été ? ». Vous seriez un asocial de ne pas être « tendance ». La consommation est une démocratie festive, consensuelle, c’est « tout le monde se retrouve aux magasins B ». Vous devriez avoir honte de ne pas suivre le mouvement, de ne pas faire comme tout le monde. Il existe un terrorisme psychologique propre au mimétisme, qui s’exerce contre celui qui n’est pas à la mode, qui est vieux jeu, rétrograde etc.
d) La consommation est la célébration du produit. On a exactement ce qu’il vous faut, la solution de tous vos problèmes, le produit miracle qui va tout révolutionner. C’est le produit qui apporte tout, et sans lui, vous n'aurez rien. Et surtout pas par vous-même. Il est indispensable. Il est le passage obligé pour résoudre une difficulté. La publicité fonctionne en faisant admettre constamment que tout peut se résoudre par une simple solution technique qu’il suffit d’acheter
2007-12-26 01:00:41
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answer #2
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answered by ? 7
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Non ! Sans toutefois oublier que ce n'est que
"temporaire" !! On repart comme on est venu...tout nu ....
2007-12-26 00:42:40
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answer #3
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answered by helmana1 Collectif Palestine92 7
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J'introduis 3 notions :
L'etre : son soi, sa personnalité propre
L'avoir : ses possessions matérielles
Le faire : ses actions, par ex son travail
Je culpabilise l'avoir quand il prend le pas sur l'être. L'être a des besoins primaires a satisfaire. L'occident invente de nouveaux besoins illusoires selon moi.
Aujourd'hui dans nos sociétés, on "fait" pour "avoir" et c'est ce qu'on possede qui fait ce qu'on est. C'est l'apparence avant le soi. On se cache sous ses apparences, aux autres comme a soi meme. On ne se connait plus.
alors que c'est notre "être" qui crée le "faire" et donc "l'avoir".
Il y a une différence entre se faciliter la vie et consommer a outrance, inutilement.
2007-12-26 00:47:11
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answer #4
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answered by Touté Pocib 6
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alors ce serait un sentiment d'infériorité du genre: " je ne le mérite pas".
Je ne pense pas que l'on ressente une culpabilité si nous sommes en accord avec nous même.
2007-12-26 00:45:19
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answer #5
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answered by trastou la baroudeuse 5
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Bien sûr que non : il faut juste garder conscience de la chance qu'on a de posséder, essayer d'en faire profiter les autres, mais intelligemment
2007-12-26 00:36:33
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answer #6
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answered by Takamine 4
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