Il y a deux raisons l'une biologique, et l'autre sociale.
Tout d'abord une observation s'impose. Même chez les autres espèces animales, le cannibalisme est une pratique peu répandue. Quelques espèces le pratiquent couramment tel que les grenouilles, et les scorpions.
Biologiquement, le fait de consommer un individu de sa propre espèce présente un risque important de transmission de pathologies. Plus une espèce est proche d'une autre, plus elle a de chances de lui transmettre ses maladies, le paroxysme de ce risque étant le cannibalisme.
La seconde raison est sociale et est liée à la survie de l'espèce. Si l'on modélise l'évolution d'une population systématiquement cannibale, on observera que sa dynamique d'évolution est plus faible que celle des populations non cannibales. Les individus auront tendance à s'éloigner les uns des autres pour augmenter leurs chances de survies. Mais comme l'humain est un animal de groupe, il se trouveront vulnérables ce qui accroit les pertes dans la population.
Il y a donc un très fort tabou sur le cannibalisme "d'agression" sur un individu du même groupe.
Le cannibalisme est donc présent dans des contexte très particuliers.
A la guerre pour s'approprier la force de l'adversaire ou une de ses caractéristiques.
Des occasions religieuses particulières. Des pénuries alimentaires aiguës. Les Gorowaï de la jungle d'Iryan Jaya, île la plus orientale de l'archipel indonésien, sont parmi les dernier cannibales connus. Actuellement, leur cannibalisme s'est circonscrit aux cérémonies morturaires et non plus à la guerre.
2007-12-25 20:19:57
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answer #1
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answered by Sharru-kîn 4
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bonjour
Qui parle de refus? j'ai bien aimé ma belle mère !
OK, je sors
2007-12-25 05:41:15
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answer #2
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answered by Jacquy.L 6
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Il est en recrudescence !!!!!!!
- Entre 1981 et 1982, les "éventreurs de Chicago" (Robin Gecht, Ed Spreitzer, et Andrew et Thomas Kokoraleis) ont coupé les seins de plusieurs femmes qu’ils avaient enlevées, violées, torturées et assassinées, et les ont dévorés. On a découvert que le meneur du groupe, Gecht, avait créé une sorte de culte sataniste qui impliquait d’humilier et de tuer des jeunes femmes.
- En Finlande, à Helsinki, en 1999, deux jeunes hommes, Jarno Elg et Terhi Tervashonka, et une adolescente, Mika Riska, ont été arrêtés pour avoir torturé, assassiné et dévoré un jeune homme de 23 ans. Ils ont affirmé être des satanistes ayant accompli un meurtre rituel.
- La même année, un homme dénommé Dmitry Dyomin et ses deux complices, Valentin Chelyshev et Alexei Andreyev, ont enlevé une adolescente de 15 ans à Kiev, en Ukraine. Ils l’ont assassinée, puis lui ont coupé la langue et Dyomin l’a mangée. Ils ont ensuite décapité l’adolescente et Dyomin a gardé sa tête comme trophée dans sa chambre. Les policiers ont trouvé chez lui des crânes et des livres de magie noire.
- En 2002, la police Ukrainienne a arrêté trois hommes et une femme qui avaient assassiné et mangé six personnes, dont une jeune femme de 18 ans. Les policiers ont découvert "des livres de magie noire" chez l’un des tueurs, un homme de 53 ans, et ont expliqué que les assassins avaient tué la jeune femme, l’avaient scalpée, avaient fait bouillir sa tête décapitée et l’avaient mangé avant de découper ses organes internes.
Le cannibalisme spirituel ou rituel n’est pas obligatoirement le fait de groupes. De nombreux cas de cannibalisme individuel incorporent des aspects spirituels ou rituels dans leur pratique. Dahmer et Kemper ont affirmé que, lorsqu’ils consommaient leurs victimes, ils pensaient qu’elles devenaient spirituellement une partie d’eux-mêmes. Ils pensaient également que leur cannibalisme leur permettait d’absorber leur force ou leur pouvoir...
http://www.tueursenserie.org/article.php?id_article=38
2007-12-25 08:17:03
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answer #3
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answered by chaxay 7
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Il était encore pratiqué il y a quelques décennies par certaines tribus de Papouasie Nouvelle-Guinée (et personne ne sait d'ailleurs s'il ne l'est pas encore dans des régions reculées de cette ile...).
Ce qui est curieux, c'est qu'une maladie comparable à celle de la Vache Folle s'était répandue dans ces tribus (j'ai vu un reportage d'Arte là-dessus) : pour les mêmes raisons ? Si on fait manger de l'homme à des hommes, le résultat serait le même que si on fait manger de la vache à des vaches ! Alors, peut-être que la vraie raison est un tabou lié à ce risque, dont nos ancêtres auraient pris conscience ?
2007-12-25 05:55:35
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answer #4
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answered by erleg71 5
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Le refus du cannibalisme vient d'une prise de conscience d'autrui comme notre égal. Si dans certaines sociétés primitives, le cannibalisme est encore en vigueur actuellement, il n'est pratiqué qu'en cas de pénurie alimentaire ou pour des raisons religieuses (manger son adversaire vaincu confère, dans certaines tribus, le pouvoir d'acquérir la force de ce dernier). Dès lors que les hommes deviennent "humanistes", qu'ils accordent de l'intérêt aux autres et se reconnaissent en eux, alors il devient évident qu'ils refusent de manger des individus de leur propre espèce. Donc c'est aussi un moyen inconscient de conservation des espèces.
2007-12-25 05:37:42
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answer #5
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answered by Liless 2
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Les êtres humains sont trop gras parait-il. Risque d'excès de cholestérol
2007-12-25 21:00:56
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answer #6
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answered by riceau 7
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vous avez envie d'être croquée ?
2007-12-25 05:43:41
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answer #7
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answered by Arta 7
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