Je passerai sur la réponse type « un enfant obéis à ses parents » ou « un citoyen obéis aux lois », pourvu, que celles-ci, bien sur, ne soient pas en contradictions, avec des principes fondamentaux républicains, démocratiques, droit-de-l’hommistes (comme l’a justement dit Fip61).
Il me semble que cela va de soi, et ne mérite donc pas qu’on s’y attarde.
Je passerai également sur le modèle ; « je vous souhaite à tous ni dieux, ni maîtres », même si fondamentalement l’idée me plaît … même si j’ai un grande admiration pour Léo Férré.
Cela reste un slogan anarchiste, et il est clair, à mon sens, que l’anarchie, en tant que modèle sociétal, ne peut pas fonctionner, puisque incompatible avec la nature humaine. C’est mon avis et je le partage (comme dirait Desprojes).
Ces deux postulats étant posés, il convient dés lors d’essayer d’apporter une réponse philosophique à cette question fort intéressante.
Je me suis posé la question : « A quoi désobéis-je ? », et il m’est apparu, (à ma grande déception d’ailleurs …lol) que je ne trouvai rien.
Il est clair que mon coté rebelle en pris un coup dans l’aile (pour ne pas dire dans les deux).
Il est fort possible néanmoins qu’aux yeux de certains, je désobéisse à de nombreuse règles.
Je crois donc, que chacun obéis à ses propres règles.
La question, qui se pose alors est donc celle-ci : « comment nous construisons nous nos règles ? »
De nombreux facteurs entrent en jeu dans cette construction, qui sauf exception est évolutive.
Le premier facteur est l’éducation que nous inculquent nos parents. C’est essentiel, c’est le socle sur lequel se construiront notre identité et notre personnalité (en tout cas une grande partie de celles ci). De cette éducation naissent des interdits qui ne seront jamais franchis, et des obligations qui seront toujours respectées.
A cet égard, je me permettrais de compléter la réponse de Persan (il ne m’en tiendra pas rigueur j’espère), en ajoutant simplement que les attitudes qu’il critique (à juste titre) naissent, très souvent d’un manque d’éducation (doublé, en général de carences neuronales).
Interviennent ensuite d’autres facteurs, tels que la culture (et non civilisation), la place de la religion dans celle-ci. On voit bien que selon les cultures et les religions, les règles ne sont pas les mêmes, et peuvent même être opposées.
Il convient également de considérer, les valeurs, la morale, la conscience.
Il me semble qu'en ce qui concerne les valeurs (mais aussi la morale et la conscience), notre libre arbitre joue pleinement, contrairement à l’éducation et à la culture, dont on s’imprègne presque inconsciemment. A cet égard l'intellect a donc un rôle capital; deux personnes ayant la même éducation, et la même culture, peuvent avoir des valeurs différentes.
Chaque individu obéis donc à ses propres règles, et celles-ci varient d’un individu à un autre.
Peut on considérer que les « règles » d’un(e) autre sont meilleures que les notre ? pas sur, mais, le dialogue en ce sens peut très certainement être bénéfique pour les protagonistes, pour autant que ces dernier(e)s soient raisonnables.
Pour ma part j’obéis (ou plus précisément j'essaie d'obéir) à ce qui me semble être juste, en essayant de me détacher des dogmes (politiques, religieux …) dans la mesure où il me semble que ceux-ci réduisent mes libertés, sans rien m’apporter en contrepartie, que je n’ai déjà
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Sans jouer les Tartuffes, je crois que « je m’en tire pas mal », mais il convient, je pense d’avoir à l’esprit que rien n’est jamais gagné. L’être humain est doté de sentiments, ceux-ci entrent en jeu dans notre comportement et nos agissements, pour le meilleur, comme pour le pire.
2007-12-23 15:55:38
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answer #1
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answered by Anonymous
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pour moi il faut obeir aux valeur de la morale non religieuse, pas celle édictée dans les dogmes mais celles qui perrmet un peu de respecter son prochain et son intégrité. On nous parle temps de cette sacro sainte liberté qui est pretexte à des obscenités et injure en tout genre. Il y a moyens de parler de tous les sujets si c'est fait avec respect de l'autre et en laissant une porte au dialogue. Quand on voit certaines conduites individuelles , certaines violences verbales , certaines haines qui se deversent simplement sur un outil d'échange, je me dis que certains valeurs morales doivent être rétablis. Pour se déclarer homme de valeurs , il faut en posseder soit même quelques petites valeurs.
Comment engager un dialogue dans un monde ou tout n'est que violence, ou le dialogue se limite à pousser les communautés les unes contres les autres sans chercher à commencer l'esquisse d'un dialogue.
Pour moi, les régles de respect de la personnes sont les régles fondamentales de la relation humaine. Tout le reste en découle. En definissant les droits fondamentaux de l'être humain on définit les quelques régles qui nous permettent de cohabiter ensemble. Le reste est une affaire d'autogestion de ses propres pulsions.
2007-12-23 11:18:47
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answer #2
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answered by Hades et Persephone 7
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à son coeur, toujours!.....il nous dicte la conduite la meilleure pour nous-même et pour le bien des autres aussi.....
2007-12-23 09:18:19
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answer #3
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answered by Eurydice 7
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aux lois de la nature
2007-12-23 09:18:18
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answer #4
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answered by Anonymous
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A sa raison !
2007-12-24 17:38:26
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answer #5
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answered by . 6
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à soi bien sûr.
n´accepter d´autre maître que soi même.
nous nous devons à nos plus hautes valeurs elles mêmes révélées par la méditation, la réflexion et l´expérience.
2007-12-23 14:09:23
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answer #6
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answered by Pour la Paix. 6
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Voilà une question essentielle !
J'ai toujours eu horreur de l'obéissance, préférant l'autodétermination. Mais je me suis aperçue que je finissais toujours par obéir... à l'instinct, à la mode, aux conventions, à la nécessité, etc.
Le problème est donc de choisir, de discerner à qui obéir.
L'enfant obéit à ses parents parce qu'ils sont responsables de lui et lui donnent la sécurité, le bien-être.
Le citoyen obéit aux lois de son pays pour les mêmes raisons.
Mais l'un et l'autre peuvent et doivent désobéir lorsque les responsables ne garantissent plus les moyens de vivre.
Il faut donc une instance supérieure en cas de défaillance de la responsabilité et il me semble que c'est précisément le rôle des Droits de l'homme. C'est un discernement collectif et historique qui permet à chacun de se situer dans le bien commun, ni au-dessus ni en dessous, et qui a valeur de réciprocité : je suis responsable de toi et tu es responsable de moi. C'est un mode d'obéissance adulte qui ne met personne sous tutelle et personne au pinacle.
Après cela, on peut s'offrir des obéissances supplémentaires d'ordre éthique, religieux, familial ou communautaire mais jamais en contradiction avec ce fond commun des Droits de l'homme.
Si on étudie bien ces Droits de l'homme, on s'aperçoit qu'ils ne sont pas seulement valables pour les grandes décisions étatiques mais qu'ils peuvent éclairer un quotidien d'individu lambda.
Et jusque dans nos conversations, il faut se demander si on obéit à ses pulsions ou si on concourt à la dignité humaine, de l'autre et de soi-même.
Pour conclure, je pense que l'obéissance aveugle sans ce discernement "à qui, à quoi" est extrèmement dangeureuse pour l'individu et la société.
2007-12-23 13:26:06
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answer #7
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answered by fip61 5
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l'énergie qui nous habite est notre seul est unique guide
cela s'appelle amour
mais amour ne veut pas dire ( pour moi ) abnégation.
a vous de me prouver le contraire
2007-12-23 12:18:03
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answer #8
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answered by Anonymous
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peut-être qu'à soi même.
2007-12-23 11:27:37
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answer #9
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answered by bipbip 4
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a mes pensè. bonne soirèe.
2007-12-23 11:27:14
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answer #10
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answered by katiri2007 5
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