Toutes les valeurs ne sont pas morales, même s’il est vrai qu’effectivement les valeurs morales ont une place privilégiée dans nos systèmes de valeurs. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que notre époque connaît une crise profonde qui atteint de plein fouet les repères de nos valeurs. Une crise qui se traduit par une incapacité de parvenir à les fonder en raison de manière satisfaisante. La crise des valeurs est une crise de la représentation des valeurs dans sa relation intime avec la vie. Elle nous confronte avec la situation indépassable dans laquelle la Vie découvre que sa propre justification n’est qu’elle-même et ne dépend d’aucune représentation. La crise des valeurs nous ramène à l’essence pathétique de la Vie, dans sa puissance de manifestation, son auto-accroissement, son expansion, sa perpétuelle donation à soi et sa jouissance de soi. C’est dans l’intériorité la plus vive que se situe la dimension spirituelle de la Vie. Il y a des valeurs qui servent la vie, d’autres qui la desservent. Il y a des valeurs qui contribuent à son auto-développement, d’autres qui deviennent un carcan et une prison. Notre éducation ne devrait pas dédaigner l’enseignement des valeurs, car le monde économique lui ne les oublie jamais et il aura tôt fait de remplacer ce que nous aurons négligé. C’est notre propre négligence que nous contemplons aujourd’hui avec des yeux effarés, dans le sentiment que tout fout-le-camp et qu’il n’y a plus de valeurs.
2007-12-23 03:10:33
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answer #1
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answered by ? 7
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Au sein d’une même civilisation, les valeurs ne sont jamais vraiment nouvelles. Elles se présentent selon des formulations nouvelles et des arrangements nouveaux.
Ainsi l’honneur, qui jouait un rôle primordial dans la cohérence de la monarchie (dans les Trois Mousquetaires, "l’honneur du Roi est fait de l’honneur de tous ses sujets ") s’est individualisé, démocratisé, mais reste agissant.
Assurément, la prédominance des valeurs collectives, celles qui ont pour fonction d’unir et d’exalter un groupe, est en déclin, comme le montre l’effacement des repères symboliques (églises, frontières, drapeaux, etc.)
L’enseignement des vertus civiques a pratiquement cessé. L’honnêteté, la fierté, l’obéissance, la chasteté, sont en baisse...... On ne doit pas conclure pour autant à leur disparition. Dans certaines conditions, elles opèrent des come back imprévus.
Paradoxalement, la résistance de certaines valeurs à l’idéologie ambiante, témoigne de leur vitalité. Mais incontestablement, ces valeurs traditionnelles se trouvent marginalisées par des valeurs qu’on peut dire plus "individuelles", bien qu’elles aient souvent un objet collectif :
- l’amitié, qu’on nommerait mieux camaraderie, ou solidarité
- la franchise ;
- la tolérance ;
- la responsabilité ;
- le culte de la nature...
2007-12-23 07:06:43
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answer #2
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answered by Eurydice 7
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Les valeurs morales sont un ensemble de principes, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
Ces principes varient selon la culture, les croyances, les conditions de vie et les besoins de la société, puisqu'ils sont établis par convention collective. Ils ont souvent pour origine ce qui est positif pour la survie de l'ethnie, du peuple, de la société et donc sont susceptibles de varier dans le temps et selon les civilisations.
Les valeurs morales prennent en revanche une dimension universelle (valant donc non pas seulement pour l'individu, ou pour une collectivité, mais pour l'ensemble de l'humanité) si ces principes sont positifs pour l'ensemble des ethnies, des peuples ou des sociétés de la Terre.
2007-12-23 06:54:26
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answer #3
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answered by zfirotte 6
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L'amitié
C'est le plus pur des sentiments humains
Le courage
C'est faire ce qui est juste
L'honneur
C'est être fidèle à la parole donnée
La modestie
C'est parler de soi-même sans orgueil
Le respect
Sans respect aucune confiance ne peut naître
Le contrôle de soi
C'est savoir se taire lorsque monte la colère
La politesse
C'est le respect d'autrui
La sincérité
C'est s'exprimer sans déguiser sa pensée
2007-12-23 06:49:19
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answer #4
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answered by anthares059 3
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elles devraient être collectives si non on ne peut jamais dire l'union fait la force
2007-12-23 06:45:21
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answer #5
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answered by Hakim7779 1
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L'homme a, par son intelligence et sa liberté, le pouvoir de diriger lui-même ses actes. La loi morale est comme un parapet au bord d'un précipice qui nous protège contre les privations de bien qui nous menacent, par exemple pour l'alcoolique privation de l'usage de l'intelligence et de la liberté. La loi morale ne nous est imposée par aucune autorité extérieure à nous. Elle provient du plus profond de ce que nous sommes, c'est-à-dire de notre être imparfait s'orientant vers son perfectionnement dont elle est le chemin.
Les biens sont subordonnés les uns aux autres, par exemple la santé qui est le bien du corps doit être subordonnée à la perfection spirituelle de l'homme. Dans la hiérarchie de biens, il y en a un qui n'est subordonné à aucun autre et auquels tous les autres sont subordonnés. C'est ce qu'on appelle "la fin dernière". Par exemple, pour un avare sa fin dernière est l'argent parce que c'est l'argent qu'il veut et aime par-dessus tout, en y subordonnant tout le reste.
Le problème fondamental de la morale est donc la recherche de la vraie fin dernière de l'homme.
2007-12-26 08:03:43
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answer #6
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answered by chmajecl 6
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Je supposse que c'est par rapport au vécu
2007-12-23 06:43:16
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answer #7
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answered by au gagnant 6
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CHA-RA-BIA
2007-12-23 07:14:44
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answer #8
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answered by Lefuneste 5
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