Cest une définitionde SARTRE " l' enfer c' est l' autre" , ou du genre ma liberté s arréte la où commence celle des autres ! !
2007-12-21 08:07:27
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answer #1
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answered by Anonymous
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la question a été maintes fois posée ici! Je l'ai posée moi-même:
http://fr.answers.yahoo.com/question/ind...
Alors voilà l'explication et .. de la bouche du Maître...( n'oublions surtout pas que c'est de lui car sa phrase a été bien mal comprise et lui seul peut l'expliquer, non? )
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>"La Naissance de Huis Clos par Jean-Paul Sartre
Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des soucis profonds. La cause occasionnelle c'est que, au moment où j'ai écrit Huis Clos, vers 1943 et début 44, j'avais trois amis et je voulais qu'ils jouent une pièce, une pièce de moi, sans avantager aucun d'eux. C'est à dire , je voulais qu'ils restent ensemble tout le temps sur la scène. Parce que je me disais , s'il y en a un qui s'en va, il pensera que les autres ont un meilleur rôle au moment où il s'en va. Je voulais donc les garder ensemble. Et je me suis dit, comment peut-on mettre ensemble trois personnes sans jamais faire sortir l'une d'elles et les garder sur la scène jusqu'au bout comme pour l'éternité.
C'est là que m'est venue l'idée de les mettre en enfer et de les faire chacun le bourreau des deux autres. Telle est la cause occasionnelle.
Par la suite d'ailleurs, je dois dire , ces trois amis n'ont pas joué la pièce et , comme vous le savez c'est Vitold, Tania Balachova et Gaby Sylvia qui l'ont jouée.
Mais il y avait à ce moment-là des soucis plus généraux et j'ai voulu exprimer autre chose dans la pièce que simplement ce que l'occasion me donnait. J'ai voulu dire : l'enfer , c'est les autres. Mais "l'enfer, c'est les autres" a toujours été mal compris. On a cru que je voulais dire par là que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonnés, que c'étaient toujours des rapports infernaux. Or, c'est autre chose que je veux dire. Je veux dire que si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut-être que l'enfer. Pourquoi ? Parce que les autres sont au fond ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons ses connaissances que les autres ont déjà sur nous. Nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné de nous juger. Quoique je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans. Ce qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d'autrui. Et alors en effet je suis en enfer. Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu'ils dépendent trop du jugement d'autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu'on ne puisse avoir d'autres rapports avec les autres. Ça marque simplement l'importance capitale de tous les autres pour chacun de nous.
Deuxième chose que je voudrais dire, c'est que ces gens ne sont pas semblables à nous. Les trois personnages que vous entendrez dans Huis Clos ne nous ressemblent pas en ceci que nous sommes vivants et qu'ils sont morts. Bien entendu, ici" morts" symbolise quelque chose. Ce que j'ai voulu indiquer, c'est précisément que beaucoup de gens sont encroûtés dans une série d'habitudes, de coutumes,, qu'ils ont sur eux des jugements dont ils souffrent mais qu'ils ne cherchent même pas à changer. Et que ces gens-là sont comme morts. En ce sens qu'ils ne peuvent briser le cadre de leurs soucis, de leurs préoccupations et de leurs coutumes; et qu'ils restent ainsi victimes souvent des jugements qu'on a portés sur eux. A partir de là , il est bien évident qu'ils sont lâches ou méchants par exemple.
S'ils ont commencé à être lâches , rien ne vient changer le fait qu'ils étaient lâches. C'est pour cela qu'ils sont morts, c'est pour cela, c'est une manière de dire que c'est une mort vivante que d'être entouré par le souci perpétuel de jugements et d'actions que l'on ne veut pas changer. De sorte que , en vérité, comme nous sommes vivants , j'ai voulu montrer pr l'absurde, l'importance chez nous de la liberté, c'est à dire l'importance de changer les actes par d'autres actes. Quel que soit le cercle d'enfer dans lequel nous vivons, je pense que nous sommes libres de le briser. Et si les gens ne le brisent pas, c'est encore librement qu'ils y restent . de sorte qu'ils se mettent librement en enfer.
Vous voyez donc que, rapports avec les autres, encroûtement et liberté , liberté comme l'autre face à peine suggérée , ce sont les trois thèmes de la pièce. Je voudrais qu'on se le rappelle quand vous entendrez dire : "l'enfer c'est les autres."<
(Texte dit par Jean-Paul Sartre en préambule à l'enregistrement phonographique de l apièce en 1965
2007-12-21 08:02:28
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answer #2
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answered by x 7
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Pour vivre heureux, vivons cachés!....
2007-12-23 03:16:07
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answer #3
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answered by Eurydice 7
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L'enfer c'est les autres car tu peut vivre un enfer avec une personne que tu ne supporte plus ou que tu n'a jamais supporté et vivre un parfait bonheur, une passion réelle avec quelqu'un et comme la passion=la souffrance, l'enfer est toujours reflété par les personnes qui nous entourent. De plus cet enfer peut être réel et tu les y rejoint ou immatérielle, donc à notre image.
2007-12-21 14:55:35
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answer #4
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answered by popotin 2
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l'enfer, c'est les autres,
mais c'est aussi le paradis
2007-12-21 13:36:36
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answer #5
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answered by alexis 3
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L'enfer, c'est les autres ??
Je n'en sais rien, n'étant pas philosophe. Ce que je sais, c'est que les autres ce n'est pas non plus le paradis.
Je dirai plutot que ce ne sont pas les autres, ce sont mes rapports avec les autres, cela vient donc autant des autres que de moi.
2007-12-21 12:35:39
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answer #6
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answered by Saphira 7
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on attire asoi ce que l on est si tu cultive le blanc tu recolteras le blanc sinon lenoir le choix nous est donne
2007-12-21 12:25:07
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answer #7
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answered by mafoutou 2
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l'enfer c moi....
2007-12-21 10:22:45
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answer #8
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answered by xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 3
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On le dit et on peut le verifier sur ce forum. On assiste à des confrontations d'opinions trés differentes , trop éloignées. Pourtant nous sommes dans un espace virtuel ou personne ne ressent l'effet de proxémie . Il suffit de voir les joutes oratoire , certaines avec une violence rare , pour comprendre ce qui se passerait si cette coabitation se faisait dans le monde réel
2007-12-21 08:26:11
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answer #9
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answered by Hades et Persephone 7
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« L’enfer c’est les autres » de Sartre proposition fausse, écho maladif de l’ignorance. L’enfer c’est l’altérité surmultipliée née de la magie de l’ego. Le malin génie, c’est moi. Moi dans la dualité = moi. Absence du déploiement de la dualité = plus de moi. Un sans second. Soi. Et là , pas le moindre libre-arbitre, parce qu’il n’y a pas de choix dans ce que tu es. Ce que tu es, tu l’es immédiatement, ontologiquement, avant tout choix possible et concevable, dans la totale coïncidence du sentiment de Soi. C’est pourquoi on répète dans le Vedânta que le Soi se tient plus dans l’immanence du sentiment que dans la représentation que pose la pensée. La représentation, quelque soit le concept qu’elle manipule, qu’il soit sublime (y compris le concept de l’éveil !) ou terre à terre, (mes soucis de fin de mois), c’est toujours la re-présentation de ce qui est. Un redoublement de ce qui est dans le mental. La pensée ne peut pas atteindre l’Etre, car justement il l’a précède toujours par avance comme Soi. C’est quand la pensée désespère d’atteindre quoi que ce soit, quand pathétiquement elle avoue sa nullité, quand l’ego lâche prise que quelque chose se produit. La percée. Quand la carapace mentale se fendille, que reste-t-il ? Rien. Rien de rien. Vacuité. Silence. Pur Sentiment de soi illimité.
2007-12-21 08:19:34
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answer #10
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answered by ? 7
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Si seulement!...
2007-12-21 08:06:43
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answer #11
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answered by Voltaire 7
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