O Lucie !
Quand je l'ai rencontré un matin de décembre
Elle arpentait la rue il gelait à pierre fendre
Tu me paie un café ? dit-elle d'une voix tendre
Bien sur ! Je t‘invite à le boire dans ma chambre
Je n'avais certes pas d'estampes Japonaises
Quelques frusques fripées pendaient sur une chaise
Prés du lit, déchirées, mes vieilles charentaises
Malgré se grand désordre je l'ai senti à l'aise
Du velux perçait un rayon de lumière
Bloqué par une tuile il restait entre ouvert
De fait comme dehors on sentait bien l'hiver
Mais elle ne parut pas gênée par ma misère
D'un coup sans crier gare elle me prit dans ses bras
En un tour de main elle me déshabilla
Je voulus l'arrêter mais je ne le fis pas
Et bientôt dénudé je grelottais de froid
Aux premières caresses mon visage s'empourpra
De ses lèvres expertes ma peau elle échauffa
Quand sa robe glissa qu'elle fut nue devant moi
Devant son corps de rêve mon être s'enflamma
Le reste est trop intime je préfère le taire
Elle alluma pour moi tous les feux de l'enfer
A ce doux souvenir depuis je considère
Que j’ai eu bien raison de laisser LUCIE FAIRE !!!!!!!
2007-12-19
10:29:01
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5 réponses
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demandé par
filou
5
dans
Arts et sciences humaines
➔ Poésie
@engammarep imperméable a l’humour ?
Rien ne sert de penser, ni même de réfléchir,
Il faut comprendre un brin !
2007-12-19
21:22:17 ·
update #1
@engammarep Toutes mes excuses l’ami, il bien évident que je n’ai pas relu !
La bonne question étant qu’en pensez-vous ? Mea-culpa pour ma réponse non réfléchie elle aussi !
2007-12-19
21:33:43 ·
update #2