La bonté fragilise t-elle l'égo?

Answer 1

La vraie bonté est le rayonnement naturel de l'ego, le trop-plein qui se déverse de lui sur les autres. L'être supérieur, pour reprendre ce que dit Odette de Nietzsche, ne manifeste pas sa supériorité par l'oppression, car alors il cesserait d'être supérieur pour entrer dans une relation de dépendance avec ses esclaves, dont il aurait besoin pour se sentir supérieur. La véritable supériorité de l'homme se voit à sa bonté, à ce qui se manifeste de lui sur les autres créatures, sans qu'il ait besoin d'elles, pas plus que le soleil n'a besoin de planètes pour briller et répandre sa chaleur. La vraie bonté est donc le signe d'une excellente santé de l'ego.

Answer 2

Hello Ludo
L' EGO sûrement pas, mais la personnalité certainement car la pensée, la parole et l'action suivant les pressions se trouvent en disharmonie, voir en dysfonctionnement.
Fait soleil chez nous, bon week end

Answer 3

Nietsche dit aussi que nos valeurs morales ne sont que des armes que nous utilisons pour échapper à nos poursuivants ou attraper nos proies.

Answer 4

Si tu évoques l'ego dans le sens de cet amour propre qui en fait trébucher plus d'un alors, oui, la bonté peut être considérée comme une fragilité car elle mène à l'intérêt sincère de l'autre; Cependant quelqu'un qui accorde de la valeur et même la donne volontiers à ceux qui l'entourent considérera la bonté comme une qualité qu'il doit mettre au-dessus de toutes; La bonté le grandira.

Answer 5

si l'on sait s'arrêter à temps dans la démarche........bon ne veut pas dire c.., lol!

Answer 6

fatalement oui l'une se fait au dépens de l'autre
si on est égoiste on a trop d'égauts et on a pas de bonté
si on est trop bon ben on est trop con

Answer 7

si cette bonté est un puissant besoin de reconnaissance, l'égo sera forcément sur-évalué ou démesuré !!

Answer 8

très bonne question, si elle est abusive oui, bien bonté ne soit jamais abusive

Answer 9

pas si on sait avec qui etre bon et avec qui pas

Answer 10

il y a chez Nietzsche trois sens de la valeur :

1- En premier lieu la volonté de puissance est valeur en tant que l’originel accroissement de soi en lequel l’être s’édifie intérieurement et se produit.

2 -Valeur en second lieu sont les titres sous lesquels cette œuvre intérieure de l’être est exposée : force (en tant qu’hyperpuissance), débordement, surabondance, noblesse, égoïsme, oubli, beauté, bonté, vérité, tout ce qui est positif (avec comme corrélat l’horreur du négatif), soit les déterminations ontologiques de la vie, tout ce qu’elle trouve en soi, et pour autant que cet acte de trouver est l’ivresse, ne peut s’empêcher de changer et de louer la célébration de soi (nous les nobles, les bons, les beaux, les heureux).

3- Valeur s’entend enfin en un troisième sens, désignant alors tout ce qui dans le monde de la représentation est représenté par la vie comme susceptible de favoriser et d’accroître son essence, à savoir l’accroissement de soi ».

Toute la question du renversement des valeurs tient donc à la relation entre la Vie et la représentation. La primauté absolue et la prééminence fondamentale réside dans la Vie elle-même.