Au vu de certaines réponses sur ma question à propos des conditions de garde à vue en France, je vois que?

Question

l'approche de la "rédemption par la souffrance" est toujours en vigueur pour nombre d'entre nous. Je m'interroge : comment peut on imaginer rendre quelqu'un "meilleur"; lui faire prendre conscience de la gravité de ses actes par les mauvais traitement ?
Mon expérience des enfants et des ados me prouve le contraire quotidiennement.
Comment faire bouger les mentalités ? Notre pays va très mal de tous ces liens détruits, de toute cette souffrance amassée dans des parcours de vie incroyablement destructeurs...
Et la réponse serait les mauvais traitements ? l'ignominie de conditions d'incarcérations ?
Sans oublier les innocents ? ceux sur qui parfois le sort s'est acharné...je pense à un pauvre Patrick Dils...

@ Robin des bois : bonsoir. Vous oubliez une chose, je ne suis pas socialiste. J'attendais quelque chose d'un peu plus construits, mais c'est vous qui voyez.

@ Robin des bois qui a préféré supprimer sa réponse : je crois que s'il avait pris la peine de me lire depuis des mois que j'écris à propos de l'éducation, il se serait rendu compte que je suis tout sauf laxiste.
L'autorité du maître, la loi, le respect des institutions sont au coeur de tous mes posts.

@ Jack : il n'y a aucune comparaison de ce genre à faire. Qui parle d'oublier les victimes ?
Je parle de cette propension que les gens ont à croire que la rédemption peut se faire grâce aux mauvais traitements.
N'oubliez pas, toute proportion gardée qu'en 1933 on ouvrit les camps de concentration pour "rééduquer" les gens...
Il est temps de sortir de cette logique débile et enkystée qui ne produit que du malheur, de la souffrance... et à mon sens a des conséquences catastrophiques : le risque de récidive.
Je suis très pragmatique pour ma part : en souhaitant sortir de ce cercle infernal, je souhaite justement qu'il y ait moins de victimes.
Ce qui est incroyable, c'est que, dès qu'on sort du tout répression, on ne peut qu'être laxiste.

@ zarla : je me suis maintes fois promenée (et je continue à le faire) dans tous les quartiers de Paris, la nuit comme le jour...

@ zarla : je ne me moque de personne. Et je comprends ce que vous essayez de me dire.
Oui à la nécessaire sanction mais pas aux mauvais traitements, pas à la négation de l'humain.