Sommes-nous esclaves de nous-mêmes ?

Question

@white haeven : non, aucune.

@suspend ton vol : pourquoi débilité et pourquoi paranoïaque ? Comprendre les choses n'implique pas d'être débile (ce serait un comble), ni d'être paranoïaque, sinon tous les médecins, les chirurgiens, les chercheurs, seraient les gens les plus malheureux du monde. Est-ce le cas ? Avoir conscience de que l'on est, c'est aussi une forme de liberté pour celle ou celui qui sait en faire bon usage, notamment en appliquant ses connaissances pour comprendre les autres.

Answer 1

nous sommes les esclves de nos amours, de nos haines, de nos attenchements, de nos infidelités! nous sommes les esclaves de nos pauvres corps, esclaves de nos pauvres coeurs! Rousseau n'a-t-il pas dit dans le contrat social:"l'homme nait libre mais il est enchainé partout dans les fers",la citation convient à un autre usage, mais elle peut être dite dans ce cadre!

Answer 2

Nous sommes esclaves de deux choses....

Nos limitations physiques... et franchement on peut difficilement s'en affranchir (éventuellement apporter des améliorations minimes).

Et nous sommes les esclaves de nos peurs... Là en revanche il faut savoir les identifier et les combattre... mais c'est loin d'être facile.

Le coût de la liberté est souvent trop élevé.

Answer 3

en tous cas nous ne sommes pas libres de nous memes

Answer 4

oui ,pourquoi ? vous avez trouvez ue solution pour s'échapper ?

Answer 5

La question mérite d'être posée : esclave de nos passions peut-être? Pour répondre à la question, il faut se poser celle de la liberté. Qu'est-ce que la liberté?
- une faculté liée à l'intelligence ou à la raison ou bien
- un pouvoir perpétuel de dire oui ou non?

Si on choisit la 1ère définition, mon intelligence et ma raison qui gouvernent m'interdisent un certain nombre de choses, même si c'est pour mon bien et celui de ce qui m'entoure. Ainsi, j'ai suffisamment d'intelligence et de morale pour m'interdire de voler, de tuer etc. Je ne suis donc pas totalement libre.

Si on choisit la 2ème définition : c'est pareil, devant une situation, je suis amené à dire oui ou non selon ce que me dicte mon intelligence, ma raison et la morale. Mais les passions peuvent me dicter la réponse : On m'offre une cigarette, tout me dicte de la refuser mais le manque de tabac que j'éprouve me pousse à l'accepter. L'Homme libre est donc celui qui arrive à réprimer ses passions.

Answer 6

nous sommes surtout esclaves de la société !

Answer 7

Non!
Esclave en ce sens est un terme qui ne convient pas... en tout cas depuis l'âge de 5 à 7 ans... lorsque je commence à être conscient de moi et mon entité... car tous mes actes sont liés à une libre décision et un libre choix en moi! Même en ce qui concerne les automatismes bilogiques ou l'inné car après tout je peux y mettre un terme à n'importe quel moment... donc...
Je peux effectivement me "rendre" esclave de telle ou telle chose, attitude, habitude, nécessité, conception (religion et dieu, par exemple)... mais je ne le "suis" pas d'office!
L'autre indice qui le prouve de plus en plus c'est que grâce à nos sciences et à nos développements techniques et/ou technologiques... on ne cesse de se libérer de telle ou telle limite/exigence biologique ou physiologique... même si c'est pour s'enchaîner bêtement ensuite à d'autres encore plus stupides...

Answer 8

de qui d'autre pourrions-nous l'être ?

"la chose à laquelle l'homme renonce le plus difficilement, c'est sa souffrance" (goethe)

Answer 9

esclave de la société ça c'est un peu facile .........esclave de ce que nous faisons de notre société en demandant toujours plus aux autres et ne donnant rien soi même je ne parle pas de faire la charité en faisant croire que l'on va faire disparaître la misère du monde en allant faire des petits voyages en Afrique en Asie etc......il s'agit peut être de consommer moins pour vivre mieux de partager c'est tout bête mais ça marche !!!! parce que travailler plus pour gagner plus ça va marcher nous sommes tellement cupides !!!!!!!!!

Answer 10

je crois qu'on est surtout esclave de nous même (de la jalousie, de nos désirs, de nos habitudes, de nos craintes...) avant d'être esclave de qui que ce soit d'autre. oui.

Answer 11

. C'est l'individu qui est individualiste. Quand, dans l’accomplissement du devoir moral, la personne s’affirme, alors se développe une réelle autonomie, alors la liberté morale de l’homme prend tout son sens. Quand par contre, nous en restons aux prescriptions du besoin et de l’intérêt, nous sommes esclaves de nous-mêmes, dépendant, en situation d’hétéronomie.