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Au vu de l'augmentation des prix dans tous les domaines, vous penchez pour quel verbe à mettre devant le "fameux" slogan? Est-ce vraiment la volonté des Français ou est-ce une obligation pour pouvoir boucler les fins de mois?

2007-12-11 05:40:49 · 15 réponses · demandé par 7 dans Politique et gouvernement Gouvernement

Question subsidiaire: quelles conséquences sur la réhabilitation de la valeur "Travail"?

2007-12-11 05:46:20 · update #1

@Xavier Tartak0wer: oui, nous avons la même crainte! Le problème est que la politique actuelle de Sarkozy tend vers cette société workolique que nous craignons: augmenter le pouvoir d'achat en s'attaquant uniquement aux salaires et en ignorant les prix n'est pas la solution. Il faudrait d'abord réduire l'inflation pour que les gens (surtout les salariés au SMIC ayant souvent des boulots pénibles) ne se tuent pas à la tâche afin de boucler leurs fins de mois. C'est bien beau de vouloir augmenter les salaires, mais si on ne tente pas de baisser le coût de la vie, ça ne sert à rien, hélas!

2007-12-11 06:41:02 · update #2

15 réponses

Excellent article de Jean-Jacques Chavigné sur la question.

Morceaux choisis :

[…]
Sous couvert d’augmenter le pouvoir d’achat, Sarkozy a surtout, tenté de faire passer ses « réformes »

Il a proposé qu’une conférence réunissant l’Etat, les syndicats et le patronat fixe le calendrier 2008 de négociation de ses futures « réformes ». Il ne s’agit même plus, là, de discuter à quelle sauce les salariés veulent être mangés mais des horaires du repas.

Sans souci de vraisemblance, il a présenté, en vrac, les « réformes » qu’ils comptaient de toutes façon imposer aux salariés ou aux étudiants comme des réponses à leurs problèmes.

[…] Il veut que les salariés travaillent le dimanche. Il explique donc qu’ils le pourront, s’ils sont « volontaires » et que cette journée leur sera payée double. Le procédé est pourtant déjà bien usé. Il en allait de même, par exemple, lorsque les agences bancaires ont commencé à ouvrir le samedi avec volontariat et primes exceptionnelles. Aujourd’hui, la très grande majorité des agences bancaires sont ouvertes le samedi mais le volontariat n’existe plus et les primes exceptionnelles ne sont plus qu’un lointain souvenir. Il en ira exactement de même avec le travail du dimanche.
Sarkozy veut surtout en finir avec les 35 heures et plus fondamentalement, comme le réclame le Medef, avec l’horaire légal de travail. Il propose donc par « accord majoritaire » de « s’exonérer des 35 heures » « en échange d’augmentations de salaires ».

Mais il oublie de préciser ce qu’est aujourd’hui un « accord majoritaire ». Non pas un accord signé par un ou des syndicats ayant obtenu la majorité des voix aux élections professionnelles, mais un accord signé par une majorité de syndicats « représentatifs ». Dans une entreprise où sont présents les cinq syndicats « représentatifs », cela signifie que la signature de trois d’entre eux (même s’ils représentent au total, moins de 10 % des voix) sera un « accord majoritaire ».

Il oublie surtout de préciser qu’il s’engage, comme l’exige le Medef, sur la voie de la suppression de l’horaire légal de travail. Mais lorsque l’horaire légal (35 heures aujourd’hui) aura disparu, il n’y aura plus d’heures supplémentaires. L’horaire légal a, en effet, une seule fonction : indiquer le seuil à partir duquel le temps de travail doit être payé au tarif des heures supplémentaires. Cet horaire légal n’a rien à voir avec l’horaire effectif. La quasi-totalité des entreprises en France travaillent aujourd’hui 39 heures par semaine ou plus. Ce que veulent la Droite et le Medef, c’est supprimer les 35 heures et avec elles l’horaire légal pour ne plus avoir à payer d’heures supplémentaires.

Cette volonté de s’engager dans la voie de la suppression de l’horaire légal et de ne plus avoir ainsi à payer d’heures supplémentaires dans le privé éclaire d’un jour un peu particulier la proposition faite par Sarkozy aux fonctionnaires : payer les heures supplémentaires au même tarif que dans le privé.

LA FORMULE QUE VEUT IMPOSER SARKOZY EST DESTRUCTRICE : PAS D’AUGMENTATION DE SALAIRE SANS AUGMENTATION DU TEMPS DE TRAVAIL. C’est une solution qui encourage le patronat à geler les salaires, les qualifications, les carrières. POUR GAGNER PLUS, IL NE SERVIRA À RIEN DE TRAVAILLER MIEUX, D’AVOIR ACQUIS UNE QUALIFICATION, IL FAUDRA TRAVAILLER PLUS.

[...]
Sarkozy n’est jamais aussi généreux que lorsqu’il s’agit de donner aux salariés ce qui leur appartient déjà
Il propose de débloquer la « participation ». Mais ces sommes sont déjà acquises par les salariés et s’ils les dépensent aujourd’hui, ils ne les auront plus demain. C’est la définition même de la fuite en avant.

Ils proposent aux salariés de vendre leur RTT : cela représente 5 milliards d’euros affirme-t-il d’un air gourmand comme si ces milliards lui appartenaient ou appartenaient à l’Etat.

Il propose même de payer les heures supplémentaires non payées, dans le privé, la fonction publique, les hôpitaux. Là encore, cet argent ne lui appartient pas. MAIS VERSER AUX SALARIÉS L’ARGENT QUI LEUR EST DU, PARAÎT ÊTRE POUR SARKOZY, LE COMBLE DE LA GÉNÉROSITÉ.

Quand il s’agit d’augmenter réellement les salaires, Sarkozy est beaucoup plus prudent
En juillet, il refusait d’augmenter le Smic au-delà du minimum légal. Cela ne l’empêche pas, en décembre, d’affirmer qu’il ne peut rien faire pour augmenter les salaires dans le privé.
[...]

JJC.

En réalité, même en travaillant plus, on gagnera en termes réels (en quantité de biens que l'on peut acheter) moins : les salaires étant gelés, leur pouvoir d'achat diminue du fait de l'inflation. Donc effectivement il FAUDRA travailler plus pour simplement s'en sortir, voire survivre...


Question subsidiaire : le travail c’est tellement bien que les salariés devraient remercier les patrons en travaillant gratuitement ou mieux en payant les entreprises qui leur en donnent. Ah oui, ça existe déjà, ça s’appelle un stagiaire bac+8 qui doit acquérir de « l’expérience ».


En revanche tu te trompes quand tu penses qu’il faut baisser les prix : tu reprends involontairement les préceptes du Medef et l’argumentaire de Sarkozy (à force que les médias bourrent les crânes ça finit par rentrer…) En effet la baisse des prix entraîne la baisse des salaires (ça s’appelle la déflation). D’autre part ça favorise la rente, càd les revenus du patrimoine (Keynes appelait l’inflation « l’euthanasie des rentiers »). Voilà pourquoi les nantis - et Sarkozy - sont si favorables à ce genre de propositions que tu reprends. Eh oui l’économie ce n’est pas simple et plein de pièges. Voilà pourquoi il est si facile d'embobiner les gens avec des formules creuses qui paraissent à première vue évidentes et pleines de bon sens.

2007-12-11 08:49:07 · answer #1 · answered by Totoshiro rip Sarkozy 7 · 2 0

Le gouvernement et le médef mégotent sur les salaires des classes laborieuses, alors que le président s'augmente de 206% que les salaires des patrons n'ont jamais été aussi hauts; l'archaïsme,l' arrogance, la régression sociale par la suppression des acquis sont le crédo de N.Sarkozy

2007-12-11 06:37:48 · answer #2 · answered by Anonymous · 4 0

1. DEVOIR. C'est le carnet de commandes qui décide et les Français sont tellement ric-rac; qu'ils sont obligés d'accepter.

2. NON. La valeur travail n'existe pas puisque le seul rêve de tous est de gagner au loto pour arrêter de bosser. Dans la bouche du Monarque, "valeur travail" est une incantation pour justifier l'esclavage.

2007-12-11 06:11:01 · answer #3 · answered by Anonymous · 4 0

Obligation...................

C'était la la subtilité..................

Deuxieme question....................

Aucunes...............

2007-12-11 05:46:31 · answer #4 · answered by AKASHA 7 · 4 0

C'est travailler plus pour survivre un peu mieux. Le slogan de Sarkozy c'est vraiment de la poudre aux yeux, t'as des patrons qui n'ont jamais versés un centime lorsque tu faisais des heures supp, tu crois vraiment que les chose vont réellement changer. Et les métiers comme la maçonnerie par exemple tu veux faire quoi de plus, c'est déjà assez dur physiquement pour pas en rajouter d'avantage.Les politiques sont tellement à court d'idées sur le fait qu'une bonne partie des français sont sous payés!... Pour Sarko j'ai pas fais le compte des ses heures supp mais en tout cas, ceci lui a rapporté une sacrée augmentation dernièrement. (Allez-y les pros sarkos, je vous entends déjà me traiter de démago pour les plus polis d'entre vous).

2007-12-11 06:00:10 · answer #5 · answered by Anonymous · 3 0

POUVOIR travailler plus!! parce même si on veut, même si on doit, on trouve pas forcément!!
concernant la réhabilitation du travail... je dirais qu'une période de chômage à tendance à le valoriser, mais là avec des slogans pareils on revient un siècle en arrière ou plus, dans la vision ouvrière du travail vu comme une corvée alimentaire.

2007-12-11 05:53:00 · answer #6 · answered by Anonymous · 3 0

En fait, si je comprends bien, on a payé les 35 heures par un gel des salaires, on a gagné du temps libre, les entreprises ont gagné la fameuse flexibilité. Les entreprises s'en sont mis pleins les poches (les grosses, evidement...) en augmentant les prix de vente, sans restituer quoi que ce soit aux salariés, gel des salaires, on vous a dit. Donc le pouvoir d'achat baisse... Donc, on revient sur les 35 heures, on donne l'autorisation à l'entreprise de vous permettre de travaillez plus, (ce qui etait dejà possible avant, mais on appelait ca des heures sup, et c'etait mieux payé), pour que vous puissiez boucler vos fins de mois les mois où votre boite aura besoni de vous, le tout sans augmentation de salaire ni fin de la flexibilité.
Qui est ce qui perd sur toute la ligne? C'est bibi!

2007-12-11 06:00:37 · answer #7 · answered by Anonymous · 2 0

Bonsoir Morgane
En effet, je réponds à votre réponse/question à ma question http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=Aqgk5hIqMxnTtfXv_cbPHn84Agx.;_ylv=3?qid=20071211100425AAgYJRZ, car j'ai oublié de le préciser, beaucoup de gens sont obligés de travailler et donc de renoncer à leur temps libre parcequ'il n'ont d'autre choix! Ce n'est pas une volonté, d'où ma crainte de nous diriger vers une société "workoholic", qui est une société malade, ne l'oublions pas.J'adhère pleinement au slogan travailler plus pour gagner plus, mais cela vaut-il aussi pour un ouvrier travaillant dans des conditions misérables? Personnellement, je travaille (en dehors de mes études) dans un bureau, c'est donc facile pour moi, mais je pense avant tout à ceux qui souffriront de séquelles après 10, 20 ou 30 ans de "travail supplémentaire sans repos et sans temps libre"

2007-12-11 05:49:24 · answer #8 · answered by Anonymous · 2 0

Pour moi c'est "devoir"... et le plus ridicule c'est que ce sera pour payer plus d'essence, plus chère, plus polluante... pour gagner quasiment rien en pouvoir d'achat !...

Pour ce qui est de la valeur travail, c'est une invention des patrons, rien de plus... la valeur d'un travail n'a de sens que s'il est une production individuelle (artisanale) ou s'il apporte à la société une aide réelle (personnel enseignant ou médical, artisans...)... mais dans une grosse boite, quand vous bossez derrière un clavier à faire de la saisie toute la journée, quelle valeur voulez-vous donner à votre travail ? Quand vous bossez dans un call center à appeler des gens chez eux pour leur vendre des foutaises pour gagner votre croute, quelle est la valeur de votre travail ? La croute que vous gagnez ? C'est pas très valorisant non ?

2007-12-11 06:10:01 · answer #9 · answered by alienor 6 · 1 0

Dans un premier temps c'est VOULOIR.

Et puis du coup ca va créer de la concurence et ca va devenir DEVOIR de par cette concurence et aussi à cause de la hausse des prix.

2007-12-11 05:45:34 · answer #10 · answered by Anonymous · 1 0

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