Vieille lune soixante-huitarde... Les mêmes qui scandaient ces slogans ineptes applaudissaient à la Révolution Culturelle chinoise, à ses goulags et à ses exécutions. Jolis anarchistes partisans de toutes les tyrannies de goche!
2007-12-10 08:19:56
·
answer #1
·
answered by Anonymous
·
0⤊
3⤋
Une belle connerie, oeuvre de rêveurs, qui mènera nulle part.
2007-12-10 16:24:58
·
answer #2
·
answered by Anonymous
·
2⤊
0⤋
la question de l’immoralisme. Rejeter la morale et son système de règles. Ce qu’André Gide propose dans Les Nourritures Terrestres par exemple, quand il dit que céder au désir était l’essentiel et que pour cela, il fallait rejeter toute morale. Venons sur ce point à la conférence d’André Comte-Sponville qui nous sert ici de fil conducteur : « Il y a vingt ans, nous faisions volontiers profession d'immoralisme. La morale était pour nous une vieille lune dépassée. Les plus philosophes parmi nous se réclamaient de Nietzsche. Nous voulions vivre Par-delà le Bien et le Mal. Et ceux qui n'étaient pas étudiants en Philosophie comme je l'étais, se contentaient de peindre sur les murs les beaux slogans d'alors. Vous vous en souvenez : "Il est interdit d'interdire". Ou bien : "Vivons sans temps morts, jouissons sans entraves". Effectivement, ce qu’alors on retenait de Nietzsche, c’est la critique incendiaire du moralisme chrétien et sa contrepartie dans l’exaltation des valeurs vitales et de la pure jouissance. Voyez ce que nous disions plus haut au sujet du situationnisme. Mais a-t-on ici bien compris le sens de ce que veut dire « par delà le bien et le mal » ? L’apologie de la jouissance peut-elle en quoi que ce soit permettre de transcender l’opposition bien/mal ? Il est clair que la dualité bien/mal est constituée par le mental, mais l’apologie de la jouissance sans frein ne fait que nous ramener dans la sphère du vital. Dans les termes de Kierkegaard, ce serait régresser du stade éthique, vers le stade esthétique. Si l’homme éthique, c’est l’homme de la morale (ce qui suppose que nous identifions les deux termes), alors celui qui s’affirme dans le devoir, c’est précisément celui qui rompt en lui-même avec le donjuanisme du païen, du fêtard, du jouisseur, pour entrer dans un engagement moral. L’esthétisme, à la manière de Gide, dans Les Nourritures terrestres, est un luxe d’intellectuel ou d’adolescent. Il n’est pas compatible avec la réalité concrète de l’action et de la pratique. Il en est plutôt le di-vertissement et incitation au dés-engagement. Dès l’instant où un investissement sérieux nous met en mouvement, quand la Passion nous étreint et qu’elle trace notre Nécessité intérieure, il est évident que le sens éthique est très présent. Ceux-là même qui alimentaient de leur enthousiasme la ferveur de ces temps révolutionnaires, en réalité cherchaient la morale ailleurs.
2007-12-10 19:17:15
·
answer #3
·
answered by ? 7
·
1⤊
0⤋
Formule magique si l'en fut, basée sur la redondance du verbe pour aboutir à un paradoxe: le sujet s'auto-contredit en s'affirmant...
Ah! les belles phrases qui sonnent bien mais qui coûtent cher!
Fille de soixante-huitards pas incultes ( ;o) QQLP) et pas attardés, je constate les dégâts d'une telle maxime prise au premier degré..
Certes, si l'interdit se pose comme une absence de choix, il aboutit à une explosion et, par effet de balancier (bien connu des sociologues), finit par se pervertir par manque de limites.
N'oublions pas la formule des deux L, qui permet à tout homme de s'envoler: Lien et Loi.
2007-12-10 16:23:18
·
answer #4
·
answered by Libriame 4
·
3⤊
2⤋
C'est une blague et pas la meilleure non plus. Il manquait quelque chose de vital à ces pauvres gosses.
2007-12-10 16:21:38
·
answer #5
·
answered by Jim B 2
·
1⤊
0⤋
Moi,je n'ai aucun interdit!
J'ai hate de vous découvrir.Vous avez tellement l'air timide ici. Un peu comme moi mais j'ai pas froid aux yeux par contre.Je suis toute neuve dans le forum!
Bisous et au plaisir!
2007-12-10 16:20:21
·
answer #6
·
answered by Anonymous
·
1⤊
0⤋
En France, ce furent plutôt des années de guimauve et de bonne conscience, ces années-là ..... Les jeunes de mai 1968 avaient oublié le mal, ou plutôt ils croyaient que le mal était tout entier du côté de la bourgeoisie. C’était bien commode, bien confortable et bien niais.
C'était là un slogan contradictoire, car pour nier l'interdit, il ne faudrait pas l'interdire, lol!........c'est prôner, en somme: "il faut douter de tout, mais ne doutez pas de cette formule!"........rigolo, non?.......çà ne tient pas debout!
Trêve de plaisanterie, l'enjeu est important!..... il s'agit de culture, de morale et de société.......des limites que l'on s'impose et que l'on impose pour vivre en société.....
De doux rêveurs dont la devise était "jouir plus" et "l'imagination au pouvoir".......charmant, mais bien utopique, voire dangereux!......
Une force ne s'imposant que dans la limite, sous peine de se perdre dans la violence ou la régression, la loi doit être par tous, et pour tous!
2007-12-11 04:21:03
·
answer #7
·
answered by Eurydice 7
·
0⤊
0⤋
L' année 68 a été une année charnière importante dans l'histoire de l'humanité. En ce sens, qu'à travers les révoltes étudiantes(Amérique du nord,Japon, Europe), la défense des droits de l'homme et le développement du féminisme il y a eu un brassage des consciences qui devait se faire pour pouvoir suivre les réalités d'un monde en pleine mutation.««Il est interdit d'interdire»» me fait d'emblé penser au festival pop de Woodstock au États-Unis(1969)où bons nombres de personnes faisait l'amour en pleine nature sans que personne ne s'en offusque. Plusieurs hommes et femmes fumaient de la drogue dans le plus simple appareil. Cela provoquait et faisait éclater une tradition judéo-chrétienne, anglicane etc. dans laquelle une pudeur et une
morale hypocrite n'étaient plus enfermées sur elles-mêmes une fois pour toute. Ensuite, l'élément provocateur trouvait son ancrage contre la guerre du Vietnam,
contre les injustices sociales et un mécontentement de toutes ordres à travers une Amérique qui se retournait jour après jour sur elle-même.
2007-12-10 20:47:15
·
answer #8
·
answered by frank 7
·
0⤊
0⤋
On a vu les effets néfastes du laxisme, au point que certains trouvent encore anormal qu'un bayrou donne une petite baffe à un jeune qui lui fouille les poches, je crois que c'est encore trop gentil, et c'est pour ça qu'on a de plus en plus de jeunes paumés qui cassent pour voir jusqu'où iront leurs limites, et comme ils ne sont pas vraiment punis, casser des cailloux, pas de TV et autres douceurs de ce genre, ils vont de plus en plus loin
Aujourd'hui tant de gens meurent assassinés pour 20€ ou une cigarette que ça donne la mesure de notre monde si permissif
Je remets ma phrase éducative fétiche, et mes enfants m'aiment fort, et je le leur rends bien : "Qui aime bien châtie bien"
2007-12-10 17:59:10
·
answer #9
·
answered by winsley c'la même 7
·
0⤊
0⤋
"Interdire d'interdire"... une expression qui prône en apparence la tolérance...mais qui cache en réalité une forme d'intolérance...
Or, trop de tolérance peut également conduire à l'Anarchie...et de ce fait à la décadence de la société....
Tout est selon moi une question d'équilibre entre "limites" et "liberté", entre "tolérance" et "intolérance", ces notions étant, dans des proportions variables, tout aussi importantes pour l'équilibre de notre société.
2007-12-10 17:35:30
·
answer #10
·
answered by Gwenael la Blanche et Heureuse 3
·
0⤊
0⤋
Phrase "toute faite" qui a mis le bazar en France sur presque deux générations !!
2007-12-10 16:51:54
·
answer #11
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋