http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/crise_cuba_1962.htm
La "crise de Cuba" fut motivée par la découverte de missiles russes à têtes nucléaires dans cette ile, par un avion espion U.S. de type U-2, mais on sait maintenant, qu'il s'agissait plus ou moins d'une intimidation russe qui avait un autre but. Connaissez-vous lequel ?
2007-12-07
02:36:12
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9 réponses
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demandé par
Anonymous
dans
Arts et sciences humaines
➔ Histoire
TONIO = vous brulez, mais ce n'était pas en Allemagne.
2007-12-07
02:50:29 ·
update #1
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/11/GANSER/17035
2007-12-07
03:12:31 ·
update #2
http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www/cliotexte/html/guerre.froide.crise.Cuba.html
2007-12-07
03:15:12 ·
update #3
BABYBOBU = il y eut effectivement cet échange de "bons procédés" entre Russes et Américains. Les Russes retirèrent leurs missiles de Cuba et les Américains leurs missiles de Turquie ce qui était effectivement l'objet d marchandage et qui fu à l'époque passé sous silence en ce qui concerne les missiles US en Turquie.
2007-12-07
03:30:39 ·
update #4
En 1962 l'Union Soviétique était loin derrière les États-Unis dans la course aux armements. Les missiles soviétiques étaient assez puissants pour atteindre l'Europe mais pas les USA, tandis que les armes américaines étaient capables d'atteindre l'URRSS. En mai 1962, Khrouchtchev développa l'idée de placer des missiles à portée intermédiaires à Cuba. Ce déploiement à Cuba permettait de doubler l'arsenal stratégique soviétique et fournissait une réponse possible en cas d' attaque américaine sur l'Union Soviétique.
Fidel Castro cherchait lui une façon efficace de défendre son île contre une attaque américaine. Après l'échec du débarquement américain en 1961 sur la Baie des Cochons, Castro s'attendait une autre attaque. Il approuva donc le plan de Khrouchtchev. Durant l'été de 1962, l'Union Soviétique travailla rapidement et secrètement pour construire les installations militaires nécessaires à Cuba.
Aux États-Unis, la crise commença le 15 octobre 1962 lorsque des photographies militaires révélérent des missiles soviétiques en construction à Cuba. dès le lendemain, Kennedy fut informé . Immédiatement il organisa un comité exécutif, connu sous le nom de EX-COMM. Ce groupe des douze plus importants conseillers de la maison blanche fut chargé de contrôler la crise. Après sept jours de débats intenses, Kennedy décida d'imposer un embargo naval pour faire cesser l'arrivée de missiles à Cuba.
Pour le reste du monde, la crise commença officiellement le 22 octobre lorsque Kennedy annonça le découverte des missiles au public. Il annonça aussi que tout lancement de missiles nucléaires à partir de Cuba serait considéré comme une attaque de l'Union Soviétique contre les USA.
Le 26, les américains reçurent une lettre de Khrouchtchev dans laquelle il proposait d'enlever les missiles et les troupes soviétiques de Cuba si les États-Unis acceptaient de ne pas envahir le Cuba après son départ.
Cette offre sembla calmer le jeu, lorsque le 27 octobre, un U-2 américain fut détruit lors d'un survol sur Cuba. Une deuxième lettre suivit l'incident dans laquelle cette fois-ci Khrouchtchev demandait l'enlèvement des missiles américains en Turquie en échange des missiles soviétiques à Cuba. Cette journée-ci fut celle où les tensions furent les plus vives.
Robert Kennedy, Attorney General des États-Unis, suggéra d'ignorer la seconde lettre et contacta lui-même l'ambassadeur soviétique Anatoly Dobrynin pour l'informer de l'accord des États-Unis avec la première lettre. Finalement, le 28 octobre, Khrouchtchev annonça qu'il détruirait les installations nucléaires militaires de Cuba.
Cette déclaration et les accords qui suivirent pour en préciser les modalités marquèrent la fin d'un épisode durant lequel le monde fut à la frontière d'une guerre nucléaire. A la suite, les États-Unis et l'Union Soviétique s'aperçurent du danger du manque de communication. Un communiqué prenait souvent des heures à envoyer d'un gouvernement à l'autre , ce qui est très dangereux si on est proche d'une déclaration de guerre. Pour régler ce problème, les deux gouvernements installèrent un lien téléphonique direct entre la Maison Blanche et le Kremlin. Cette ligne existe encore, bien qu'elle soit beaucoup moins utilisée de nos jours.
2007-12-07 03:15:01
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answer #1
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answered by Anonymous
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Il y a un rapport avec les bases américaines en Turquie, d'où était parti un U2 survoler l'URSS....
2007-12-07 12:16:39
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answer #2
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answered by Micdal 7
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La crise de Cuba (aussi appelée crise des missiles – ou fusées – nucléaires de Cuba, affaire des missiles/fusées de Cuba, ou simplement crise/affaire des missiles/fusées) est une série d'événements survenue du 22 octobre au 31 octobre 1962 et qui, ayant opposé les Ãtats-Unis et l'Union soviétique au sujet des missiles nucléaires soviétiques pointés sur le territoire des Ãtats-Unis depuis l'île de Cuba, plaça le monde au bord de la guerre nucléaire. La Crise de Cuba est une limite à la coexistence pacifique. C'est d'ailleurs cette crise qui va prouver que la coexistence pacifique ne suffit pas à garantir la paix.
En mai 1962, Nikita Khrouchtchev déclenche l'Opération Anadyr : il envoie 50 000 soldats, 36 missiles nucléaires SS-4 et 2 SS-5 et 4 sous-marins à Cuba pour défendre l'île de nouvelles invasions potentielles des Ãtats-Unis et pour rééquilibrer les forces nucléaires.
Cette île, alliée de l'Union soviétique et considérée par les Américains comme ennemie, est partiellement contrôlée par l'armée des Ãtats-Unis qui ont une base à Guantánamo. Toutefois, Cuba se trouve à moins de 200 km de la Floride, ce qui rend le territoire des Ãtats-Unis vulnérable à ces missiles, ceux-ci ne pouvant être détectés suffisamment à l'avance pour garantir la riposte immédiate exigée par la politique de dissuasion. à l'inverse, les Ãtats-Unis se trouvent dans l'impossibilité d'envahir l'île avec des méthodes conventionnelles.
Le 2 octobre 1962 débute l'Opération Kama : quatre sous-marins d'attaque diesel-électrique de classe Foxtrot de la marine soviétique appareillent de la presqu'île de Kola, avec à leur bord des torpilles nucléaires (leur utilisation aurait pu déclencher un conflit atomique à l'initiative de l'URSS ; à noter que la nature nucléaire de ces torpilles ne fut révélée qu'en 2001). Les commandants Shumkov, Ketov, Savisky et Dubivko avaient pour mission de rejoindre le convoi de cargos soviétiques qui faisait route vers Cuba, avec à leur bord les missiles nucléaires destinés à compléter le dispositif déjà en place sur l'île. Ils avaient pour mission de protéger le convoi, si besoin au prix du torpillage des navires qui tenteraient de s'interposer.
Le 14 octobre, le Major Enderson, à bord de son U2 (un avion de reconnaissance), survole les sites d'installation des missiles et prend des photographies aériennes. Le lendemain, la lecture des films révèle aux Ãtats-Unis que l'URSS est en train d'installer des missiles SS-4 à tête nucléaire à Cuba. Rampes de lancement, missiles, bombardiers, fusées et conseillers soviétiques sont repérés à Cuba. On repère également 26 navires soviétiques transportant des ogives nucléaires (opérationnelles en 10 jours) en route vers l'île.
Le 16 octobre, le Président Kennedy informé convoque le Conseil de sécurité nationale. Kennedy prône une action militaire directe. Robert McNamara propose un blocus maritime de l'île jusqu'au retrait des missiles de Cuba.
Le 22 octobre, alors que l'amiral Anderson annonce que la mise en place du blocus maritime prendra environ 14 jours, McCone informe le Président de la présence de quatre sous-marins soviétiques. Kennedy demande à Khrouchtchev l'arrêt des opérations en cours, annonce au peuple américain la teneur des informations révélées par l'avion U2 et les mesures de blocus naval décidées. Le lendemain, il signe l'ordre de blocus. Les sous-marins soviétiques atteignent la ligne de blocus en même temps que les navires de la flotte US. Moscou ne peut en être informé à cause de la saturation des réseaux de communication. La liaison enfin rétablie, les commandants des sous-marins reçoivent de Moscou l'ordre de poursuivre leur route. Khrouchtchev fait savoir à Kennedy, par le biais d'un homme d'affaires américain de retour aux Ãtats-Unis suite à un voyage à Moscou, qu'il continuera son action : « Si les Ãtats-Unis veulent la guerre, alors nous nous retrouverons en enfer ». Kennedy, lui, obtient la promesse que la France, le Royaume-Uni et les autres nations occidentales le soutiendront en cas de guerre contre l'URSS. Le Canada est un peu tardif en raison de l'animosité entre le Premier Ministre Diefenbaker et Kennedy, mais le Ministre de la Défense du Canada met en état d'alerte les forces maritimes, aériennes et terrestres canadiennes sans avertir le Premier Ministre.
Le retrait des missiles fut décidé par Nikita Khrouchtchev le 26 octobre après engagement écrit de non-invasion de Cuba par le président Kennedy. Cette clause de non-engagement est vue aujourd'hui comme un point très important de la négociation : il aurait accéléré la sortie de crise en permettant aux Soviétiques d'éviter l'humiliation.
Les Soviétiques retirent leurs missiles de Cuba et les Ãtats-Unis les missiles Jupiter de Turquie. Le retrait des Jupiter dut cependant rester secret. L'URSS crut alors marquer un point de plus avec le retrait des Jupiter. Mais ils furent trompés, car le retrait des Jupiter avait été décidé par Kennedy avant la crise. Les Jupiter furent retirés en 1963.
2007-12-07 11:21:02
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answer #3
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answered by Poupée de Chiffons 3
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l’historien A. Kaspi précise qu’il y a eu entre les deux Grands une sorte de marchandage : les Etats-Unis ont accepté en échange du retrait soviétique de Cubain deux importantes concessions. Ils ont accepté de retirer leurs fusées déployées en Turquie (membre de l’OTAN), ils ont accepté de renoncer à envahir Cuba alors qu’après l’échec de l’expédition de la baie des Cochons ils avaient toujours pour objectif de renverser Fidel Castro.
De ce fait les Etats-Unis ont gardé à leur porte un pays communiste qui subsiste encore aujourd’hui alors que les autres pays communistes ont disparu.
Finalement chacun des deux Grands a montré à la fois sa fermeté et son sens des responsabilités sans qu’aucun des deux ne perde la face.
On peut donc dire qu’on a été très proche d’un affrontement direct entre les Etats Unis et l’URSS contrairement aux crises précédentes
http://ts3hgdautet.blogspot.com/2007/04/la-crise-de-cuba-sommet-de-la-guerre.html
2007-12-08 04:22:08
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answer #4
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answered by chaxay 7
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......personnellement,j'en suis reste au "revolver braque sur le coeur de l'Amerique",j'attends donc avec impatience votre reponse.
2007-12-07 11:00:25
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answer #5
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answered by Anonymous
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Il me semble que l'URSS voulait montrer que eux aussi pouvaient mettre les grandes villes Américaine à porter de missile. Cela faisait suite aux installations américaines en Allemagne qui mettait les grandes villes Russes à porter de missile.
2007-12-07 10:48:36
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answer #6
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answered by Tonio 5
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C'était bien des missiles à têtes nucléaires et les américains ne voulaient pas de cette menace dans leur jardin
2007-12-07 10:45:02
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answer #7
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answered by lcos83 7
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retrouvez "JFK" de oliver stone et "treize jours"...2 excellents films...
2007-12-07 10:43:43
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answer #8
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answered by relayer 6
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oui la revolution cubaine
2007-12-07 10:39:49
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answer #9
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answered by ALICE 7
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