Tu as une belle ebauche de reponse sur Wikipedia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Noms_de_Dieu_dans_le_juda%C3%AFsme
Globalement, le vrai nom de Dieu sera re-prononcé par le Grand Cohen une fois que le 3eme Temple sera en service a Jerusalem, nous l'esperons tous TRES BIENTOT.
Retiens juste que le principe de placer des haies protectrices est une tradition ancestrales dans le Judaisme.
C'est ce qu'on appelerait aujourd'hui un "principe de precaution"
Il ne s'agit en rien de "superstition" mais plutot de Respect envers Dieu.
Bien à toi
2007-12-06 22:35:07
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answer #1
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answered by micass55 4
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Le judaïsme: à la recherche de Dieu par l’Ãcriture et la tradition
Tout au long de l’Histoire, les Juifs ont accordé une grande importance au nom personnel de Dieu, même si aujourd’hui on met beaucoup moins l’accent sur son emploi que par le passé. Dans Le Talmud, A. Cohen déclare: “Une vénération spéciale entourait le ‘nom distinctif’ (chem hamephorach) de l’Ãtre divin qui l’avait révélé à Israël, son tétragramme sacré, YHWH ou JHVH.” On vénérait le nom divin parce qu’il représentait et caractérisait la personne même de Dieu. Après tout, c’est Dieu lui-même qui a fait connaître son nom et a invité ses adorateurs à l’employer. C’est ce que souligne le fait que le nom divin apparaît 6 828 fois dans la Bible hébraïque.
à propos de l’ancienne injonction rabbinique (mais non biblique) défendant de prononcer le nom divin, A. Marmorstein, un rabbin, écrit: “Il fut un temps où cette interdiction [d’employer le nom divin] était parfaitement étrangère aux Juifs (...). Ni en Ãgypte ni à Babylone les Juifs ne connaissaient ou n’observaient de loi interdisant l’emploi du nom de Dieu, le Tétragramme, dans la conversation courante ou dans les salutations. Pourtant, entre le IIIe siècle avant notre ère et le IIIe siècle de notre ère, une telle interdiction existait et était partiellement observée.” (The Old Rabbinic Doctrine of God). Non seulement il était permis d’employer le nom divin dans les périodes antérieures, mais encore, dit Cohen, “il y eut un temps où l’on soutint que même les laïques devaient faire du nom divin un libre usage et s’en servir ouvertement. (...) On a supposé que cette recommandation pouvait provenir du désir de distinguer le Juif du [non-Juif]”.
Comment, en ce cas, en vint-on à condamner l’usage du nom divin? Marmorstein répond: “L’opposition hellénistique [d’influence grecque] à la religion des Juifs, l’apostasie des prêtres et des nobles, introduisirent et établirent la règle interdisant de prononcer le Tétragramme dans le Sanctuaire [le temple à Jérusalem].” Ils mirent un zèle si excessif à éviter de prendre le nom de Dieu en vain qu’ils cessèrent complètement de l’employer oralement et qu’ils obscurcirent l’identification du vrai Dieu. Sous la pression combinée de l’opposition religieuse et de l’apostasie, le nom divin tomba en désuétude parmi les Juifs.
Toutefois, Cohen donne cette précision: “à l’époque biblique, l’usage de ce nom dans le langage courant ne semble avoir soulevé aucun scrupule.” Le patriarche Abraham “proclama le nom de l’Ãternel [le Tétragramme]”. (Genèse 12:8.) La majorité des rédacteurs de la Bible hébraïque employèrent librement mais respectueusement le nom de Dieu, jusqu’à la rédaction du livre de Malachie au Ve siècle avant notre ère. — Ruth 1:8, 9, 17.
Ainsi, il est absolument évident que les anciens Hébreux utilisaient et prononçaient le nom divin. Marmorstein admet ceci à propos du changement qui intervint ensuite: “Car à cette époque, dans la première moitié du IIIe siècle [av. n. è.], on peut noter dans l’emploi du nom de Dieu un grand changement, qui provoqua de nombreuses mutations dans la tradition théologique et philosophique juive, dont les effets se font sentir jusqu’à ce jour.” Entre autres conséquences de l’abandon du nom divin, le concept d’un Dieu anonyme contribua à la création d’un vide théologique, qui facilita le développement de la doctrine trinitaire de la chrétienté. — Exode 15:1-3.
Le refus d’employer le nom divin rabaisse le culte du vrai Dieu. Un commentateur dit à ce sujet: “Malheureusement, quand on parle de Dieu comme du ‘Seigneur’, l’expression, quoiqu’exacte, est froide et sans relief (...). Il faut se rappeler qu’en traduisant YHWH ou Adonaï par ‘Seigneur’, on introduit dans de nombreux passages de l’Ancien Testament une touche d’abstraction, de formalité et de vague qui est totalement étrangère au texte original.” (The Knowledge of God in Ancient Israel). Il est regrettable de constater l’absence du nom sublime et chargé de sens, Yahweh ou Jéhovah, dans de nombreuses traductions de la Bible, alors qu’il apparaît formellement des milliers de fois dans le texte hébreu original. — Ãsaïe 43:10-12.
2007-12-06 16:49:10
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answer #2
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answered by Tchoi 3
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bonjour dans les 10 commandement il est interdit d ecrire le nom de D... je suis d accord lorsqu il est ecrit en hebreu mais en francais le mot D... n a pas de signification mais quand meme on ecrit pas les 4 lettres? merci.
Réponse du rabbin :
Rav Elyakim Simsovic
Les dix commandements traitent de l'interdiction de prononcer le Nom en vain. Rien n'interdit de l'écrire. Concernant l'écrit, le problème est soit l'interdiction de l'effacer soit de l'insulter par exemple en jetant à la poubelle un papier où il serait écrit.
Vous avez raison de dire que le mot - je répète, le mot - dieu, avec ou sans majuscule, est un mot et pas un nom. Ou si vous préférez, c'est un nom commun et pas un nom propre. Ce n'est en aucune façon un des Noms divins qu'il est interdit d'effacer et de profaner.
2007-12-06 16:29:03
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answer #3
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answered by Banjo rêveur 7
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C'est en vertu d'un principe de basse de psychologie. Quand on appel un quidam par son nom, on a le contrôle sur lui pendant un temps (il se met à notre écoute et en attende de ce qu'on veut de lui). Hors il est inconcevable de contrôler Dieu. De plus il y a atout un fond de superstitions sur les noms qui est l'essence même de la personne (qui connaît le nom domine la personne entière par la magie).
2007-12-07 10:57:51
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answer #4
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answered by fr. Hugues 7
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ce n'est pas tant que c'est interdit de le prononcer, c'est plutôt que c'est impossible... car le nom de dieu qu'on écrit maintenant Yahwé ou jéhovah est un tetrégramme - mot de quatre lettres - qui ne contient que des voyelles, et qui donc est imprononçable, et qui représente plus l'idée de la totalité que sa réalité ...
que cette idée d'un dieu transcendant et inaccessible ait dégénéré en une interdiction n'est pas le fait de tous les courants de pensée qui sont apparus au fil du temps ...
2007-12-06 19:32:01
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answer #5
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answered by maricimaraj 7
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La croyance des juifs selon laquelle ils n'ont pas le droit d'employer le nom divin est fondée sur l'interprétation d'une loi biblique, qui déclare: "tu ne dois pas prendre le nom de Dieu en vain [de manière futile]; [de manière indigne]." -exode chapitre 20, verset 7. Aussi les juifs en ont-ils conclu qu'ils ne devaient pas prononcer son nom. Or, cette loi interdit seulement de mal l'utiliser...
2007-12-06 16:20:59
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answer #6
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answered by debat10 2
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Exode 20.7 :
"Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain."
2007-12-06 16:16:06
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answer #7
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answered by Alouette du Miroir ♀♀ 7
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Je crois que c'est à cause des dix commandements.
2007-12-06 16:15:40
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answer #8
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answered by steff 6
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C'est par respect pour le Nom divin, qui, selon les commandements, ne doit pas être prononcé à tort et à travers. Pour cela, afin d'éviter de commettre un péché, les Juifs ne prononcent même pas le Nom divin quand ils le rencontrent dans le texte biblique. Il remplace sa prononciation par une autre : Adonaï. D'où le barbarisme des TJ, qui lisent le Tétagramme hébreu avec les voyelles du mot Adonaï : Jehovah. (Alors que la prononciation originelle devait être Yahou, ou Yaho).
2007-12-07 00:22:21
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answer #9
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answered by Germain le Terrible 5
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superstition sur un verset qui ne signifie pas autre chose qu'il ne faut pas mésuser du nom de Dieu ("en vain" ça veut dire quoi ???) ! Mais on peut en user si c'est dans le respect de Celui qu'il désigne. Si Il ne voulait pas qu'on l'utilise il n'aurait pas révélé son nom, יהוה, Yahweh, aux hommes. De plus de nombreux noms hébreux sont composés avec le nom de Dieu, sous une forme abrégée, les textes paléo-hébreux contiennent des formules de salutations incluant le nom Yahweh, même sur de simples tessons de poterie, aleluyah reprend aussi le nom de Yahweh (sous la forme Yah, יה). Comme quoi cette superstition tardive (fin Ier ou IIème siècle) et partielle.
@Germain le Terrible, un barbare qui parle de barbarismes à tort et à travers ! Je ne connais pas la plus ancienne occurrence du mot « Jéhovah », mais je sais par exemple qu'il est présent tel quel dans un oratorio de Telemann (nous sommes au XVIIIe siècle, légèrement avant les TJ). C'est une phonétisation forcément arbitraire puisque la prononciation exacte de l'hébreu ancien est perdue. Que je sache, il ne viendrait à l'idée de personne de critiquer l'utilisation du mot « Jésus », « Josué », ou bien « Moïse » sous prétexte que ces noms ne reflètent pas la prononciation prétendument originelle ! Et on pourrait parler tout aussi bien des personnages et des lieux de l'histoire antique en général... Le nom fonctionne comme une convention, c'est tout.
2007-12-06 16:24:22
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answer #10
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answered by Anonymous
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je ne le savais pas... et j'aimerais que l'on confirme l'info... svp.
2007-12-06 16:11:40
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answer #11
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answered by fatiha x 3
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