Bonjour, Cela faisait quelques temps que je me posais cette question, alors, comme je n'arrivais pas à ...

Question

à formuler une réponse claire et concise, je vais vous soumettre le sujet, en espérant que vous, vous y arriverez:

"Je pense, donc je suis, mais suis-je vraiment ce que je pense être?"
Voilà c'est assez difficile quand on y réfléchi bien.

Merci du temps que vous accorderez à cette question existentielle.

Answer 1

Question intéressante. Je ne vais pas refaire la démonstration de Descartes dont la réflexion avait abouti au fameux "je pense, donc je suis".
Ce qu'il faut noter dans cette somme philosophique, c'est que pour Descartes, pensée=être.
Ce qui est éminemment contestable. Toute la recherche mystique orientale est à l'inverse: je ne pense pas, donc je suis. Pour elle, la pensée, fut-elle philosophique, n'est qu'un masque, qui nous interdit la contemplation de l'essentiel.
Deuxième point, suis-je vraiment ce que je pense être?
Pour répondre à cela, il faudrait être passé par l'expérience de Socrate: "connais-toi toi-même, et tu connaîtras l'univers et les dieux". Là aussi, on retombe dans le mysticisme, qui pose que la réalité essentielle nous échappe tant que nous n'avons pas fait le voyage intérieur.
Quelqu'un parlait de l'inconscient. Oui, bien sûr, il nous influence. Il est en quelque sorte la poubelle de l'esprit où sont rejetés tout ce que l'on n'aime pas et tout ce qui est tabou.
Plus largement, c'est la somme des expériences de la vie présente, de l'adolescence, de l'enfance et de la vie du foetus. On peut même aller plus loin en suggérant qu'il est aussi la somme des impressions des vies antérieures, si l'on croit à la réincarnation.
Cordialement

Answer 2

non on est pas vraiment ce qu'on pense être car notre inconscient masque beaucoup de chose de ce que nous sommes réeelement mais ce qui nous diffère des animaux est notre conscience

Answer 3

Réponse simple : si tu es en accord avec tes pensées alors oui tu es ce que tu penses...mais si tu failles, si tu troubles ces pensées par le mensonge, la peur, l'irréflexion..... alors tu troubles ton identité...c'est peut être un peu mal formulé mais humblement écrit !

Answer 4

Je pense que tu es ce que tu pense être si il n'y a pas de conflit dans la reconnaissance de ton identité.

Answer 5

Être conscient signifie donc que lorsque l'on sent, pense, agit, on sait que l'on sent, pense ou agit. Mais il convient de distinguer la conscience directe ou immédiate, qui accompagne ainsi tous les actes du sujet, de la conscience réfléchie, conscience qui se saisit elle-même comme conscience. La première consiste à « avoir conscience », tandis que la seconde consiste à « être conscient d'avoir conscience ». Le passage de l'un à l'autre serait le fait de « prendre conscience ».

Answer 6

Chacun n'existe comme un être autonome-sujet (un soi pour soi), que par ce qu'il se projète en ce qu'il fait de ses expériences et des rôles multiples qu'il joue, encore faut-il qu'il accomplisse avec quelque succès ce qu'il désire faire pour se construire et se reconnaître en ce qu'il fait de lui dans ses rapports aux autres et à lui-même (conscience critique de soi) et pour cela la cohérence de ses projets et la régulation de ses désirs sont indispensables. Le moi éthique comme sujet n'est ni donné de l'extérieur, ni soumis au chaos du moi psychologique spontané, il est produit par la régulation ethique et raisonnable de ses désirs et expériences spontanément contradictoires (disons opposées) qui n'a de réalité qu'en tant qu'elle s'inscrit dans ses actions trasformatrice de son rapport au monde, aux autres et à lui-même en cela qu'elles manifestent sa puissance d'action. Chacun n'est (existe) que sa puissance (conatus) et n'existe que par elle.

Answer 7

Il y a deux choses à mettre en paralèlle.
Déjà la première phrase n'a rien à voir avec la deuxième.

"Je pense donc je suis" revient à l'idée de conclure que l'homme sait qu'il est vivant tant qu'il est conscient de lui même.

"suis-je vraiment ce que je pense être" renvoit à un autre problème qui sous entend l'idée de ce que représente la pensée pour l'homme.

Que l'homme soit vraiment ce qu'il pense être ou non, cela ne change en rien qu'il est vivant puisque le fait même de pouvoir raisonner et penser fait de lui un être vivant.
Autrement dit, si un homme pense qu'il est mort, d'après cette phrase, c'est une fausse mort car il pense toujours est a conscience de son état. La première phrase annule donc l'idée qu'il puisse mourrir en le pensant puisque penser c'est être vivant !

Ce n'est que lorsqu'il aura perdu conscience de sa pensée et de ce qu'il est qu'il sera mort mais il ne pourra s'en rendre compte puisqu'il ne pourra en aucun cas être conscient de sa propre mort !

Je pense donc je suis reste maître et penser qu'on est mort c'est savoir qu'on est vivant !

Salut !

Answer 8

C'est effectivement une question existentielle, une question qui ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Et pourtant je m'en pose aussi des questions... A priori si tes pensées sont le miroir de ce que tu es, tu peux être à même de te dire que oui. Mais si au contraire tes pensées sont à l'opposé de ce que tu es alors là se pose le problème de ce que l'on peux appeler la schizophrénie ou le reniement de ta propre personne.
Voilà ce que j'en pense. Bonne fin de journée.

Answer 9

Il y a deux questions !... tu ne facilites pas la tâche...

"Je pense, donc je suis, mais suis-je vraiment ce que je pense être ou suis-je ce que pensent les autres de moi ?"

Answer 10

t'es tu déjà étonné toi même?? si tel est le cas, c'est que "tu ne te connaîs pas toi même" (Socrate). Enfin à mon sens.