2007-12-04
17:06:34
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21 réponses
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demandé par
x
7
dans
Arts et sciences humaines
➔ Philosophie
les pouces en bas sont invisibles sur cette page.
2007-12-04
17:43:23 ·
update #1
"A chacun sa vérité" ??????? Vraiment ?
A debattre svp!
2007-12-04
18:36:23 ·
update #2
Bonjour à tous mes amis ! ( chut! la censure surveille..)
2007-12-04
20:50:17 ·
update #3
De belles réponses!
Ah! *loup ! je vois...on fait du recyclage ! ( et *gally aussi ..tut tut ..) je plaisante ..pas tout à fait la même question Hum..
On peu tout débattre ici *loup! ( la quest est vaste)
2007-12-04
23:04:32 ·
update #4
La question la plus générale est de savoir ce que nous pouvons tenir pour réel, si une telle chose existe.
2007-12-05
09:27:09 ·
update #5
L'ensemble du monde qui nous entoure ne constitue rien d'autre que la totalité des expériences que nous en avons. Sans elles, le monde extérieur n'a aucune signification. Toute question se rapportant au monde extérieur qui ne se fonde pas en quelque manière sur une expérience, une observation, est déclarée absurde et rejetée comme telle. (Max Planck)
2007-12-05
09:28:07 ·
update #6
« Reality is what can kick back » ( Richard Dawkins)
2007-12-05
09:29:24 ·
update #7
La psychanalyse étudie une «réalité psychique» : elle donne le statut de réalité à l'esprit et l'étudie tout comme un lieu ou un appareil, composé de différents phénomènes, systèmes ou instances
2007-12-05
09:30:56 ·
update #8
:Pour Clement Rosset:
>> le réel est ce qui est sans double et le fantasme du double trahit toujours le refus du réel. L'ontologie du réel sur laquelle débouche cette réflexion a la particularité de ne pas reposer sur la pensée de son être ou de son unité, mais de s'en tenir à sa seule singularité, ce qui n'est possible que par la grâce d'une joie sans raison. Le réel auquel j'ai accès, aussi infime soit-il, en rapport de l'immensité qui m'échappe, doit être tenu pour le bon. Tout le reste est chimères et balivernes.
2007-12-05
09:34:53 ·
update #9
*zardoz! Tu me fais une pirouette ou tu es fatigué là ?? :-))
2007-12-05
11:15:45 ·
update #10
Et le virtuel dans tout ça ?
2007-12-05
13:05:39 ·
update #11
Désolée du passage du bouffon !
2007-12-05
18:01:32 ·
update #12
Hello :-))
Pour ma part, je comprends le mot réalité comme "ce que nous percevons en partage du réel " : il s'agit donc d'une notion à la fois empirique et objective. Les sens nous permettent de capter certains aspects connaissables du réel, qui prennent sens en tant qu'ils sont re-connaissables, et deviennent partageables en tant qu'ils sont nommables ; par exemple, je vois la couleur rouge pour la première fois : sa sensation s'imprime en moi. Je la retrouve une seconde fois : je la reconnais, cela fait déjà sens. Puis l'on m'apprend (admettons que j'aie 2 ans) que cela s'appelle "rouge" : voilà que je peux la nommer, et échanger à ce sujet (maman, ça c'est rouge, et ça aussi, toutes les 5 minutes, et jusqu'à assimilation :-) Donc le réel en tant qu'objet peut être pensé (représenté mentalement) sans les mots, mais ne peut être sujet d'échange, et au delà de partage, d'évaluation comparée, etc. que par le média du langage. En cela je suis d'accord que la notion de réalité (en tant qu'objet de connaissance commune) n'est possible que grâce au langage. C'est le langage qui permet de comparer nos représentations sensibles du réel, non pas pour lui donner sens, déjà acquis par la réminiscence de la sensation, mais pour lui donner plus précisément un sens intelligible.
Cela non pas gratuitement, mais pour une raison fonctionnelle : originellement, développer une intellection du réel (tout à fait indépendamment de savoir si cela correspond métaphysiquement à une vérité quelconque de celui-ci) permet pragmatiquement d'agir collectivement sur ce réel objectif en tant qu'il est la matière de l'environnement perçu - "le monde" - sur lequel l'animal rationnel qu'est l'Homme cherche à acquérir une emprise pour l'utiliser à ses propres fins, avec l'intention de n'en pas demeurer le jouet, mais le joueur (puis, de manière affirmative, à partir de la philosophie cartésienne, le maître du jeu).
Donc en ce sens, la réalité n'est pas "ce qui est", mais "ce que nous pouvons en percevoir, en dire, et vérifier par l'expérience" : elle relève exclusivement du champ du connaissable, c'est même pour ainsi dire, le nom commun qu'on lui donne. Et en tant qu'elle ne s'exprime, effectivement - qu'elle ne "prend corps" en tant qu'information véhiculée - qu'au travers du langage, elle est nécessairement tout à fait dépendante du discours que l'on peut porter sur elle.
Ainsi, si mes facultés mentales sont intactes, mais que je suis seul sur une île avec une personne atteinte de paranoïa : je tenterai de décrire le réel perçu pour affirmer notre réalité commune, mais il aura un discours totalement divergent, et quelle sera alors la réalité valide ? Celle-qui subsistera seulement pour moi aussi longtemps que l'intégrité de mes facultés mentales à son contact ? Ou aucune ? Ou la nôtre si j'en viens peu à peu à partager son délire (tout à fait logique, mais à partir de postulats erronés)? Il me semble qu'on ne peut pas dire à la fois que la réalité est ce qui est exprimable par le langage, et est totalement indépendante du discours.
Pour prendre un autre exemple, celui du mythe dans les cultures dites "premières" : la connaissance du monde étant alors totalement empirique (mais sans appareil d'analyse de type scientifique), la représentation commune du monde relevait en grande partie de l'interprétation, et intégrait des notions qui nous paraîtraient aujourd'hui étranges, comme de prêter un esprit à chaque chose (animisme), ou encore de concevoir une force autonome informe qui tiendrait spontanément le monde en cohérence (mana)... pour ces Hommes, il s'agissait bien de la réalité. Or n'aurions-nous pas tendance à dire que tout cela relevait d'un imaginaire collectif ? Il n'est pas impossible que, si l'humanité vient à avoir une lointaine descendance, celle-ci en pense autant de la vision matérialiste contemporaine (notamment celle des dites "particules" élémentaires, dont on commence à découvrir qu'elles ne correspondent qu'à un schéma mental, et non à quoi que ce soit de tangible), ou bien de la métaphysique du Logos.
Pour conclure, l'on voit bien que dans cette acception (commune), la réalité désigne une compréhension du monde assez fragile car instable, malléable, une représentation du réel actuelle et tout à fait contingente, non seulement au discours, mais aux pré-requis culturels. Elle doit bien se distinguer, tant du réel présumé existant en dehors de tout observateur, que du "point de vue de Dieu sur l'être", à supposer que l'Etre soit dans cette dichotomie sujet/objet de lui-même :-)
Bonne journée !
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Aaaaaah ! Citations bienvenues, et particulièrement celle de Clément Rosset dont j'ai tellement apprécié cet essai essentiel ; traitant justement du réel et de son double, en tant que le premier est "ce qui est " indépendamment de la connaissance, et le second, ce que nous en pouvons saisir par la re-présentation, seul accès possible à la connaissance du premier : c'est bien, en quelque sorte, ce double que je désigne par réalité (= "ce qui est réalisé" par l'entendement, p/ réel = "ce qui est" réellement), celle dont nous parlons tous les jours, celle à laquelle nous sommes confrontés, avec laquelle nous interagissons, qui n'est pas le réel lui-même, mais le double que nous en formulons, et qui est le décor commun de l'aventure de nos vies. Il ne s'agit pas ici de la "réalité psychique", c.à.d. l'esprit en tant que fait et objet d'expérience (par exemple pour la psychanalyse), mais du "monde de représentations" qui est le cadre mental conventionnel de nos expériences. Sujet de réflexion qui n'empêche nullement ( < grd bleu ;-) de vivre sa vie, mais de mieux appréhender ce "dans" quoi et "en quoi" nous la vivons effectivement.
Pour autant on ne peut qualifier ce "monde représenté", qui est une construction informationnelle, de virtuel, en tant qu'il correspond effectivement à un lieu (total) d'expérience physique, alors qu'un monde "virtuel" (tel second life) est seulement composé d'informations, qui ne sont pas correlées physiquement à l'apparence qu'elles veulent représenter (mais en l'occurrence, à un support de codage binaire de micro-impulsions électriques).
[ Qu'il soit bien clair que je n'ai voulu parler ici que de la connaissance du réel en tant que forme représentable (= la réalité), et non de la conscience intuitive qu'il est possible d'atteindre en dégageant son esprit de toute forme représentative pour toucher au fond indicible de l'être (= la réalité ultime) ; et puisque la question reste ouverte, j'en profite pour ajouter que cette distinction réalité apparente/réel en soi, imperceptible, n'est pas sans rappeler l'antique conception védique Maya/Brahman...]
2007-12-04 20:28:57
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answer #1
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answered by £e loup vert à trois pattes 4
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"La réalité, c'est ce qui persiste lorsque ce à quoi l'on croyait s'est effondré" - citation approximative de Philip K. Dick, que j'aime beaucoup, et que je rattache à la sagesse de divers penseurs antiques concernant la versatilité de nos propres opinions.
@Herculine : Non non, je pense que faire court n'est pas un défaut. Et je n'aime pas dire ce que d'autres ont déjà dit, comme la distinction classique entre réalité et vérité.
2007-12-05 18:42:58
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answer #2
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answered by Anonymous
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Bravo Galli Léo !
La représentation de la réalité se met néanmoins a vaciller lorsqu'elle se heurte à ce qui existe. Je ne peux réduire la réalité à ce qui entoure ou génere ou entraine mon ego. Ni a ce que je sens. Sans quoi ma mort entrainerait la disparition de la réalité : "vrai" me direz vous, affreux nihiliste. Pourtant vous continuez a vous préoccuper de votre prochain et de votre écologie. D'où nous est alors donnée cette autre réalité, qu'aucune révolution copernicienne (ou Gallileonienne) ne saurait résorber ?
2007-12-05 04:17:03
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answer #3
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answered by Le Diable Amoureux 3
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Bonsoir Herculine ...
De nouveau voilà une question bien étoilée !....
Mais voyons ...
si on quittait un peu ce ciel ?
si à force de philosopher, on en oubliait de vivre ses pensées ?
si on ramenait tout concept à plus de simplicité ?
si on ne rêvait plus ?
si on donnait au corps sa pleine vie par ses sens ?
Ne sommes nous pas confrontés à la RÉALITÉ ?
Il n'y a meilleur faits de vie [en rapport avec la nature, avec les autres, avec notre monde] que ceux qui vont nous pénétrer dans notre chair pour nous ramener à cette réalité ...
Vivons là !...
La raconter restera toujours imparfait pour la décrire ...
Se poser la question c'est presqu'en douter ...
Pour oublier qu'elle existe ...
Car nos aspirations, notre idéal, notre imaginaire, va de suite prendre le pas pour tenter d'en corriger son contenu en oubliant parfois même ce qui la motive ....
Ne perdons pas trop de ce précieux temps, à en décrire ce qu'il en est, ses effets.
Inter-agissons, avec elle.
Là est le cours de l'histoire ... dans l'action ..
Entre virtualité & réalité ...
gardons les pieds sur terre, et la tête dans les étoiles ...
soyons des équilibristes émérites, ne basculons pas ni d'un côté ni de l'autre ..... sourire ...
Réussir cette prouesse ... c'est pour moi quêter l'harmonie ..
2007-12-05 20:47:57
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answer #4
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answered by grdbleu 4
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bonjour ...
«La réalité dépasse la fiction, car la fiction doit contenir la vraisemblance, mais non pas de la réalité.»
[ Mark Twain ]
2007-12-05 04:33:46
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answer #5
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answered by tittus 6
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Oh la la c'est vaste comme question....
La réalité, c'est la totalité de ce qui est (ça aide de savoir ça, non? lol). Mais finalement, comme l'être ne se déploie qu'à tarvers ses prédicats et donc les représentations que nous en avons, la réalité c'est la totalité de nos représentations.
Or ces représnetations s'organisent toujours en système, parce que les structures de notre entendement et de notre sensibilité sont organisées (on "intuitionne" selon l'espace et le temps [sensibilité] et on "déduit" selon les catégories de notre entendement [entendement]: nécessité, contingence, possibilité, etc.). La réalité est donc l'ensemble des représentations (les choses et des phénomène perçus par la conscience) qui s'organise autour de la structure de notre subjectivité. C'est donc l'ensemble du pensable, parce que comme disait Wittgenstein: on ne peut penser ce qui n'est pas exprimable par le langage (ce qui n'est pas formulable) parce que ce qui est hors du champs de notre pensée n'existe pas (pas pour pour nous bien sûr, mais qu'elle est la réalité de ce qui ne peut pas être pensé?). La réalité est donc l'ensemble de ce qui peut-être à la fois pensable perceptibe et exprimable logiquement.
On aurait tort de croire que ce qui est hors de notre pensée est le réel (comme ce que les auteurs appelaient "la chose en soi" ou le noumène chez Kant). Ce ne sont que des vues de l'esprit dont on ne peut prouver l'existence, et qui ne sont donc que des suppositions. Que la réalité soit d'une autre nature que ce que nous formulons, c'est indéniable. Mais qu'elle soit hors du champs du pensable, c'est... impensable.
Je m'égare quelque peu, ce matin... Bref, la réalité est ce qui pour nous fait sens. Qu'il soit le fait d'une perception ou d'une pensée (une théorie appartient tout autant à la réalité que cette chaise que je perçois). C'est ce qui faisait dire à Wittgenstein en ouverture du TRACTATUS que "le monde est l'ensemble des faits" (le monde étant justement l'organisation par l'homme de la réalité en tant que telle). "Monde", c'est le nom de la réalité une fois organisée autour de notre structure subjective. Par réalité, on entend classiquement ce qui est, indépendamment de l'organisation par le sujet; or c'est une chose qui par définition nous est inaccessible (la réalité serait en quelque sorte le point de vue de Dieu sur la totalité de l'être).
PS: ATTENTION: vérité et réalité ne sont pas synonymes!!!! (je dis ça à cause de "à chacun sa vérité). La réalité est un état du monde, la vérité est le discours porté sur cet état. La réalité relève de l'être, la vérité de son adéquation avec notre perception. Il n'y a de vérité qu'à travers le LOGOS, la réalité est indépendante de nous et de notre discours.
2007-12-05 03:02:47
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answer #6
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answered by Gally Léo 5
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De mon point de vue le fruit de notre conscience et cela implique d’emprunter différentes avenues :
De l’idéalisme système philo pour lequel la pensée ou l’esprit sont les seules réalités sensibles…
Le réalisme physique, réalisme physique classique selon lequel la réalité véritable correspond à celle que nous observons mesurable. (dans la même rubrique le scientisme)
Le réel voilé (ou lointain) partie du réalisme non physique selon laquelle cette réalité ne sera jamais entièrement connaissable (théorème de godel) et ou cette réalité est conceptuellement lointaine et non pas physiquement.
Ce qui inclus par exp les phénomènes de décohérences qui donne une explication au fait que ce qui nous entoure a un aspect normal alors qu’il est constitué de particules qui obéissent à des lois quantiques…les principes d’incertitudes et autre effet tunnel…etc…
Comme chacun des collègues qui ont répondus avant moi ceci est relatif (a nos états de compréhension subjectifs) comme dirait Albert…A chacun ses migraines
2007-12-05 12:49:03
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answer #7
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answered by philippides 4
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c'est cette chose de laquelle on détourne le regard et qui fini par nous revenir en plein gueule le moment ou l'en s'attend le moins.
2007-12-05 10:59:18
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answer #8
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answered by Anonymous
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La perception que chacun en a, puisque personne ne peut la voir en entier, objectivement et en étant sûr de ne pas se tromper!
2007-12-05 09:44:00
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answer #9
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answered by maridraw 3
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Il y a "la fausse "réalité , que nous prenons comme réelle , le fruit des projections de notre mental , et nous la construisons ;
Il y a la réalité "ultime" que nous ne pouvons pas reconnaître avec notre intellect:
celle qui "est identique à la force vive qui tient toutes choses ensemble , avec laquelle nous sommes en symbiose , notre but ultime !"
"Prisonniers de leurs traités et de leurs théories , ils ne l'aperçoivent pas ..."
"Les gens la connaissent mal , ou seulement en partie et Ils se mettent à avoir des des prétentions philosophiques inconcevables."
2007-12-05 05:51:15
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answer #10
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answered by Bigsis , le retour 6
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C'est de ce réveillé tout les matin, et de voir que l'état du monde empire chaque jour.
La réalité ont n'est en plein dedans, et tout le monde ferme les yeux pour ne pas la voir
2007-12-05 05:05:55
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answer #11
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answered by Niya 2
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