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2007-12-03 07:29:40 · 18 réponses · demandé par Marie--anne 6 dans Arts et sciences humaines Philosophie

> messier : oui mais en quoi est ce plus facile de renoncer à une passion "affective" que de tenter d'en faire qq chose?
Tu cites l'exemple de l'écriture comme une passion à laquelle tu ne voudrais pas renoncer parce qu'elle fait partie de toi ... ce ne peut pas être aussi le cas d'une passion amoureuse?

2007-12-03 07:43:28 · update #1

18 réponses

dans le domaine affectif je suis tout à fait d'accord, par contre dans les domaines de vie, pas du tout

ainsi si je suis passionné par l'écriture, il me sera difficile d'y renoncer et sans doute même peu souhaitable
ces passions là font partie de notre caractère, de notre personnalité....

=========
justement c'est bien là le problème de la passion qu'elle tend à te faire oublier la personne en elle même que tu aimes et à t'obnubiler avec les sentiments que cette personne déclenche en toi. Or justement la personne n'existe pas en toi, elle est différente de toi, a sa liberté....
et aimer vraiment une personne, c'est lui reconnaître cette liberté et qu'elle n'est pas toi....

2007-12-03 07:37:27 · answer #1 · answered by Chut!Je me concentre ! 6 · 1 1

Renoncer à une passion?
Je pense que ce cher Nietzsche n'a jamais connu la passion!
Une passion, ca ne supporte pas de renoncement, sinon, ce n'est pas de la passion!

2007-12-03 15:38:02 · answer #2 · answered by perrinou 6 · 4 0

Moi, je crois qu'il est aussi difficile d'y renoncer que de la maîtriser.
Au coeur de la pssion la force d'attraction est trop grande et le cratère du volcan est trop chaud pour ne pas s'y brûler.
Vivre ensemble nous tue, nous séparer serait mortel
tel est la triste maxime des passionnés.
Dés lors que l'on est hors de cela c'est qu'il ne s'agit pas réellement d'une passion.

2007-12-05 12:28:20 · answer #3 · answered by maxime 4 · 1 0

J'aimerais bien que tu me donnes les références exactes de ta citation, parce qu'elle ne me dit rien... Ca n'est pas complètement contraire à la philosophie de Nietzsche dans laquelle maitriser ses passions relève d'un comportement mortifère et d'un "dressage" commencé par le christianisme.

Cela dit, je pense avec Pascal "que les passions sont toujours vivantes dans ceux qui prétendent y renoncer" (parlant des stoïciens). Et la triste passion de Nietzsche pour Lou Salomé lui donne entièrement raison: elle n'a été ni maîtrisée ni rejetée.

Toute la question, d'ailleurs, serait de savoir avec quelle faculté on pourrait maîtriser nos passions. Descartes, évidemment, pensait à la raison aidée de la volonté, mais pour Nietzsche, la raison est impuissante à réaliser une telle entreprise (dans le cas de la passion amoureuse que tu cites en exemple, il ne suffit pas de savoir que cette passion est insensée et nous mène à notre perte pour y renoncer entièrement).

En réalité, seule la volonté, par son action, peut maîtriser les passions. Mais il me semble que NIetzsche pensait (comme Shopenhauer son maître) que les passions trouvaient, en dernier ressort, leur origine justement dans des actes de la volonté; volonté qui passe par des chemins détournés (à ce niveau, chez Nietzsche, on est au bord de l'élaboration de l'inconscient au sens freudien) pour imposer ses vues et ses volitions.

2007-12-04 03:18:05 · answer #4 · answered by Gally Léo 5 · 1 0

Aimer l'idée que l'on se fait de l'amour et y renoncer par manque de conformité ; ça s'est déjà vu ! rien à maîtriser en ce cas, puisque ce n'est pas le moi qui s'adapte à l'existant mais l'existant que l'on voudrait voir cadrer avec l'idée née d'un support concret... alors, c'est le rejet pur et simple du sujet dont on veut ignorer le potentiel de souffrance que l'on engendre.
La maîtrise d'une passion fait appel à son propre jugement et requiert la force de se placer un peu en spectateur alors même qu'on est entraîné malgré sa raison dans l'instinctif et l'irrationnel. Nous sommes là dans le domaine de l'indomptable et de la contradiction.
Le renoncement est encore lié à la passion puisqu'il nous teste en nous faisant souffrir à l'extrême ou en faisant souffrir l'Autre pour mieux finalement nous atteindre, nous-même.
Heureux et malheureux celui qui peut analyser ces mécanismes...

2007-12-03 16:36:32 · answer #5 · answered by Jeanne Pimangamour 7 · 1 0

Une passion il ne faut ni la maitriser ni y renoncer ,il faut la vivre !!

2007-12-05 09:09:53 · answer #6 · answered by mousouf 3 · 0 0

il n'a pas tôr

2007-12-04 04:03:08 · answer #7 · answered by Anonymous · 0 0

Pour Nietzsche ;
Deux moyens s'offrent à l'homme pour pallier le mal de la vie. Ou bien s'avouer sa débilité, se traiter en malade qui redoute le soleil et les vents et ne peut traîner en paix ce lambeau d'existence que dans une chambre close. — Ou bien imaginer des principes religieux ou métaphysiques qui lui permettent de voir sa souffrance sous un joui» consolant, glorieux pour lui, humiliant surtout pour ceux qui n'y ont pas part. De ces deux partis, le premier se recommande au moins par la probité et le bon goût. D'après Nietzsche, deux sectes surtout en ont compris l'excellence et élaboré la méthode : les Bouddhistes et les Épicuriens. Supprimer toutes les prises de la vie sur nous, non par une rupture révoltée et violente qui nous laisserait tout haletants, mais par un mouvement de savante et douce retraite, se désintéresser de la cité et de la postérité, de tout ce qui agite, de tout ce qui nous divise contre nous-même, et, au premier chef, de notre personne ; ne se permettre que des curiosités sans angoisse et, en fait de passions, la plus pacifique seulement, l'amitié entre hommes mûrs ; enfin, pousser l'indifférentisme jusqu'à un sentiment de fraternité universelle, jusqu'à tout accorder de nous au premier venu qui le demande, c'est là le chemin du nirvana, de l'ata-raxie, béatitude pour malades... mais cette restriction est^elle à faire? L'idée de la béatitude, de l'extase, du sommeil comme terme suprême, n'est-ce pas le symptôme d'incurables tourments, de quelque incompatibilité de l'âme avec la vie ? Cet ascétisme épicurien, qui semble incliner l'homme tout entier vers la mort, c'est lui-même une invention de la volonté de puissance.

Voilà 'passion" remise dans son contexte..

2007-12-03 19:08:39 · answer #8 · answered by x 7 · 1 1

Pas plus Nietzsche ici que dans les "Ce qui ne me tue pas... etc" ne fait preuve d'originallité. Le philosophe allemand lit les grec, les latins. N'est ce pas dans la l'Ecclesiaste qui annoncait que "Si ton oeil est l'occasion d'un vertige, creve le ?". La philosophie n'est PAS une invention de chaque philosophe, les idées ne naissent pas.....

2007-12-03 18:49:32 · answer #9 · answered by Le Diable Amoureux 3 · 1 1

Il me semble que le propre de la passion c'est que justement il est exclu d'y renoncer! Pourquoi? Parce que la passion est à la fois une merveilleuse épiphanie qui bouleverse notre vie, et une tendre tyrannie qui éperonne notre coeur et notre esprit.
Quant à la maitriser!!! Totalement impossible, si c'est une vraie passion elle nous dépasse et nous fait vibrer à chaque minute! Qui à ce moment là, peut avoir le désir d'y renoncer, ou de la maitriser? Mais voyons on n'y pense même pas!
La passion est le moment ultime où notre lucidité est totale, et pourtant nous sommes emportés par un feu qui embrase nos coeurs et nos corps! Et un seul cri monte de notre gorge : encore, encore, encore, pour toujours!!!
La tradition occidentale condamne la passion, quelle erreur!

2007-12-03 16:49:52 · answer #10 · answered by Banjo rêveur 7 · 0 0

Je ne comprends rien à Nietzsche, il écrit trop mal.

2007-12-03 15:53:05 · answer #11 · answered by Anonymous · 1 1

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