divertir
Le verbe «divertir» vient du lat. divertere, lui-même formé du préfixe di- ( de la prép. lat. dis, marquant la division ou la négation) et du v. lat. vertere «tourner» et, intransitivement, «se tourner, se diriger, changer». Le verbe a connu à peu près la même histoire que distraire; il a signifié «détourner (qqn) de qqch». Il a été employé dans le domaine de la pensée pour «amener qqn à d'autres idées» sans nuance particulière de gaieté; puis il a conservé le sens de «s'amuser, se distraire en se récréant».
conclusion : le divertissement quand il est controlé est l'abrutissement de la masse ?
Je rajouterai même que dans les divertissements proposés et largement encouragés par notre société, se trouve la consommation (et ce n'est pas parce qu'on a gardé uniquement le sens de s'amuser que l'autre définition devient fausse), ce qui à pour effet de divertir au sens premier en contentant les foules, les empêchant d'utiliser les mêmes moyens et le temps utilisés pour cet "amusement" pour réfléchir à diverses choses, comme à la consommation en elle même. Et en plus ça rapporte.
2007-12-03 03:54:15
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answer #1
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answered by Anonymous
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assez d' accord avec Piplou.
plutôt qu' ouvrir le dico, je dirais : divertir; détourner l' attention, faire une diversion, orienter le regard d' un objet vers un autre, amuser, distraire.
dixit Pasolini : " .. la médiocrité assassine des médias".
ce que je pense : la culture du divertissement proposée aux masses me fait penser au comportement du toxicomane; il paie extrêmement cher pour sa perte.
il s' agit de la consommation d' une culture qui proposera la satisfaction immédiate, le plaisir immédiat et facile, des émotions sans danger (immédiat).
la culture du divertissement est le produit d' une industrie, par exemple l' industrie du cinéma.
et peu d' industriels sont soucieux d' autrui.
effets spéciaux, images subliminales, illusions, fausses vérités, people, etc : comment sera le réveil (si réveil il y aura).
la responsabilité des gens? savent ils qu' ils ont le choix?
savent ils? je ne pense pas.
ce que j' en pense; rien de nouveau : il existe bien une drogue nommée drogue du sommeil qui permet d' abuser de quelqu' un dans un certain but.
quand je veux tromper quelqu' un, vais je d' abord l' en avertir? certainement pas. être contrôlé peut se montrer rassurant aussi, confortable tant que les formes y sont.
pour ma part, j' essaie de rester vigilant, éveillé et vais tant que je peux vers cette autre culture qui permet ça.
parfois c' est gratifiant, souvent inconfortable : affaire de choix.
mais je n' aime pas ce qui est proposé au plus grand nombre, ça a toujours été comme ça.
2007-12-04 12:16:46
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answer #2
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answered by RED 7
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Cela fait un moment, à lire d'urgence, " la société du spectacle" de Guy Debord
2007-12-03 13:24:34
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answer #3
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answered by Bartok 5
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Il me semble avoir dans mon jeune temps lu un texte qui s'appelait : "l'homme esclave du divertissement", l'auteur :Pascal.
Tout ça pour dire oui, mais je ne suis pas sûr que ce soit specifique à l'époque actuelle.
2007-12-03 12:06:19
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answer #4
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answered by Blondin 7
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