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2007-12-02 23:43:41 · 11 réponses · demandé par Hades et Persephone 7 dans Arts et sciences humaines Philosophie

11 réponses

Le scepticisme va plus loin que chez Descartes et une nouvelle version du dieu trompeur est introduite. Assez tôt dans le roman, à la manière de Rousseau au début de son Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes toutes les éventualités apparaissent également fictives et arbitraires: "J'ajoute, pour plus de sûreté, ceci. Ces choses que je dis, que je vais dire, si je peux, ne sont plus, ou pas encore, ou ne furent jamais, ou ne seront jamais, ou si elles furent, ou si elles sont, su si elles seront, ne furent pas ici, ne sont pas ici, ne seront pas ici, mais ailleurs."
Tout énoncé est frappé de nullité:
"Et Basile et consorts? Inexistants, inventés pour expliquer je ne sais plus quoi. Ah oui. Mensonges que tout ça."
La cause de cette insurmontable fausseté?: ce sont les ils, qui disposent du narrateur comme d'une marionnette et décident de ce que devient le Je. Le Je en fin de compte est un golem, la création des ils, l'Adam d'un Dieu le Père multiple.
Le scepticisme absolu provoque la séparation du corps et de l'esprit, plus précisément la réduction de l'homme en pure substance pensante. Au début des Méditations le Je est encore un homme, dans sa double dimension, corporelle et spirituelle:
"Je suis ici, assis auprès du feu, vêtu d'une robe de chambre, ayant ce papier entre les mains."
Très rapidement chez Descartes, le corps est pour ainsi dire mis hors d'état de nuire. Seuls les sens peuvent le saisir et ceux-ci ont déjà été écartés par l'argument du rêve. Le titre de la 2nde méditation indique assez que la réhabilitation du corps n'est pas le projet de Descartes: "De la nature de l'esprit humain, et qu'il est plus aisé à connaître que le corps." Le caractère idéel du je est souligné par l'image de la cire (qu'on retrouvera chez Beckett) L'homme connaît mieux son esprit que les phénomènes de son environnement, et son corps n'est plus qu'un de ces phénomènes.
Les personnages de Beckett éprouvent dans leur corps cette réduction. La première forme prise par le Je dans L'Innommable est Mahood, celui-ci apparaît sous la forme d'un estropié:

2007-12-03 00:06:56 · answer #1 · answered by ? 7 · 0 0

ça dépend de la profondeur de la fosse!

2007-12-03 08:24:47 · answer #2 · answered by adèle 6 · 1 0

bien souvent!

2007-12-05 11:07:41 · answer #3 · answered by Anonymous · 0 0

bien au contraire, le doute est le sel de l'esprit?!!!

2007-12-03 12:29:31 · answer #4 · answered by xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 3 · 0 0

Le scepticisme n'est pas l'obscurantisme.

2007-12-03 11:20:50 · answer #5 · answered by Teresa 4 · 0 0

Le septicisme est aussi nécessaire pour promouvoir la connaissance et pour permettre au savoir d'apparaitre.

En effet, sans une dose de septicisme on ne peut pas aborder les idées préconçues d'une manière critique, fertile pour avancer.

2007-12-03 11:09:37 · answer #6 · answered by Aigle de Carthage 7 · 0 0

Septique, je suis mais seulement sur la formulation de la question!

2007-12-03 08:48:04 · answer #7 · answered by Anonymous · 1 1

au contraire, il faut douter pour trouver la vérité!

2007-12-03 08:22:26 · answer #8 · answered by Eurydice 7 · 0 0

non je ne pense vraiment pas

2007-12-03 08:16:06 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 0

Effectivement, cela dépend du degré de scepticisme.
S'il s'agit d'un scepticisme maladif, d'une espèce de paranoïa ou je ne sais trop quel problème psy grave, rien à espérer.
Sinon, du doute jaillit la connaissance.
Douter, chercher, échouer, chercher encore, trouver, vérifier...
le fait de ne pas être sceptique ne constituerait-il pas, a contrario, un frein à la science ? Tout gober, croire aveuglément... C'est bon pour les religions, la politique et favorise, dans les rapports entre individus, le fanatisme, l'intolérance, le rejet d'autrui ou l'asservissement de la pensée.
Un philosophe Espagnol - viré au franquisme (nul n'est parfait) -, Miguel de Unamuno, affirmait :
"Une foi qui ne doute pas est une foi morte".
Le savant qui s'ancre dans des certitudes figées ne trouvera rien car il ne cherchera plus.
Celui qui pense qu'il peut y avoir autre chose, qu'il y a peut-être erreur, ou que le savoir est incomplet... Celui-là est-il dans l'erreur, justement ?

2007-12-03 08:14:20 · answer #10 · answered by toussaint p 6 · 0 0

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