Le fait est le suivant: les hommes et les femmes peuvent s'occuper de la contraception. Mais aucune methode n'est efficace à 100% et un accident et une grossesse peuvent toujours arriver. C'est bien pour ca qu'on a l'avortement.
Or, en ce qui concerne l'avortement, seule la femme decide, en dernier lieu, et heureusement. Après tout, c'est son corps, je vois mal quelqu'un l'obliger à garder son enfant, à subir une grossesse, n'importe que homme pouvant débarquer et affirmer être le père. Je vois mal comment un homme pourrait legitimement forcer une femme à avorter.
sauf que dans ces conditions, les "pères malgré eux" ou les "pas père malgré eux" se retrouvent déchus de tout droit, eux... ils ne peuvent absoluement plus choisir d'être ou non père, ce que les femmes peuvent (en theorie bien sur) encore faire grace à l'avortement. Et en cas de paternité forcée, ces messieurs se retrouvent à en subir au quotidien les consequences.
donc comment permettre aux pères de choisir leur vie?
2007-11-28
02:48:17
·
14 réponses
·
demandé par
Anonymous
dans
Sciences sociales
➔ Condition féminine et masculine
Je suis parfaitement consciente que bon nombre d'hommes se dechargent completement de leurs responsabilité, en matière de contraception, et dans ce cas là, je serais tentée de dire que quand on n'a pas de tête on a des jambes, et que quand on n'a pas assumé ses responsabilité à un moment on le paye à un autre...
Mais il n'empeche! La fait qu'il faille completement revoir l'education qu'on donne aux jeunes garçons et qu'on leur apprenne le sens des responsabilités n'empeche pas d'avoir des principes... et sur le principe, le fait de ne pouvoir que subir la decision de la mère n'est pas juste, ni pour le père (qui subit) ni pour la mère (choisir de garder cet enfant c'est automatiquement impliquer legalement le père).
Donc à votre avis, quels seraient les moyens pour permettre aux pères d'avoir le choix, eux aussi...
2007-11-28
02:54:46 ·
update #1
Salut!
Avec la création d'un statut de géniteur sous X comme le propose Marcela Iacub (avec laquelle je suis en désaccord sur de nombreux sujets). Les recherches en paternité n'ont plus de sens aujourd'hui.
PS : Je reviens d'un week-end en Angleterre et fus agréablement surpris d'y voir des campagnes d'information sur la vasectomie dans le métro londonien. A quand la même chose dans le métro parisien?
2007-11-29 03:47:50
·
answer #1
·
answered by Anonymous
·
4⤊
3⤋
Les pères ont tout à fait le choix et l'exercent abondamment !
En cas de grossesse accidentelle non désirée et en cas de refus de la femme de se faire avorter, il y a un paquet de mecs qui se tirent et qui refusent totalement d'assumer les conséquences de leur négligence (20% de grossesses se passent comme ça, c'est beaucoup non ?).
C'est exactement ce qui m'est arrivé avec le géniteur de ma fille.
Il refusait de prendre des précautions (bien que je l'ai informé clairement de mon refus d'avorter en cas de grossesse), mais a décrété que c'était indigne et injuste de lui faire subir mon choix.
Les hommes peuvent choisir avant !
Ce sont presque toujours les femmes qui doivent gérer la contraception...puis les conséquences en cas de problèmes.
Quand on ne veut pas d'enfant, être un mec bien ne consiste pas à tenir la main de sa compagne pendant qu'elle se fait avorter (et pendant sa dépression après), mais à prendre ses précautions !!
2007-11-28 09:51:35
·
answer #2
·
answered by Malka 7
·
5⤊
2⤋
Il n'y a aucun moyen car on a beau faire, on a la limite de la nature : ce sont les femmes qui portent les enfants.
Donc il n'est pas possible de refuser un enfant à naitre si la femme décide de le garder.
Le droit à la paternité est respecté quand la nature n'est pas seule en cause : PMA et adoption où l'accord préalable du père est une obligation.
2007-11-30 06:20:29
·
answer #3
·
answered by Anonymous
·
2⤊
0⤋
Bonjour Minipousse.
Je te remercie d'avoir posé cette question, même si je ne la vois que dix ans après. Du côté des hommes, les possibilités sont restreintes. Il n'y a pas de moyen, actuellement, pour conduire une gestation à terme sans mère. Aussi, la femme peut à tout moment décider unilatéralement de piétiner les projets de fondation de famille de l'homme, soit en gardant l'enfant à naître et quittant le père, soit en avortant. Je suis très heureux de constater qu'une femme porte attention à ce déséquilibre qui pénalise tous les hommes.
2017-04-16 09:24:40
·
answer #4
·
answered by Le Korrigan 6
·
1⤊
0⤋
Cessons de parler de personnes qui subissent !
Dans la majorité des cas (mis à part quelques exceptions dramatiques) Hommes et Femmes savent que des relations sexuelles sans contraception peuvent engendrer une vie nouvelle, un enfant !!
Il me semble qu'un acte venant de deux personnes consentantes, doit être assumé par ces deux mêmes personnes !!
Prenons tous nos responsabilités et enseignons cela à nos enfants, aux personnes qui ne le savent pas encore !!
2007-12-01 03:03:05
·
answer #5
·
answered by Mim's 4
·
1⤊
0⤋
Pour les femmes qui ne peuvent pas tomber enceintes peuvent vouloir essayer cette nouvelle méthode naturelle qui a aidé de nombreuses femmes dans cette situation http://grossesse.aidenaturelle.info
Bonne chance à tous!
2014-11-16 18:01:28
·
answer #6
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋
dire et répéter a nos fils qu'il y a des préservatifs en faire des êtres responsables et non les petits enfants du dictionnaire Larrousse " je sème à tout vent "
un garçon responsable et bien élevé doit toujours penser à cette éventualité : une grossesse non désirée
il doit se demander avant de faire l'amour avec une fille : si je ne prend aucune précaution , si je ne suis pas sur qu'elle en prenne.... suis je capable d'envisager de reconnaître et d'assumer NOTRE enfant ...si la réponse est NON , pas ça ! ...il remet sa zigounette dans son slip ou met un préservatif.
pour les hommes , c'est comme pour les femmes , il y a les moyens de choisir...et d'être informé!
2007-11-29 01:53:11
·
answer #7
·
answered by Anonymous
·
2⤊
2⤋
Ca ne me paraît pas évident que le choix d'avorter relève seulement de la femme, sous prétexte qu'il toucherait son corps. Ne peut-on imaginer que le corps de la femme, du fait qu'elle est enceinte, ne soit plus l'objet de son seul pouvoir ?
C'est sans doute ainsi que l'on traite les enfants nés siamois: le corps est à eux deux, non ? Moi, ça ne me paraît pas inenvisageable que le corps soit à la femme ET à l'enfant à naître.
Par contre, il n'existe pas d'exemple, en droit, de la possession d'un corps par une personne qui lui est étrangère, en l'occurrence l'homme. Même une prise de sang va faire l'objet d'un contrôle légal draconien !!!
En l'état actuel de la société, je ne pense donc pas qu'on puisse envisager un droit de l'homme sur le corps de la femme.
Par ailleurs, l'homme est soumis des contraintes légales définissant sa paternité.
Par exemple: Le mari de la femme est présumé être le père si l'enfant est né pendant le mariage, ou neuf mois après.
Autre exemple: Lorsqu'un homme reconnait la paternité d'un enfant, passé un délai, il ne lui est plus possible de la contester. Cela signifie que si ce n'est pas son enfant biologique (dans le cas d'un adultère), le "faux" père est condamné à assumer la paternité. Le "vrai" père, lui, a perdu tous ses droits !
Dernière exemple pour la route: Le père doit des subsides à son enfant. Cela signifie qu'il devra lui verser une pension alimentaire si la mère le réclame, et alors même qu'ils n'étaient pas mariés.
On ne peut donc pas donner de droit à l'homme sur le corps de la femme, mais on peut le débarrasser des obligations liées à la paternité.
Deux problèmes se posent alors:
- Comment le père fera-t-il la preuve qu'il ne désirait pas l'enfant ? Comment différencier l'homme abusé de l'homme irresponsable ?
- Qui nourrira l'enfant ? (dans un contexte de paupérisation, les juges utilisent au maximum les devoirs de secours: c'est ainsi qu'on peut payer une pension alimentaire à sa mère, à ses grands parents, ou même à ses beaux-parents ; ce n'est sans doute pas juste mais cela permet à des gens de manger)
2007-11-28 03:33:34
·
answer #8
·
answered by El gringo 3
·
1⤊
1⤋
En dehors des femmes qui décident de garder leur enfant pour elles seules et sans le père, l'inverse est possible : un homme qui ne veut pas d'enfant peut très bien utiliser le chantage : ou tu avortes ou je te laisse tomber (ça marche parfois d'un point psychologique et alors là oui c'est une sorte de contrainte indirecte à l'égard de l'avortement).
Mais voilà, comment un homme peut-il apporter la preuve qu'il ne voulait décidement pas d'enfant si la grossesse continue ?
Après des siècles de soumission féminine, le balancier est tombé dans l'autre extrême. Des réflexions intelligentes comme celle-là, il en faudrait plus souvent et de votre part (votre avatar montre une femme) j'estime que c'est une preuve de grande honnêteté intellectuelle.
2007-11-28 06:35:39
·
answer #9
·
answered by GARCIA M 3
·
1⤊
2⤋
Avant d'en arriver à l'IVG, il y a déjà la pilule du lendemain en cas de doute.
Ensuite, tout est une question de dialogue, de compréhension. Imposer ses choix personnels à l'autre sans entente préalable est condamnable.
Enfin, concernant la paternité, il y a toujours le test ADN
2007-11-28 02:54:20
·
answer #10
·
answered by Cap'tain Sprütz 7
·
0⤊
2⤋