Les dirigeants syndicaux ont avant tout besoin d'être des "partenaires sociaux" crédibles. De la bonne graisse à rouages de l'économie. Faite pour canaliser la chair à travail, rendre ses doléances raisonnables, lui apprendre à s'adapter aux exigences de son maître, le marché, et représenter de façon un petit peu crédible la farce de la concertation, de la négociation. Histoire de pouvoir prétendre un minimum qu'on est en démocratie et que la plèbe a voix au chapitre, mais seulement par le biais de ses représentants légitimes, cela va de soi.
La chair à travail, elle, aurait rudement besoin d'être autre chose que de la chair à travail. Des êtres humains avec des désirs et des passions, par exemple, qui se réapproprient un peu leur existence, et renvoient aux oubliettes de l'histoire l'esclavage salarié, la soumission à l'ordre et aux marchandises, etc. Et donc les syndicats qui vont avec. Je ne crois pas que "la base" en soit massivement là, hélas.
2007-11-21 03:13:04
·
answer #1
·
answered by Martin Scriblerus 7
·
2⤊
0⤋
J'en conclus surtout que la base est opposée à la nécessaire adaptation des syndicats au monde d'aujourd'hui pour les rendre plus efficaces. Le monde bouge mais la base feint de l'ignorer
2007-11-21 01:05:38
·
answer #2
·
answered by nigatsu 7
·
4⤊
2⤋
Les dirigeants syndicaux vivent comme des ministres.
Il vivent aussi dans le coquet et veulent assurer leur carrière. Il y a réellement une fracture avec des militants de base manipulés et encore plus avec les salariés.
J'étais à la CFDT quand Chérèque a appelé a voter pour le OUI alors que ce n'était pas son rôle de syndicaliste. Je lui est écrit en lui disant :
Je voterai NON à la constitution Européenne pour de nombreuses raisons, mais il y en a une qui me tient particulièrement à coeur :
Pendant ces vingts dernières années, les politiciens ( de droite et de gauche) en Europe ont laissé la cupidité des marchés et la corruption dominer sur les intérêts humains (le peuple)en prétextant de ne pas pouvoir faire autrement.
Aujourd'hui les événements dramatiques que subissent un grand nombre de nos citoyens en perdant leur travail, ne démontrent pas, que cette constitution non révisable, qui est la continuité de la construction européenne, est soucieuse d'une civilisation ou l'Homme et sa Culture seraient au centre des préoccupations de nos dirigeants.
Les Peuples sont Souverains , pas les banques.
Les états doivent s'unir pour trouver des arrangements sociaux et économiques en commun, afin de préserver le bien être et la sécurité de leur peuple et non les intérêts privés des puissants.
Je désespère de voir le jour ou la vérité s'établira pour qu'une civilisation, plus juste et intelligente, se construise pour un monde meilleur.
Et ensuite je me suis indigné pour son engagement car je ne voulais pas payer une cotisation pour la propagande du Capitalisme.
Je lui ai rappelé aussi que son rôle était de nous défendre.
PS/ Il arrive aussi parfois que les mouvements partent de la base et le syndicalisme exerce ensuite le contrôle pour canaliser les revendications. J'ai connu de très bons délégués syndicaux mais aussi de très mauvais qui ne faisaient que du clientélisme.
Quoi qu'il en soit , on a besoin d'eux.
2007-11-21 01:50:01
·
answer #3
·
answered by Arsène Lupin 6
·
1⤊
0⤋
si je peux me permettre un petit a+ pour tes q/r
oui je le pense j ai travailler dans une grosse boite ( plus 3000ouvriers) et deja a ce niveau il y a un decalage les elus passent trop de temps en reunion et delaissent les ateliers la meme ou le personnel les a elus ils se bureaucratises et de fait ne son plus a meme de voir la realite et de la comprendre a ce niveau
2007-11-21 01:21:25
·
answer #4
·
answered by Anonymous
·
1⤊
0⤋
TIP TOP !!!! Tiens comme en 68 mais avec des slogans nettement moins bons. Quand les français vont voter ce n'est pas pour donner leur opinion mais pour chercher un responsable !!!! Y'a plus d'idéologie, normal t'as vu qui se présente, rien que délégués du MEDEF !!!!
......
2007-11-21 01:11:03
·
answer #5
·
answered by Anonymous
·
3⤊
2⤋
Le problème en France, c'est que les citoyens ne sont pas du tout représentés par les parlementaires, et les salariés par les syndicats. De ce fait le communicate est impossible, ou n'aboutit à rien.... Et le pire est que cela a été voulu délibérement
2017-01-05 22:20:10
·
answer #6
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋
Une base pilotée se fait toujours rouler dans la farine. Le jour ou une grève partira de la base, j’en connais qui vont pleurer. Cela s’est déjà produit, rien n’empêche de recommencer.
2007-11-21 01:44:30
·
answer #7
·
answered by Jean-Paul H 2
·
0⤊
0⤋
En faite, c'est beaucoup plus grave que celà.
Dès le départ, j'ai toujours insisté sur le principe qu'il faut une opposition structurée en France. Son rôle premier étant de capitaliser, récolter et revendiquer les principales préocupations des français de tout bord.
Or l'opposition (le PS) est morte ou inexistante. Elle se fait donc de manière plus violente : dans la rue. Ce qui pousse à une radicalisation du discours.
Radicalisation d'autant plus importante qu'elle est souvent spontannée et dispersée. N'étant pas nécessairement pilotée (un homme, ou un/des partis derrière) il est bien plus difficile de négocier.
On peut ajouter également une certaine lassitude du représantant jugé comme crrompu ou à la botte du pouvoir.
J'ai dans mon lycée par exemple, un délégué de 52 ans qui n'a en tout et pour tout bosser que 3 ans dans toute sa vie professionel ! Comment puis-je me reconnaitre dans cet homme là.
Il y a bien un divorce prononcé entre la base et ses élus (politiques, syndicaux ...) et il s'accentue chaque jour car l'espace de représentativité se réduit.
Espace qui deviendra quasi nul si, notre président ne fait pas les réformes (en tout cas une bonne partie) pour lequel il a été élu, car à ce momment là, les décus seront à gauche comme à droite et les gagnants seront les extrèmes.
Un Bescancenot / Sarkozi me fait quand même moins peur qu'un Bescancenot/Marine Le Pen ....
2007-11-21 01:25:23
·
answer #8
·
answered by ? 6
·
0⤊
0⤋
La base a trop été habitué a être dorloté. Elle vis dans une utopie, et crache dans la soupe qui la nourrit.
l'expression "ne vous demander pas ce que votre pays peux faire pour vous, mais demander vous ce que vous pouvez faire pour votre pays" est devenu ringard. Alors que voulez vous qu'il sorte de bien d'un état d'esprits comme ca??
2007-11-21 01:22:43
·
answer #9
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋
Je crois qu'il y a effectivement comme un malaise.
2007-11-21 01:05:06
·
answer #10
·
answered by Anonymous
·
2⤊
2⤋