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Ma question va au delà des transports et concerne l'ensemble des sercices publics dans leur diversité.
Savez-vous que dans les hôpitaux publics, le "malade" est devenu un "patient" puis un "usager" pour être aujourd'hui un client ?
Peut-on s'attendre, par exemple, à appliquer bientôt cette terminologie à l'enseignement ?

2007-11-19 04:36:43 · 13 réponses · demandé par Batman 5 dans Politique et gouvernement Politique

@Eric : Comme d'habitude, tu ne comprends pas la question.
Celle-ci n'attendait pas un oui ou un non.
Elle te demandait de penser :-)

2007-11-19 05:08:25 · update #1

13 réponses

Assez dégradant d'être désigné comme étant un client lorsqu'on est malade, je n'ose pas imaginer que l'on puisse un jour parler d'étudiants Een terme de clients ... L'utilisation que l'on fait d'une teminologie qui deviendrait "déviante" a ce danger de se répandre très vite et d'être facilement adoptée sans que la réflexion y prenne toute sa mesure.
Je refuse de n'être qu'une "cliente" !!!

2007-11-19 05:20:00 · answer #1 · answered by Sydel 7 · 2 0

c'est pas le cas dans les ecloles ESC et compagnie ? les ecoles artistiques coûtent une fortune également, donc il y a déjà une partie de l'enseignement qui peux porter le nom de "clients"

à Shadock, yes très bon livre, tu le couples avec le meilleur des mondes, on secoue et on obtient un monde probable d'ici 20 ans ...

2007-11-19 12:41:20 · answer #2 · answered by Sherkhan Fu Chuan 4 · 5 0

as-tu lu 1984 ? ça me fait penser à la novlangue.... petit à petit on imprègne au plus profond des esprit l'idée que le libéralisme est la seule et unique voie.......

@goodcat
je ne vois pas les gens renoncer à être parents et accepter que les humains soient cultivés comme une simple marchandise. De plus un problème que ne soulève pas ce livre est que l'économie de cette dictature repose sur une croissance permanente... hors ce n'est évidement pas possible matériellement et on commence seulement à s'en rendre compte.

2007-11-19 12:40:30 · answer #3 · answered by shadok (en résistance...) 6 · 6 1

La notion de client ne devrait rien avoir à faire dans tout ce qui concerne les biens communs, à savoir : eau, électricité, transports, par exemple.

Lorsqu'on monte dans un bus ratp, on ne devrait pas être considéré comme un client (pourtant, c'est le cas !)

Ceci est certainement fait pour nous préparer à la privatisation.

2007-11-19 12:39:20 · answer #4 · answered by ? 6 · 5 1

Trouvez-vous donc que le gaz, l’électricité ne sont pas assez chers. Vivement la privatisation de la SNCF, vous pourrez payer davantage, la sécurité en moins.

2007-11-19 12:49:51 · answer #5 · answered by Jean-Paul H 2 · 3 0

C'est l'extension du concept de "pouvoir d'achat"! On raisonne en termes de niveau de prestations et compétitivité tarifaire comme si le service public était un simple opérateur téléphonique!
C'est le basculement du statut de citoyen vers celui de client!

2007-11-19 12:42:17 · answer #6 · answered by Anonymous · 4 1

se sera bientôt des "sévices publics"
les vieux qui n'ont meme plus dequoi vivre avec leur petite pension ne seront plus exonérés de la redevance télé,à l'hopital le patrient de 98 ans est mis dehors après 28 jours legaux
l'etudiant est un usager de l'université
le telespectateur est un consommateur d'image
vous etes client de la poste, de l'eau, du gaz, de lélectricité...
cette privatisation entraine une deshumanisation totale. il n'y a plus de television de service public , mais une television de services, un hopital d'urgence mais pas un hopital pour malades. tout peut se regler en terme de dossier client auquels on ne repond que par des assurances ou par des procès, ou par un mediateur ( comme à la poste ou dans l'administration)
mais personne ne s'est veritablement mobilisé contre ces privatisations qui ont mis au chômage plus de la moitié des personnels..... pour de moins en moins de service

2007-11-19 12:50:24 · answer #7 · answered by bozard22 6 · 3 1

On paie plus de trente ans (depuis la mort de Pompidou et le septennant calamiteux de Giscard) ce glissement sémantique. Là, on arrive à un point de non-retour.

2007-11-19 12:49:18 · answer #8 · answered by frenchbaldman 7 · 2 0

L'usager est devenu un client des Services Publics Industriels et Commerciaux, ce qui n'est pas choquant je trouve; mais aussi de certains services publics administratifs (comme l'anpe par exemple).

Selon moi (et je suis agent public), cela n'a pas que du mauvais, mais il y a des limites que je n'aimerait pas voir dépassées.

Les services publics sont régis par les lois de rolland, et une des loits de rolland (valeur constitutionnelle) est l'adaptabilité. Les services publics doivent s'adapter aux changements de la société.

Maintenant je te dis que ca me ferais mal au ventre que les écoles deviennent majoritairement privées et qu'on parle des élèves comme de clients. Mais dans le fond, l'école rend un service aux citoyens; et ce service est payé par l'impôt !
Mais pour des raisons d'idéal, je préfèrerais qu'on garde la temminologie actuelle.

2007-11-19 12:44:09 · answer #9 · answered by Flip 5 · 3 1

Perso, je me considère comme un client,
si j'ai le choix du produit ou du service.
s'il y a une concurrence.
.....
Si j'ai, devant moi, un monopole,
tel que la S.N.C.F.
et donc, aucun autre choix,
je ne suis qu'un usager.
@+

2007-11-19 14:10:35 · answer #10 · answered by purdey 5 · 1 0

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